Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 10:16

Pierre-Yves BOURNAZELConseiller de Paris

Élu du 18ème

 

Pierre-Yves BOURNAZEL appelle au rassemblement :

La fin d’un épisode, le début d’une histoire.

 

Nathalie Kosciusko-Morizet est aujourd’hui la candidate élue par les Parisiens lors de la primaire organisée par l’UMP.

Comme élu de Paris et ayant été candidat à la primaire, je lui apporte mon total soutien.

Lors de la campagne nous avons exprimé nos points de vue, nos différences, parfois même de manière un peu vive, c’est cela aussi le débat interne à une famille politique.

Depuis plus de 15 ans, la droite cumule les échecs successifs à Paris, et la division en a été l’un des facteurs. Il convient donc aujourd’hui de se rassembler pour porter un projet d’alternance crédible à Paris. Fort de mon expérience de terrain et fort des idées que j’ai développées pendant la campagne qui sont à la disposition de notre famille politique, je  consacrerai toute mon énergie à la reconquête de Paris et bien naturellement dans le 18ème arrondissement.

Tous partis politiques confondus, l’expérience des primaires a toujours démontré que seul le rassemblement rend la victoire possible.

Pour moi, c’est la fin d’un épisode, c’est le début d’une histoire.

Dès ce matin, je suis reparti à la rencontre des Parisiens. Pour eux, je ne lâcherai jamais rien.

Partager cet article
Repost0
1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 10:16

Chère amie, cher ami,

 

Pierre-Yves-BOURNAZEL-candidat-pour-Paris.jpg

 

Je me suis engagé dans la compétition des primaires à Paris avec le triple objectif de promouvoir un projet de renouvellement crédible, de rompre avec les méthodes du passé qui ont conduit à tant de défaites et d'incarner un nouvel espoir victorieux pour la droite et le centre.

 

Fort d'un investissement de dix années dans la capitale, je me suis entouré d'une équipe nouvelle et expérimentée, mobilisée, motivée, déterminée et détachée du sérail. Cette équipe grandit jour après jour à la faveur de la dynamique de la campagne en accueillant des femmes et des hommes, souvent engagés pour la première fois en politique, qui aspirent à donner un nouveau sens à l'action publique. Ces femmes et ces hommes fondent leur engagement sur l'authenticité et la sincérité de ma candidature.

 

Chaque jour sur le terrain, comme je le fais depuis une décennie, aux côtés des Parisiennes et des Parisiens, nous menons une campagne de proximité qui ne prétend qu'à une seule ambition : servir exclusivement Paris pendant six ans. Je suis le seul candidat, à gauche comme à droite, à avoir conduit une réflexion de fond pour répondre aux aspirations profondes des citoyens.

 

J'ai annoncé une diminution de la dépense publique en détaillant les modalités précises de l'assainissement des finances de la collectivité : le plafonnement du montant des subventions aux associations à 150 millions d'euros par an pour soustraire les deniers publics aux logiques clientélistes et réaliser une économie d'un demi milliard d'euros en six ans, la réduction du nombre des fonctionnaires (400 dès la première année) en ne remplaçant pas tous les départs à la retraite, la lutte contre l'absentéisme des agents de la ville qui atteint désormais un niveau record, la privatisation de la collecte des déchets ménagers dans l'ensemble des arrondissements et la réduction vigoureuse du parc des véhicules de service municipaux.

 

Ces efforts permettront de contenir la fiscalité des particuliers mais aussi de réduire le montant de la CFE des entreprises pour dynamiser l'économie parisienne et créer des emplois. Le cap est clair : j'ai dit ce que je ferai et je ferai ce que j'ai dit. Je refuse la politique des effets d'annonce où les voeux pieux, comme la baisse des impôts ou la réduction des dépenses publiques, ne s'accompagnent ni d'un chiffrage, ni d'une méthodologie, ni d'exemples précis.

 

C'est au nom de la même logique que j'ai annoncé la création d'une police municipale (par redéploiement d'effectifs et récupération de la subvention versée à l'Etat), le lancement d'un second plan de vidéoprotection, la délégation du nettoiement des rues aux maires d'arrondissement, un rééquilibrage des nouvelles constructions au profit des classes moyennes et des familles à travers le logement intermédiaire, une réaffectation de l'argent public au bénéfice des politiques culturelles et sportives de proximité, une expérimentation des transports en commun 24 h / 24 le week-end ou encore la création d'une cité de l'innovation dédiée aux nouvelles technologies dans le nord-est de la capitale.

 

Je mène campagne sur le terrain des idées, dans la clarté, la dignité, l'honnêteté et la transparence. Je reste humble et calme en dépit des mouvements de panique qui peuvent agiter tel(le) ou tel(le) concurrent(e).

 

Chacun comprend que nous avons réussi à insuffler une dynamique qui ne retombera pas et qui motive parfois de malheureuses tentatives de désinformation. Mes convictions n'ont pas changé et la nature de mon engagement public n'a pas varié : j'étais au service des Parisiennes et des Parisiens avant cette élection ; je suis à leur service pendant cette élection ; je serai à leur service après cette élection.

 

Je suis convaincu que seule cette sincérité de l'engagement permettra le rassemblement de tous les citoyens et la victoire de l'alternance dans un an.

 

Mes chers amis, c'est précisément parce que je ne suis pas le candidat du système que je vais remporter cette primaire. C'est précisément parce que je ne suis pas le candidat du système que je pourrai rassembler une majorité de Parisiennes et de Parisiens en 2014.

 

J'ai besoin de vous. Donnez moi la force de faire triompher notre famille politique dans un an. Affranchissez-vous des états-majors et des consignes. Soyez fidèles à l'Histoire de Paris en vous montrant libres et frondeurs. Il n'y a pas de Bastille imprenable. Inscrivez-vous massivement sur le sitehttp://www.primaireparis.fr et construisons ensemble l'alternance à Paris ! Nous allons gagner !

 

Bien respectueusement et chaleureusement,

 

 

Pierre-Yves Bournazel

Partager cet article
Repost0
26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 12:19

Conseil de Paris

22 et 23 Avril 2013

DAC 217

Intervention de Pierre-Yves Bournazel sur la politique culturelle de la Ville de Paris

 

Monsieur le Maire,

 

Paris-culture.jpgNous allons voter une partie des subventions annuelles du 104. Au total, c’est 8,1 M€ que la capitale (commune et département) versera au titre de l’année 2013. Sur un budget de la culture de 125 M€, le 104 engloutit à lui seul près de 7% de l’ensemble ! Il faut également rappeler le coût de transformation des anciennes pompes funèbres en cette superstructure :

le 104 c’est 100 millions d’euros !

Il est nécessaire de parler de chiffres, parce que si l’accès à la Culture n’a pas de prix, il a un coût ! Et ce coût les Parisiens doivent le connaître.

Le 104 est le symbole d’une vision de la culture en trompe l’œil, qui consiste à laisser penser que la multiplication des grandes structures dispendieuses ferait une politique culturelle. Paris dispose déjà à travers les grands musées nationaux (avec entre autres le Louvre, Orsay, le Centre Beaubourg Pompidou, mais aussi le Palais de Tokyo ou le Musée d’art moderne de la ville) tous les atouts pour faire naître l’éblouissement et le choc que peut représenter le premier contact avec l’art. Ces lieux grandioses où l’art peut se révéler à chacun sont indispensables, mais ils existent, ils appartiennent déjà au patrimoine exceptionnel dont peuvent profiter les Parisiens et les visiteurs. Il faut les mettre en valeur. Et en ce sens, l’opération « Nuit Blanche » y contribue, il faut le reconnaître . Mais, la culture, ce n’est pas seulement le patrimoine.

La culture, elle s’acquiert avant tout au quotidien. Le goût de l’art est un apprentissage. Et tant que tel, il s’acquiert, se développe, s’affine dans un travail tout au long de la vie. Cet apprentissage, il faut l’accompagner au-delà d’un éblouissement éventuel ou d’un simple contact avec l’art. Cet accompagnement, c’est le devoir d’une municipalité, en particulier pour une capitale comme Paris qui dispose de tant d’atouts. Et précisément, il ne passe pas par de grandes structures qui sont davantage là « pour se faire plaisir ».Elles en imposent, elles font parler de soi, elles flattent l’ego, mais sont-elles efficaces ?

Ces paquebots culturels,avec en tête le 104 dans le rôle du Titanic, (mais il ne faut pas oublier la Gaîtée lyrique ou la Maison des Métallos) sont marqués d’un double déficit :

Déficit financier structurel, qui réclame toujours plus de subventions pour les combler.

Et surtout, déficit de projet.

Le 104 en est l’exemple le plus marquant :

La Ville a ouvert ce lieu à grand frais sans définir une destination précise à ce projet. La preuve en est le remplacement express de Robert Cantarella et Frédéric Fisbach seulement un an après l’inauguration du lieu en octobre 2008. Il a fallu trouver des moyens de financements externes avec l’ouverture de restaurant, de boutiques éphémères et surtout de location de la salle. A tel point, que ce n’est pas comme vous le dîtes dans la délibération « des activités commerciales et évènementielles qui s’ajoutent à des activités culturelles », mais bien l’inverse. Le culturel est aujourd’hui davantage l’accessoire.

C’est un fourre-tout sans véritable identité dans lequel tout se mélange(bric à brac Emmaus, restaurant, boutiques, résidence d’artistes, créations diverses) et dans lequel on ne retient pas d’évidence.

Vous le dîtes « populaire et ouvert sur le quartier », mais alors il faut l’entendre comme lieu de passage plutôt que lieu de visite pour les habitants.

Aujourd’hui, il est temps de réorienter la politique culturelle vers une politique de proximité.

La culture de Proximité, la culture au quotidien, je m’y engage, c’est ce que nous ferons dès 2014. La multiplication des grands paquebots culturels, qui sont autant de freins à la sortie de terre de conservatoires ou de bibliothèques, ne sont pas une solution pour offrir l’accès au plus grand nombre.

La culture de proximité, c’est aussi l’adaptation et la flexibilité des horaires d’ouverture de ces lieux d’apprentissage que sont les conservatoires et les bibliothèques. A ce titre, il faut rappeler que la politique de gestion des conservatoires ne s’avère pas efficace en terme d’accès des classes moyennes et populaires, comme l’a soulignée l’Inspection générale dans son rapport 2010-2011 : l’instauration de quotients familiaux n’a pas produit d’effets bénéfiques

Au contraire, Si on constate une faible augmentation des familles aux revenus les plus bas (le QF 1 passe de 4,7 % en 2005/06 à 5,6 % en 2008/2009), il pointe une baisse de la part des familles payant au titre des quotients familiaux de 2 à 6 et une forte croissance des familles au QF 7 (10,7 % en 2005/2006 et 13 % en 2008/2009, soit + 2,3 point) et au QF 8 (30,4 % en 2005/2006 et 34,8 % en 2008/2009, soit + 4,4 point). Ainsi, l’accès des classes moyennes à ces établissements publics diminue et votre mesure bénéficie très majoritairement aux plus aisés !

Voilà ce qui devrait être le chantier prioritaire : une politique culturelle au quotidien, une politique culturelle de proximité, qui est la vraie politique culturelle pour le plus grand nombre et qui constitue un patrimoine pour toute la vie, nous la porterons en 2014, pour que « la culture pour tous » devienne une réalité.

 

Pierre-Yves BOURNAZEL

Conseiller de Paris– Élu du 18ème

Candidat à la Mairie de Paris

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 11:41

 A l'initiative de Pierre-Yves BOURNAZEL,

Conseiller de Paris, élu du 18ème, et Candidat à la Mairie de Paris,

voici le voeu qui sera présenté au Conseil de Paris ce lundi.

 
Séance du Conseil de Paris des 22 et 23 avril 2013
 
 

salles-de-shoot.jpgVœu déposé par Pierre-Yves BOURNAZEL et les élus du groupe UMPPA

Relatif à la multiplication des projets de création de salles de consommation de drogues

Considérant les inquiétudes légitimes des habitants du 10ème arrondissement suite à l’annonce le 1er février par le Ministère de la Santé de la création d’une salle de consommation de drogue à la demande du Maire de Paris ;

Considérant la votation citoyenne des riverains du quartier, qui s’est tenue le 14 avril et qui s’est prononcée à 90% contre ce projet ;

Considérant que l’expérimentation d’une salle de consommation constitue une décision aux lourdes conséquences qui, de toute évidence, ne recueille pas l’assentiment des riverains sans lequel elle ne peut fonctionner ;

Considérant la déclaration de Daniel Vaillant recommandant l’ouverture dans le 18ème arrondissement d’une autre salle consommation de drogue dédiée cette fois ci au crack ;

Considérant que cette initiative contreviendrait à la promesse de l’expérimentation d’une seule salle de consommation ;

Considérant les problèmes de délinquance et de trafics dans plusieurs quartiers du 18ème arrondissement et la décision du Ministre de l’Intérieur de créer une Zone de Sécurité Prioritaire pour tenter d’y remédier, cette initiative du Maire du 18 arrondissement apparaît comme une provocation ;

Considérant que cette initiative proposée par le Maire du 18ème arrondissement, ancien Ministre de l’Intérieur, peut laisser penser que d’autres projets d’installation de salle de consommation de drogues sont en préparation ;

 

Pierre-Yves BOURNAZEL et les élus du groupe UMPPA demandent :

-       Que le Maire de Paris renonce à la création d’une salle de consommation de drogue aux abords de la Gare du Nord compte tenu de l’opposition des riverains ;

-       Que le Maire de Paris marque officiellement son opposition à la création d’une salle de consommation de crack proposée par le Maire du 18ème arrondissement

Partager cet article
Repost0
17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 14:04

Par Pierre-Yves BOURNAZEL

Conseiller de Paris– Élu du 18ème

Candidat à la Mairie de Paris

 

Le 17 avril 2013

Paris quais 

Pour une révolution des mœurs politiques à Paris :

Transparence, éthique et dévouement

(fin du cumul des mandats, de la flotte des voitures, élection du Maire de Paris au suffrage universel direct, décentralisation des pouvoirs, entrée des citoyens dans les commissions d’attribution…)

 

1) Je m’engage à mettre fin au cumul des mandats. Je veux être le candidat des Parisiens. Maire de Paris,je ne briguerai aucun autre mandat ni aucune autre fonction pendant 6 ans. Je demanderai à mes adjoints de ne pas cumuler avec un mandat de parlementaire. Le Maire et ses adjoints rendront public leur patrimoine en début de mandat et en fin de mandat.

2) Je m’engage à supprimer la flotte de la ville (élus, cabinet, directeurs d’administration). En mettant fin à l’extravagante flotte automobile de la ville de Paris dont l’utilisation a été contestée par un rapport de l’Inspection de la ville, je témoignerai, d’une part, de ma volonté de réduire les dépenses de fonctionnement de la collectivité et, d’autre part, de mon souhait de promouvoir une nouvelle génération d’élus qui vivent et se déplacent comme tous les Parisiens.

3) Je serai un maire-manager et demanderai l’avis des acteurs de la société civile en matière économique. Je m’appuierai sur l’expertise des acteurs économiques (entrepreneurs, artisans, commerçants, start-up, think tanks…). Je veux être l’ambassadeur du Grand Paris et attirer les investisseurs du monde entier dans notre capitale.

 

La Mairie de Paris ne doit pas être un bunker qui gère de façon centralisée tous les dossiers de la capitale. Je souhaite renforcer le lien de proximité entre les Parisiens et leurs élus, et m’appuyer sur différents acteurs pour prendre des décisions dans l’intérêt général.

4) Je propose de décentraliser certaines compétences de la Mairie centrale aux Maires d’arrondissement lorsque cela permet d’agir plus efficacement. Je veux par exemple confier aux Maires d’arrondissement la compétence de la propreté des rues (balayage), car ils sont des acteurs de terrain qui connaissent parfaitement les actions à mener.

5) Je m’engage à plafonner les subventions aux associationsà 150 millions d’euros (contre 230 millions d’euros aujourd’hui), afin d’économiser près de 480 millions d’euros sur une mandature. Ces subventions seront contrôlées par une commission pluraliste afin d’éviter tout clientélisme.

6) Je m’engage à faire la transparence sur les commissions d’attribution de logements et de places en crèches, en y intégrant des citoyens tirés au sort pour mettre fin à la suspicion et assurer une égalité de traitement.

7) Je m’engage à mettre en place un suivi annuel des vœux adoptés en Conseil de Paris. Cette mesure permettra aux Parisiens d’avoir accès de façon simple aux décisions prises par leurs représentants politiques.

 

Je souhaite rendre la parole aux Parisiens, en les associant à l’élection de leur Maire, à la gestion de la ville et aux décisions prises au Conseil de Paris et aux Conseils d’arrondissement.

8) J’appuierai une révision de la loi PLM afin que les Parisiens puissent élire leur Maire au suffrage universel direct. Avec le système actuel, un Maire de Paris peut être élu tout en étant minoritaire en voix. Il faut mettre fin à cette anomalie démocratique.

 

9) Je m’engage à consulter les Parisiens une fois par trimestre en organisant des référendums d’initiative populaire. Pour appuyer mon action de Maire de Paris et rendre la parole aux Parisiens,je leur proposerai de participer à des débats et des votes sur la Place de l’Hôtel de Ville.

10) Je tiendrai une permanence par semaine (à tour de rôle dans les différents arrondissements) pour recevoir les habitants. Je serai toujours à l’écoute des Parisiens en cultivant un contact direct.

11) J’instaurerai une séance de question des habitants à la fin de chaque conseil d’arrondissement car il est nécessaire d’ouvrir grandes les portes et les fenêtres de la politique aux habitants de Paris.

12) Je renforcerai le lien de proximité au Conseil de Paris en instaurant des débats au Conseil de Paris sur des sujets émanant des Conseils de quartier.

 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 08:14

abeilles.jpgL’association « Sauvez les abeilles » manifestera mercredi 17 avril 2013 à 13H devant le Sénat, angle Vaugirard – angle Tournon

 

Il faut aussi interdire les Paradis Mentaux !


 

Pire que le Paradis Fiscal voici le Paradis Mental : un lieu où l'on peut affirmer une chose et faire exactement le contraire.

 

Le 2 avril François Hollande déclare « Ma priorité, je l’ai dit, c’est l’emploi, mais mon cap, c’est la croissance, c’est la production nationale », car « quand on est en croissance zéro on ne crée pas d’emplois », « Je n’attends pas la croissance, je la crée », a-t-il insisté.

 

Le même jour à l’Assemblée,  les députés pourtant parfaitement informés des conséquences de l’article 1 de la loi sur la sécurisation de l’emploi qui porte sur la généralisation de la complémentaire santé était votée avec pour conséquence directe la suppression de 30 000 emplois.

 

Mercredi 10 avril lors de sa conférence de Presse après le conseil des ministres Monsieur le Président de la République affirmait de nouveau : « le sérieux c’est le cap… l’emploi c’est l’exigence ! »

 

Dans un courrier envoyé à l’ensemble des Sénateurs l’association Sauvez les Abeilles qui représente les 120 000 courtiers des 28 000 cabinets de courtage a demandé à  ce que la loi soit modifiée de telle sorte de revenir à l’esprit du texte initial qui prévoyait, après recommandation du ou des partenaires sociaux, le libre choix du prestataire santé par l’entreprise.

 

Il est parfaitement possible de mettre en place une politique de santé juste pour tous les Français sans supprimer 30 000 emplois.

C’est dans cet esprit à la fois de santé pour tous, mais aussi de libre concurrence et de liberté de choix des salariés que l’Association Sauvez les Abeilles demande à l’ensemble des Sénateurs de jouer pleinement leur rôle en replaçant les courtiers au cœur d’une démarche dont l’objectif est ne l’oublions pas d’assurer le mieux-être et la bonne santé des personnes et non de créer du chômage ou de distribuer de la part de marché.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 08:10

 La nouvelle provocation de Daniel VAILLANT

Par  Pierre-Yves BOURNAZEL

Conseiller de Paris– Élu du 18ème

Candidat à la Mairie de Paris

 

Pierre-Yves BOURNAZEL, en tant que président du groupe UMP du 18ème arrondissement de Paris, regrette que Daniel Vaillant souhaite installer une « salle de crack » boulevard de la Chapelle sans avoir lancé de concertation avec les associations, les habitants et les personnels médicaux.

Daniel-Vaillant.jpgDéfenseur depuis des années de la légalisation du cannabis, puis de la mise en place de  salles de shoot et maintenant de l’ouverture d’une salle de crack, Monsieur VAILLANT donne un mauvais signal à la lutte contre la drogue, véritable fléau de notre société.

Dans un souci d’intérêt général, je tiens à ce que la drogue qui ravage des vies et des familles reste un interdit. Je souhaite que la puissance publique s’engage davantage à mieux prévenir les risques, à développer les produits de substitution (méthadone ou subutex), et à renforcer les services de lutte contre les addictologies.

On aurait aimé que Daniel VAILLANT, plutôt que de mettre son énergie à encourager ces sujets, mène une politique active pour améliorer la vie quotidienne de ses administrés, notamment sur le logement, la sécurité, la propreté, ou encore sur la sauvegarde des commerces de proximité.

Est-ce une provocation de plus de la part de Daniel VAILLANT qui, alors même que la salle de shoot votée par la Ville de Paris est très controversée et n’a pas fait ses preuves, semble instrumentaliser ces sujets à des fins médiatiques et électoralistes.

Je demande au Maire de Paris Monsieur DELANOË et à sa Première Adjointe Madame HIDALGO de nous donner rapidement leurs positions sur cette nouvelle provocation de Monsieur Vaillant et de nous dire si la Ville de Paris envisage d’ouvrir une salle de crack bd de La Chapelle.

Partager cet article
Repost0
11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 07:17

Pierre-Yves BOURNAZEL

Conseiller de Paris, élu du 18ème

Candidat à la Mairie de Paris

 

Pierre-Yves BOURNAZELJ'ai décidé de faire connaître aux parisiens l'état mon patrimoine. Je n'en tire aucune gloire. J'ai simplement la volonté, comme candidat à la mairie de Paris d'informer les habitants. Je souhaite une refonte plus globale de notre démocratie et plus de courage dans les réformes à entreprendre au service des citoyens. 

 

Je ne suis propriétaire d'aucun bien immobilier.

Je suis locataire d'un F2 dans le 18ème arrondissement pour un loyer mensuel de 1613,70€.

Je n'ai pas de voiture, pas d'objet de valeur, pas d'argent issu d'héritage familial.

Je n'ai pas non plus de voiture de fonction, ni aucun repas gratuit, mais un Pass Navigo de la ville de Paris.

Je suis titulaire d'un compte à la banque postale de 1200 euros en positif et d'un compte à la BNP de 600 euros.

Mes revenus sont de 4 145,66 € mensuels après impôts.

J'avais par ailleurs créé en 2011 ma propre structure de conseil (en statut auto-entrepreneur) qui est en sommeil depuis un an et qui ne génère plus aucun revenu.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 11:17

Conseil de Paris

Séance des 25 et 26 mars 2013

Pierre-Yves BOURNAZEL 

Intervention de Pierre-Yves BOURNAZEL

sur le rapport de la Chambre Régionale des Comptes

(délibération SG 60)

 

Monsieur le maire,

 

La Chambre Régionale des Comptes a ceci de bon qu’elle ne souffre pas de contestation partisane. Ses rapports sont des éléments d’information précieux et doivent constituer une source d’inspiration pour tout élu qui entend porter une vision pour Paris. En particulier lorsqu’il s’agit de la gestion des ressources humaines de la ville. Avec près de 57 000 agents, dont 50 000 permanents, c'est une dimension majeure de l’enjeu que représente la direction de notre capitale. Alors quels enseignements peut-on tirer de ce rapport ?

Il démontre tout d’abord un déficit managérial inquiétant, à travers un malaise social dans les services qui se traduit par une augmentation importante du taux d’absentéisme ces dix dernières années.

Un déficit managérial qui se retrouve aussi dans le manque de mobilité et de reconnaissance des cadres de la Ville, mais également dans le manque de place faite aux femmes pour les postes à responsabilité.

L’absentéisme chronique constitue un symptôme d’un grave échec de management de la Ville. Il ne s’agit pas d’un accident de parcours, mais bien d’une tendance sur le long terme   La CRC note d’ailleurs que « les données 2009 du bilan social montrent une aggravation du phénomène ». Je cite le rapport : « en 2009, le taux global d’absence s’est établi à 10,94% ; en 2008 à 10,69% ; en 2007 à 9,71% ».

Autre élément de comparaison : en 2002, vous êtes arrivé en trouvant un taux d’absences incompressibles de 5,19% ; en 2009, il se situait à 6,14%, suivant une progression quasi linéaire. C’est toujours le rapport de la CRC.

Après plus de 10 ans au pouvoir, pour la première fois en 2012 le taux d’absence global baissait !  Vous vous félicitiez de votre résultat suite à la mise en place d’un programme de réformes. Et quel résultat ? Une inflexion d’une inflexion infinitésimale de 0,38%...

Mais, rendez-vous compte : « en 2011, le nombre de jours ouvrés perdus s’élève à plus de 1,15 million, soit 20 jours par an et par agent » ! C’est colossal ! Rien qu’en 2007, l’inspection générale estimait le coût annuel de l’absentéisme à 160 millions €. Et, avec un taux inférieur de plus de deux points à sa valeur actuelle.

Monsieur le Maire, comment pouvez-vous prétendre mener une politique de réduction des dépenses publiques lorsque votre propre management se révèle aussi défaillant ?

D’ailleurs, bien au contraire de résorber un phénomène, vous l’avez aggravé en augmentant la masse salariale de plus 10 000 postes ! Aujourd’hui la situation vous échappe, mais vous en êtes responsable.

Votre échec de management, c’est aussi celui d’un manque de reconnaissance et de mobilité des cadres de la Ville. Des postes à responsabilité qui se font au détriment des fonctionnaires territoriaux, qui ont pourtant la culture de Paris, la connaissance du terrain et l’amour de cette ville. Le rapport de la CRC est sur ce point accablant pour la motivation de nos fonctionnaires. Je cite : « la ville confie les emplois supérieurs dans une large mesure à des fonctionnaires de l’Etat qui monopolisent de fait tous les emplois les plus élevés, au détriment des cadre de la ville et de la fonction publique territoriale ».

Pour se défendre la Ville aggrave d’ailleurs son cas en reconnaissant que « parmi les 41 emplois de secrétaire général, secrétaire général adjoint, directeur et directeur adjoint (seulement)34% sont des agents de la Ville ».

On pourrait ajouter qu’en 12 ans, un seul fonctionnaire territorial a bénéficié d’une promotion interne permettant de devenir administrateur de la Ville.

Il faut que nos agents et nos fonctionnaires retrouvent l’enthousiasme, qu’ils puissent envisager à nouveau des perspectives de mobilité et de promotion internes. C’est à un nouvel esprit de dynamique auquel, je m’y engage, nous les inviterons dès l’année prochaine.

La question de la place des femmes aussi est au cœur de nos préoccupations, car elle se révèle particulièrement problématique.Comment accepter que celles-ci soient majoritaires parmi les personnels de la Ville, mais qu’elles demeurent très minoritaires dans les postes d’encadrement ?

Elles restent très largement cantonnées aux postes de catégorie C. 74,4% de femmes composent ainsi le 1er décile représentant les rémunérations les plus faibles !

La création d’un poste d’adjointe à l’égalité homme/femme en 2001, le lancement du plan l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes en 2005, l’adoption de la charte de l’égalité dans l’emploi en 2008…Toutes ces intentions de principe, certes louables, n’ont pas produit d’effet sensible.

Aujourd’hui, il faut dépasser la politique de symboles pour passer à une logique du concret. C’est à cet engagement de nomination de femmes à des postes à responsabilité auquel la nouvelle équipe municipale tiendra pour inverser cette état de fait injuste et injustifié.

Paris a besoin d’un nouvel esprit de gestion des ressources humaines. De régler la question de l’absentéisme endémique, qui grève les finances de la Ville, mais aussi de redonner aux agents de la Ville la confiance qu’ils méritent en leur garantissant des perspectives de mobilité qui ne se fassent pas uniquement au profit des fonctionnaires de l’Etat. Bref, de leur donner un cap et à travers la vision d’un Maire manager.

 

 

Pierre-Yves BOURNAZEL

Conseiller de Paris

Élu du 18ème

Candidat à la Mairie de Paris

Partager cet article
Repost0
27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 18:03

Conseil de Paris

Séance des 25 et 26 mars 2013

Pierre-Yves BOURNAZEL

Monsieur le Maire,

 

Dans le concert des maires des grandes villes de France, vous avez voulu jouer le soliste. Et vous voilà aujourd’hui solitaire…  Entre soliste et solitaire, c’est un problème de rythme ! Vous jouez tout seul et à contretemps.

Tout seul, parce que ni le maire de Lille, ni le maire de Lyon, ni le maire de Marseille, ni le maire de Bordeaux, ni le maire de Toulouse n’ont décidé d’appliquer cette réforme des rythmes scolaires en 2013. Aucune grande ville. Ah si, une : la ville de Nantes, celle de Jean-Marc Ayrault ! Mais avait-il vraiment le choix ? En fait, vous avez tenu à être LE seul à faire comme le Premier Ministre…

Cette décision ce n’est pas une décision d’intérêt général, c’est un message personnel adressé au chef du gouvernement et au Président de la république !« Voyez comme je suis zélé, voyez comme j’aurais ma place dans ce gouvernement après mon départ l’année prochaine ! » Vous avez décidé d’en faire un enjeu politique quand cette réforme réclamait de dépasser les clivages partisans. C’est là votre faute.

Cette recherche du consensus, de la bonne adaptation des moyens, du mode de financement exigeait de prendre « le temps de la préparation et de la concertation ». En agissant seul et dans la précipitation, vous voilà donc à contretemps.

A contretemps, parce que comme le révèle ce vœu, rien n’est prêt.

Ni le consensus indispensable pour réussir cette réforme, ni les moyens pour son application, ni la budgétisation nécessaire.

La concertation, elle s’est réduite à 4 séances d’un petit groupe de travail réuni à la va-vite, sans même un compte rendu ni de conclusion…Et alors même que se tenait la première réunion vous diffusiez déjà votre projet sur le site de la ville ! Quel simulacre ! Aucun directeur de caisse des écoles n’a même été auditionné alors que vous envisagiez d’accroître les tâches dévolues à ses agents.

Les réunions publiques qui ont eu lieu se comptent sur les doigts d’une main. Vous devriez pourtant vous rappelez les inquiétudes légitimes et les oppositions qui s’y sont exprimées tant par les parents d’élèves que par les professeurs. Il ne me semble pas qu’elles resteront dans vos meilleurs souvenirs…Elles n’étaient pas non plus un signe d’encouragement pour votre première adjointe.

Aujourd’hui vous essayez de passer en force en présentant un vœu qui ne fixe ni les moyens adéquats ni les financements appropriés.

Pendant des mois, vous avez tenté de faire croire que la réforme ne coûterait que 11,5 millions € à Paris en dépit de toutes nos mises en garde. Puis, Anne Hidalgo s’est ravisée en concédant qu’un montant plus réaliste pourrait être de 30 millions €. Et aujourd’hui, tout augmente monsieur le Maire, l’évaluation oscille entre 40 et 50 millions. En revanche, si l’évaluation a été réajustée, sur le mode de financement c’est le flou le plus total.

Vous annoncez que vous ferez appel au soutien de la CAF pour une contribution au montant hypothétique et aléatoire. Mais, la CAF, un organisme très contraint financièrement, redoute légitimement qu’une saisie par le maire d’une partie de ses ressources ne se traduise au final par une augmentation future des cotisations.

Anne Hidalgo annonce que 50 millions €, la Ville peut tout à fait l’assumer. Mais, monsieur le Maire, une réforme qui coûte 50 millions € par an, cela représente 300 millions sur une mandature, et vous considérez qu’il n’y pas là matière à discussion. 300 millions, c’est presque trois le stade Jean-Bouin ! Et vous dîtes qu’il n’y aura pas lieu d’augmenter les impôts du fait de votre réforme. C’est une affirmation qui ne vous engage pas, mais que devra assumer votre actuelle première adjointe.

Je prends l'engagement ici et maintenant que la nouvelle majorité que nous voulons incarner l'année prochaine lancera une véritable concertation avec les enseignants et les parents d'élèves pour remettre l'enfant au coeur du dispositif de la réforme des rythmes scolaires.  Il faut prendre le temps d’une vraie réflexion sur le temps périscolaire, où chacun des acteurs trouvent sa place (enseignants, parents, associations) sans oublier que l'école doit demeurer un lieu où l'on apprend les fondamentaux pour permettre à chaque enfant quelque soit son origine sociale ou son quartier de s’épanouir et de réussir. 

 

Pierre-Yves BOURNAZEL

 

Conseiller de Paris

Élu du 18ème

Candidat à la Mairie de Paris

Partager cet article
Repost0

Partenaires

Rechercher

Voyagez en très haut débit avec Orange