Le Magazine littéraire s'est fait l'écho de premiers pas vers la fin de la censure en Turquie. Beaucoup reste encore à faire et surtout, c'est un signe dans un sens quand d'autres vont dans le sens opposé.
Après six mois sans contestation depuis juillet dernier, une loi vieille de plus de 60 ans sur la censure vient d’être abandonnée en Turquie, ce qui signifie la remise en circulation de près de 23.000 titres, dont un certain nombre d’ouvrages communistes. Certains ont salué ne avancée pour la liberté d’expression en Turquie, mais il faut dire, d'une part qu'il s'agit de vieux ouvrages qui ne sont plus vraiment menaçants pour le pouvoir, d'autre part que la plupart de ces livres étaient trouvables relativement aisément, puisqu’il n’existait pas de liste officielle les recensant.
La censure sur internet en Turquie
La Turquie fait toutefois toujours partie de ces pays qui censurent internet régulièrement. En effet la Turquie a été condamnée le mois dernier par la Cour européenne des droits de l’Homme pour une censure trop sévère sur la Toile. La Turquie fait également l'objet depuis plusieurs mois d'accusations de tentatives de musèlement de la presse, depuis l'arrestation de plusieurs journalistes mais aussi généraux de l'armée.
La Turquie est un phénomène particulièrement intéressant en termes de géopolitique et de formations de nouveaux blocs ces dernières années. Son modèle islamiste perdure depuis une dizaine d'années, tout en profitant de l'impressionnante croissance du pays. La Turquie est sans cesse au premier plan de l'actualité : au travers de la négation du génocide arménien, des menaces sur ses alliés, du conflit syrien, de son rôle de nouveau leader au sein du monde musulman sunnite en plein réveil, et dans le même temps jouant avec la censure d'un côté et les arrestations de l'autre. Un pays pour qui certains grands auteurs ont prévu un grand avenir, un rôle de leader.
Les protestataires ont porté un portrait du Chef Hassan Nasrallah de Hezbollah de l'organisation libanaise qui appelle à la destruction de l'Israël.
Voici une semaine qu’un bruit court. Celui d’une prochaine proclamation unilatérale d’un nouvel Etat arabe, en Judée-Samarie pour le moins. Proclamation qui viendrait de proches de Mahmoud Abbas, le successeur de Yasser Arafat. Une déclaration dans ce sens échappait la semaine dernière à l’un des conseillers du nouveau chef du Fatah : Yasser Abed Rabdo. 
Déclaration pourtant aussitôt rejetée par Ahmed Qoreï, responsable des négociateurs de l’O.L.P. avec Israël, qui indiquait qu’une proclamation d’indépendance n’avait jamais été évoquée par la direction du parti-organisation. L’indépendance du Kosovo pourtant remet à nouveau l’idée au goût du jour. Qu’en adviendra-t-il ? En fait, sûrement pas grand-chose. Quand bien même proclamer une indépendance unilatéralement et construire réellement l’Etat proclamé serait le pas de géant qui n’a jamais été fait depuis 60 ans. Faute de volonté, il n’en sera rien. Si les Arabes avaient voulu cet Etat il y a 60 ans, il l’aurait proclamé, soit en 48, soit en 64, voire en 70, soit à n’importe quel autre moment. Un peu de volonté et de travail en ce sens auraient suffi. Aujourd’hui aussi s’ils le voulaient, ils le pourraient. Mais en vérité, ni Hussein, ni Assad, ni Georges Habbache, ni Arafat, ni même Mahmoud Abbas n’ont voulu et ne veulent de cet Etat. En parler et pousser à des négociations est une chose, une méthode, une stratégie, une propagande disons-le. Le proclamer est un pas idéologique bien différent, beaucoup plus grand politiquement comme idéologiquement, et beaucoup plus dangereux aussi. Si cet Etat prenait la place d’Israël dans son entier, peut-être y’aurait-il un chef assez fort pour se démarquer des autres Etats arabes et l’oser. Sans cela, personne n’en aura le courage. Les rumeurs d’aujourd’hui existent probablement, tout comme les divisions pour mener au mieux à la destruction d’Israël. Plusieurs théories ont existé et existent encore. Le Hamas en représente une, le Fatah une autre, comme le FPLP, les martyrs d’Al-Aqsa ou n’importe quel mouvement ou courant, peut incarner une nuance. Mais aucun de ceux-là, mouvements, organisations, partis, ne parviendra à réunir une majorité sur une telle décision. 
La petite communauté chrétienne de Gaza a des raisons de s'inquiéter. En effet, dans un entretien publié par le quotidien israélien Yediot Ahoronot, un chef islamiste fait savoir que les missionnaires seront "traités sans pitié".
D'après Abou Saqer, le Hamas "doit s'efforcer d'imposer la loi islamique, sous peine de perdre son autorité et l'appui du peuple". Le cheikh intervient alors que, dimanche dernier, des hommes armés ont attaqué l'Ecole latine de Gaza et l'école adjacente des sœurs du Rosaire. Ils auraient détruit des croix, des bibles, des portraits de Jésus, des meubles et du matériel. Ils auraient également dérobé plusieurs ordinateurs. Il s'agissait de la première action contre des institutions chrétiennes depuis que le Hamas a déclenché [le 14 juin] un coup d'Etat contre son rival, le Fatah de Mahmoud Abbas, président de l'"Autorité palestinienne". Le mouvement s'est emparé de toutes les positions et installations de sécurité du Fatah, prenant en fait le contrôle total de la bande de Gaza.
Dans ma boîte mail de Sciences Po, je reçois comme nombre de mes collègues, une offre d'emploi de OSCE/BIDDH pour un poste de conseiller contre la "lutte contre l'islamophobie".
Mais qu'on ne se méprenne pas. "L'islamophobie" n'a rien à faire dans tout cela! Que nos lecteurs lisent 
Un autre site (occidentalis, voire en lien) publiait récemment quelques versets du Coran pour appuyer les qualifications employées par 
Depuis les attentas à la fois symboliques et meurtriers du 11 septembre, le monde à totalement changé. 
