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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 11:36

TCM, la chaîne des grands classiques du cinéma présente une Soirée spéciale sur les débuts de Stanley Kubrick le mercredi 27 mars dès 22h.

stanley-Kubrick-copie-1.jpgStanley Kubrick : les débuts

Pour la première fois à la télévision, TCM propose le premier long métrage réalisé par Stanley Kubrick, Fear and Desire dans une version HD restaurée par la Library of Congress de Washington, à partir d’une copie retrouvée dans un laboratoire de Porto Rico.

Véritable objet de culte des cinéphiles pendant plus de cinquante ans, ce film a longtemps été invisible, Stanley Kubrick refusant toute diffusion de celui-ci. En plus d’être une œuvre ô combien mythique du 7ème art, Fear and Desire offre un regard inédit sur les débuts du cinéaste et sur les prémices des nombreux chefs-d’œuvre qui suivront.

Et afin de prolonger cette plongée dans la genèse de l’œuvre du cinéaste, TCM diffusera en complément les deux premiers court-métrages du maître : Day of the fight et Flying padre.

La programmation de Stanley Kubrick 

22.00 Fear and Desire (1953) HD INEDIT TV

(Fear and Desire), de Stanley Kubrick, avec Paul Mazursky et Frank Silvera

 

23.05 Day of the fight (1951)

(Day of the fight), de Stanley Kubrick, avec Douglas Edwards

 

23.20 Flying padre (1951)

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 12:35

Pour les 80 ans de la sortie de King Kong, TCM rend hommage au monstre le plus célèbre de l’histoire du cinéma, ainsi qu’à ses créateurs, Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack. Au programme : le film et ses suites, Le Fils de Kong et Monsieur Joe. Avec en prime, un autre film culte, La Chasse du Comte Zaroff, réalisé par la même équipe, et un documentaire sur Merian C. Cooper, personnage à la stature aussi impressionnante que sa créature !

King-Kong-2.jpg80 ans de King Kong

« King Kong c’est moi ! » avait coutume de dire le producteur et réalisateur Merian C. Cooper.  De fait, ce personnage hors du commun égale par sa démesure le mythique gorille géant tout droit sorti de son imagination. Ou plutôt de son inconscient, puisque l’histoire d’un monstre simiesque semant la panique dans New York lui est venue en rêve durant son sommeil ! Passionné par les singes depuis son enfance, Cooper était aussi un mordu d’aviation qui s’illustra comme pilote pendant la Première Guerre Mondiale avant de combattre les Bolchéviques aux côtés des Polonais par conviction anticommuniste.

C’est à cette époque qu’il rencontre un certain Ernest B. Schoedsack, reporter d’images pour la Croix-Rouge. Entre ces deux aventuriers naît une amitié, interrompue quand Cooper, capturé par les Soviétiques, atterrit dans un goulag. Heureusement, après une romanesque évasion, l’aviateur parvient à rejoindre New York où il reprend contact avec son camarade cinéaste. Bientôt, les deux hommes se retrouvent aux quatre coins du monde, dans des contrées reculées pour y tourner des documentaires saisissants, notamment le fameux Chang, dont les séquences spectaculaires réalisées dans la jungle thaïlandaise avec des singes, des tigres et des éléphants, préfigurent les images choc de King Kong.

Documentairs sur King Kong 

C’est sur la base de ces documentaires que Cooper est engagé par la RKO, studio naissant qui cultive le créneau des films de terreur. En 1931, lorsque Cooper lui présente un projet intitulé Kong, son patron David O’Selznick le rebaptise opportunément King Kong avant de lui donner le feu vert. Un défi risqué sachant que, si le thème des animaux fantastiques a déjà été exploité dans de nombreux films, le projet de Cooper s’avère beaucoup plus ambitieux. Mais outre l’énergie et le savoir-faire de son compère Schoedsack, Cooper peut compter sur le talent de collaborateurs soigneusement recrutés, notamment le romancier à succès Edgar Wallace, la scénariste Ruth Rose et surtout le génial Willis H. O’Brien, pionnier des effets spéciaux.

Quant à l’investissement financier colossal qu’exige le projet, il est atténué par une astuce : de nombreux décors du film, principalement la jungle reconstituée en studio, serviront en parallèle au tournage d’un autre film de terreur, La Chasse du Comte Zaroff, dont Cooper et Schoedsack assurent en parallèle la production et la réalisation ! Pendant huit mois, les deux hommes vont donc travailler à un rythme d’enfer, particulièrement Cooper qui ne se contente pas seulement d’assurer la production exécutive des deux films mais aussi de réaliser, aux côtés de Willis H. O’Brien, les séquences d’animation mettant en scène King Kong. Pour l’anecdote, les deux hommes, tous deux anciens lutteurs et boxeurs, m ettront à profit cette expérience du corps à corps, pour régler ensemble le fameux combat entre le gorille géant et le dinosaure, l’une des scènes les plus réussies du film !

Les King Kong

Sorti en premier, La Chasse du Comte Zaroff, fascinant film d’horreur dont le protagoniste est un détraqué qui traque du gibier humain, recueille un énorme succès, mais sans aucune mesure avec le triomphe de King Kong qui arrive sur les écrans en février 1933. Amputé de quelques scènes jugées trop sensuelles ou cruelles par les censeurs qui appliquent le fameux code Hays récemment mis en place, le film n’en subjugue pas moins les foules, y compris en Europe. Sauf en Allemagne où il est interdit, l’autorité nazie jugeant scandaleuse la mise en danger de l’héroïne, d’une blondeur Aryenne, par un singe à moitié humain qui s’apparente à leurs yeux aux races inférieures ! Ironiquement, on appr endra par la suite que King Kong était l’un des films favoris du Führer ! 

Logiquement, cette réussite commerciale entraîne une suite confiée à la même équipe, y compris le compositeur Max Steiner, dont la musique envoûtante et percutante est l’un des atouts majeurs du film. Problème : la RKO a décidé de diminuer le budget de moitié ! D’où la décision de Cooper, Schoedsack et Ruth Rose, leur scénariste, de réduire les scènes d’action au profit de la psychologie des personnages, notamment Carl Denham, l’intrépide cinéaste-aventurier, incarné par Robert Armstrong comme dans le premier volet. En revanche la blonde Fay Wray ne participe pas à cette nouvelle aventure, tout comme King Kong, bien sûr, tué à la fin de la précédente histoire par deux aviateurs qui, pou r l’anecdote, sont Cooper et Schoedsack apparaissant en caméo ! Comme son titre l’indique, Le Fils de Kong, met en scène le rejeton du monstre qui a tant terrorisé le public, mais avec un caractère moins teigneux qui vaudra à cette suite un moindre engouement malgré quelques scènes très spectaculaires.

Quinze ans plus tard, alors que la RKO est en quête d’une bonne affaire financière, l’idée vient de tourner un troisième épisode en le confiant aux créateurs originaux de King Kong. Entre temps, Merian C. Cooper a prospéré à Hollywood en devenant notamment l’un des producteurs favoris de John Ford, tandis qu’Ernest B. Schoedsack n’a tourné que des films mineurs. Tout deux sont retournés au front pendant la Seconde Guerre Mondiale et le second en est revenu presque aveugle, ce qui ne l’empêche pas de réaliser Monsieur Joe, dans lequel l’acteur Robert Armstrong reprend également du service pour ramener sur sa terre natale un gorille géant exploité et maltraité par des organisateurs de spectacles de catch. Willis H. O’Brien est également de la partie, épaulé par Ray Harryhausen, son fils spirituel, qui deviendra lui aussi un maître.

Si le film reçoit un accueil tiède du public, ses trucages très sophistiqués pour l’époque sont couronnés par un Oscar. Mais cette statuette n’empêchera la saga de s’interrompre, tandis que le premier épisode, ressorti dans une version enrichie des scènes jadis censurées, attire de nouveaux les foules pour s’imposer définitivement comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre du cinéma, et conserver toute sa magie jusqu’à aujourd’hui, malgré les progrès fabuleux des effets spéciaux. Le résultat d’une exceptionnelle alchimie créative que même Peter Jackson, malgré son génie, n’a pas réussi à surpasser dans son remake en 2005 !

Progammation des King Kong sur TCM

LUNDI 04 MARS

00.10 La Chasse du comte Zaroff (1932)

(The Most dangerous game), de Irving Pichel et Ernest B. Schoedsack, avec Joel McCrea et Leslie Banks

MARDI 05 MARS

23.35 King Kong (1933)

(King Kong), de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack, avec Fay Wray et Robert Armstrong

En complément:

Plan(s) Rapproché(s): King Kong (1933) 

par Arnaud Debrée  INEDIT TV

 

(Rediffusion le dimanche 24 mars à 20h40)

MERCREDI 06 MARS

00.00 Le Fils de Kong (1933)  HD INEDIT

(The Son of Kong), de Ernest B. Schoedsack, avec Robert Armstrong et Helen Mack

JEUDI 07 MARS

00.20 Monsieur Joe (1949) HD INEDIT

(Mighty Joe Young), de Ernest B. Schoedsack, avec Terry Moore et Ben Johnson

VENDREDI 08 MARS

00.20 Merian C. Cooper – l’Homme qui crée King Kong (2005)

(I’m King Kong !: The Exploits of Merian C. Cooper), Production TCM, documentaire de Christopher Bird et Kevin Brownlow

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 22:00

Le 13 mars sort au cinéma le nouveau film de Sam Raimi, Le Monde fantastique d’Oz, interprété par James Franco et Michelle Williams. Il s’agit du préquel de l’oeuvre mythique de 1939. A cette occasion TCM vous propose de redécouvrir ce grand classique avec l’inoubliable Judy Garland.

magicien-d-oz.jpg

Le classique du Magicien d'Oz 

Le Magicien d'Oz est adapté du roman éponyme de L.Franck Baum, fortement ancré dans la culture populaire américiane, le film est selon la Bibliothèque du Congrès Américan le film le plus vu dans le monde et est régulièrement classé parmi les dix plus grands films de l'histoire du cinéma ! Le Magicien d'Oz est également le film de tous les records : 4 metteurs en scène, 14 scénaristes, 124 nains et 2 Oscars !

20.40 Le Magicien d’Oz (1939) HD INEDIT

 (The Wizard of Oz), de Victor Fleming, avec Judy Garland et Frank Morgan

Une jeune orpheline, Dorothy Gale, est élevée par sa tante et son oncle dans une ferme du Kansas. Persécutée avec son chien Toto par la méchante Almira Gulch, Dorothy est emportée par une tornade dans le pays d'Oz.

 

EGALEMENT SUR TCM EN MARS :

 

Ø      LE CYCLE TENESSEE WILLIAMS : deux films tous les jeudis à partir de 20.40. Avec 7 films dont 5 en copie HD. Et journée spéciale le dimanche 11 mars.

A l’occasion du trentenaire de sa disparition, TCM lui rend hommage, avec une sélection de films habités par ses troubles obsessions, dont quelques monuments comme Un tramway nommé désirPoupée de chair….

 

Ø      PRENEZ LES COMMANDES DE TCM ! : Tous les samedis de mars à partir de 20.40.

A l’occasion du 80e anniversaire de la sortie de King Kong, film emblématique de la RKO, TCM rend hommage à ce studio culte en soumettant aux téléspectateurs une sélection de ses fleurons et en les laissant décider de la programmation !

 

Ø      LES DÉBUTS DE STANLEY KUBRICK : Pour la première fois à la télévision, TCM vous propose le premier long métrage réalisé par Stanley Kubrick, Fear and Desire.

 

Ø      LA SEMAINE KING KONG: Du 04 au 08 mars, pour les 80 ans de la sortie de King Kong, TCM rend hommage au monstre le plus célèbre de l’histoire du cinéma, ainsi qu’à ses créateurs, Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack.

 

Ø      LA SOIRÉE MUSIQUE ET CINÉMA : Le mardi 19 mars, TCM rend hommage à l’un des compositeurs contemporains les plus talentueux, Howard Shore, en vous proposant deux films, Panic Room et Philadelphia.

 

Ø      A ne pas manquer également ce mois ci, les nouveaux Plan(s) Rapproché(s) TCM :

 

Plan(s) Rapproché(s) : King Kong (1933)

Avec Arnaud Debrée

 

Plan(s) Rapproché(s): Docteur Jivago (1965)

Avec Arnaud Debrée

 

Plan(s) Rapproché(s) : Un tramway nommé désir (1951)

Avec Sophie Avon

 

Plan(s) Rapproché(s) : La Chatte sur un toit brulant (1958)

Avec Richard Brooks

 

Plan(s) Rapproché(s) : Les Moissons du ciel (1978)

Avec Damien Ziegler

 

Plan(s) Rapproché(s): Soudain l’été dernier (1959)

Avec Arnaud Debrée

 

Plan(s) Rapproché(s): L’Impossible monsieur bébé (1938)

Avec Vincy Thomas

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 13:59

Spirit AwardsCette année le 7ème art français sera doublement représenté aux Spirit Awards avec Amour de Michael Haneke et De rouille et d’os de Jacques Audiard nommés dans la catégorie meilleur film international

Les Spirit Awards

Loin des paillettes et des intrigues de la cérémonie des Oscars, les Spirit Awards revendiquent un esprit plus authentique, basé sur des seuls critères artistiques. Et, en pied de nez à la grand-messe glamour d’Hollywood, c’est la veille qu’ils remettent chaque année leurs trophées ! À suivre sur TCM en exclusivité ! Les grandes stars du cinéma seront présentes comme Hugh Jackman, Nicole Kidman, Bradley Cooper, Sigourney Weaver, Daniel Day Lewis ou encore Jessica Chastain.

L’année dernière c’est The Artist qui avait remporté le prix du Meilleur film étranger, cette année c’est Amour de Michael Haneke et De rouille et d’os de Jacques Audiard qui sont en compétition, et au vue des récentes récompenses (BAFTA pour Emmanuelle Riva, Golden Globe pour Michael Haneke ou encore Globe de Cristal pour Jacques Audiard) la France a toutes ses chances.

Qu’est-ce que la cérémonie des Spirit Awards ?

Comme Robert Redford avec son mythique Festival de Sundance, c’est par goût de cette authenticité que des cinéastes et des producteurs indépendants ont créé en 1985 une académie parallèle, composée de leurs pairs, qui sélectionne et couronne des films, acteurs ou réalisateurs selon des critères strictement artistiques, ce qui laisse évidemment plus de chances à des productions plus modestes que celles des grands studios. Symbole de cette philosophie : un trophée en plastique dont la silhouette est ironiquement ornée d’un lacet de chaussure… bref, d’un bout de ficelle !

 

Du coup, les Spirit Awards n’en sont que plus incontournables pour le cinéphile avisé, car outre l’intérêt d’y voir honorés des films souvent ignorés, ont peut aussi les considérer, après les Golden Globes, comme un autre indicateur de tendances pour le palmarès des Oscars !

Les nommés de l'édition 2013 des Spirit Awards

Meilleur film

·        Beasts of the Southern Wild
PRODUCERS: Michael Gottwald, Dan Janvey, Josh Penn

·        Bernie
PRODUCERS: Liz Glotzer, Richard Linklater, David McFadzean, Dete Meserve, Judd Payne, Celine Rattray, Martin Shafer, Ginger Sledge, Matt Williams

·        Keep the Lights On
PRODUCERS: Marie Therese Guirgis, Lucas Joaquin, Ira Sachs

·        Moonrise Kingdom
PRODUCERS: Wes Anderson, Jeremy Dawson, Steven Rales, Scott Rudin

·        Silver Linings Playbook
PRODUCERS: Bruce Cohen, Donna Gigliotti, Jonathan Gordon

 

Meilleur Réalisateur

·        WES ANDERSON – Moonrise Kingdom

·        JULIA LOKTEV – The Loneliest Planet

·        DAVID O. RUSSELL – Silver Linings Playbook

·        IRA SACHS – Keep the Lights On

·        BENH ZEITLIN – Beasts of the Southern Wild

 

Meilleur Scénario

·        WES ANDERSON & ROMAN COPPOLA – Moonrise Kingdom

·        ZOE KAZAN – Ruby Sparks

·        MARTIN McDONAGH – Seven Psychopaths

·        DAVID O. RUSSELL – Silver Linings Playbook

·        IRA SACHS and MAURICIO ZACHARIAS – Keep the Lights On

 

Meilleur Premier Film

·        Fill the Void
DIRECTOR: Rama Burshtein PRODUCER: Assaf Amir

·        Gimme the Loot
DIRECTOR: Adam Leon PRODUCERS: Dominic Buchanan, Natalie Difford, Jamund Washington

·        Safety Not Guaranteed
DIRECTOR/PRODUCER: Colin Trevorrow PRODUCERS: Derek Connolly, Stephanie Langhoff, Peter Saraf, Marc Turtletaub

·        Sound of My Voice
DIRECTOR: Zal Batmanglij PRODUCERS: Brit Marling, Hans Ritter, Shelley Surpin

·        The Perks of Being a Wallflower
DIRECTOR: Stephen Chbosky PRODUCERS: Lianne Halfon, John Malkovich, Russell Smith

 

Meilleur premier scénario

·        RAMA BURSHTEIN – Fill the Void

·        DEREK CONNOLLY – Safety Not Guaranteed

·        CHRISTOPHER FORD – Robot & Frank

·        RASHIDA JONES & WILL McCORMACK – Celeste and Jesse Forever

·        JONATHAN LISECKI – Gayby

 

Le Prix John Cassavetes

 

·        Breakfast With Curtis
WRITER/DIRECTOR/PRODUCER: Laura Colella

·        Middle of Nowhere
WRITER/DIRECTOR/PRODUCER: Ava DuVernay PRODUCERS: Howard Barish, Paul Garnes

·        Mosquita y Mari
WRITER/DIRECTOR: Aurora Guerrero PRODUCER: Chad Burris

·        Starlet
WRITER/DIRECTOR: Sean Baker PRODUCERS: Blake Ashman-Kipervaser, Kevin Chinoy, Patrick Cunningham, Chris Maybach, Francesca Silvestri

·        THE COLOR WHEEL
WRITER/DIRECTOR/PRODUCER: Alex Ross Perry WRITER: Carlen Altman

 

Meilleur premier rôle féminin

·    LINDA CARDELLINI – Return

·    EMAYATZY CORINEALDI – Middle of Nowhere

·    JENNIFER LAWRENCE – Silver Linings Playbook

·    QUVENZHANÉ WALLIS – Beasts of the Southern Wild

·    MARY ELIZABETH WINSTEAD – Smashed

 

 

Meilleur premier rôle masculin

·    JACK BLACK – Bernie

·    BRADLEY COOPER – Silver Linings Playbook

·    JOHN HAWKES – The Sessions

·    THURE LINDHARDT – Keep the Lights On

·    MATTHEW McCONAUGHEY – Killer Joe

·    WENDELL PIERCE – Four

 

Meilleur second rôle féminin

·        ROSEMARIE DeWITT – Your Sister’s Sister

·        ANN DOWD – Compliance

·        HELEN HUNT – The Sessions

·        BRIT MARLING – Sound of My Voice

·        LORRAINE TOUSSAINT – Middle of Nowhere

 

Meilleur second rôle masculin

·        MATTHEW McCONAUGHEY – Magic Mike

·        DAVID OYELOWO – Middle of Nowhere

·        MICHAEL PEÑ A- End of Watch

·        SAM ROCKWELL – Seven Psychopaths

·        BRUCE WILLIS – Moonrise Kingdom

 

Meilleur film international

·        Amour (France)
DIRECTOR: Michael Haneke

·        Once Upon a Time in Anatolia (Turkey)
DIRECTOR: Nuri Bilge Ceylan

·        Rust and Bone (France/Belgium)
DIRECTOR: Jacques Audiard

·        Sister (Switzerland)
DIRECTOR: Ursula Meier

·        War Witch (Democratic Republic of Congo)
DIRECTOR: Kim Nguyen

 

Meilleure Photographie

·        YONI BROOK – Valley of Saints

·        LOL CRAWLEY – Here

·        BEN RICHARDSON – Beasts of the Southern Wild

·        ROMAN VASYANOV – End of Watch

·        ROBERT YEOMAN – Moonrise Kingdom

 

Meilleur Documentaire

·        How to Survive a Plague
DIRECTOR: David France PRODUCERS: David France, Howard Gertler

·        Marina Abromović The Artist is Present
DIRECTOR: Matthew Akers PRODUCERS: Maro Chermayeff, Jeff Dupre

·        The Central Park Five
DIRECTORS/PRODUCERS: Ken Burns, Sarah Burns, David McMahon

·        The Invisible War
DIRECTOR: Kirby Dick PRODUCERS: Tanner King Barklow, Amy Ziering

·        The Waiting Room
DIRECTOR/PRODUCER: Peter Nicks PRODUCERS: Linda Davis, William B. Hirsch

 

Prix Robert Altman

·        Starlet
 DIRECTOR: Sean Baker
CASTING DIRECTOR: Julia Kim
ENSEMBLE CAST: Dree Hemingway, Besedka Johnson, Karren Karagulian, Stella Maeve, James Ransone

 

Prix Piaget

·        ALICIA VAN COUVERING producer of Nobody Walks

·        MYNETTE LOUIE producer of Stones in the Sun

·        DERRICK TSENG producer of Prince Avalanche

 

Prix SOMEONE TO WATCH

·        DAVID FENSTER director of Pincus

·        ADAM LEON director of Gimme the Loot

·        REBECCA THOMAS director of Electrick Children

 

Prix STELLA ARTOIS

·  LUCIEN CASTAING-TAYLOR AND VÉ RÉ NA PARAVEL, directors of Leviathan

·  PETER NICKS, director of The Waiting Room

·  JASON TIPPET & ELIZABETHMIMS, directors of Only the Young  

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 11:51

Die-Hard-5.jpgLa sortie du 5e opus de Die Hard ne nous rajeunit pas, et Bruce Willis non plus. Et dire que le premier de la série, appelé en français Piège de cristal, est sorti en 1988, il y a 25 ans.

 

Die Hard : une belle journée pour mourir

 

C'est donc bien plus âgé que John McClane, incarné par Bruce Willis, fait son retour. Dans Die Hard : une belle journée pour mourir, le héros se rend en Russie pour libérer son fils emprisonné. Il y apprend son fiston est un agent de la CIA hautement qualifié qui doit empêcher un vol d'armes nucléaires et tous les deux doivent affronter la mafia russe et un puissant ennemi russe qui menace la paix et qui veut déclencher une guerre imminente. Le scénario semble un peu classique. On ne peut pas dire que le réalisateur John Moore ait fait dans l'originalité : l'agent de la CIA qui lutte contre un ennemi russe qui veut se procurer une arme nucléaire, est un classique de l'époque de la guerre froide. Mais les bonnes recettes fonctionnent toujours, si l'action et un peu de rigolade sont au rendez-vous. Le public attend bien sûr Bruce Willis au tournant.

 

Die Hard : la fin d'une saga?

 

Les sagas de films semblent véritablement être devenues à la mode et il faut dire qu'elles se multiplient sacrément. On se souvient de Rocky qui a persévéré jusqu'au 6e épisode, alors même que l'histoire était très pauvre, et de Terminator qui a connu son 3e volet. Plus récemment, Jason Bourne a démontré qu'il savait faire dans la saga même sans Matt Damon. Et on ne saurait bien entendu citer les Spiderman et leur remake, les Batman bien entednu et, la star des sagas, le fameux 007. De son côté, Bruce Willis sort le 6e volet de la saga Die Hard. Les résultats au box-office de ce nouveau Die Hard indiqueront sans doute s'il y en aura un 6e, ou pas.

 

Die Hard : le rappel

 

Mais, l'air de rien, voilà un bon moment que Bruce Willis est sur le marché du cinéma américain et mondial et il faut bien dire qu'il ne se fait plus tout jeune. Il l'est toutefois encore assez pour assurer encore un autre film d'action aux explosions spectaculaires. Mais la production a bien compris que Bruce Willis devait préparer sa succession. Il faut se rappeler que Die Hard, le premier, appelé en français Piège de cristal, date de 1988, il y a 25 ans. C'est dire à quel point la saga a la vie plus longue qu'on ne le croit. Le risque pour ce nouveau Die Hard, après 58 minutes pour vivre en 1990, Une journée en enfer en 1995, et Retour en enfer douze ans plus tard, en 2007.

 

Voir ci-dessous la bande annonce de Die Hard, Une belle journée pour mourir.

Die Hard : Belle journée pour mourir
Vidéo sponsorisée

 

 

Misha Uzan - Lumières du Monde et Citizenkane.fr

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 17:41

On sait que le cinéma a entrepris de reprendre tous les grands classiques, tous les grands héros et tous les grands contes sur grand écran. Après Spiderman, Batman et Le Seigneur des anneaux, c'est cette fois Hansel et Gretel qui est adapté au cinéma.

 

Hansel-et-Getel.jpgHansel et Gretel au cinéma

 

Qui ne connaît pas Hansel et Gretel. Et pourtant, pas sûr qu'on se rappelle tous de l'histoire, de la fin, et des détails. L'autre grand duo après Christian et Iseut, Starsky et Hutch, Castle et Becket (J) arrive au cinéma. Et c'est même l'acteur du dernier Bourne, qui se colle au rôle du garçon.

 

Le scénario d'Hansel et Gretel

 

Liés par le sang, Hansel et Gretel ont aujourd’hui soif de vengeance, et ils s’en donnent à cœur joie. Pourtant, sans le savoir, ils sont désormais victimes d’une menace bien plus grande que leurs ennemis : leur passé.

 

Rappelons-nous Hansel et Gretel

 

Hansel et Gretel ou Jeannot et Margot1 en français, est un conte populaire figurant parmi ceux recueillis par les frères Grimm dans le premier volume des Contes de l'enfance et du foyer (Kinder- und Hausmärchen, 1812, n° KHM 15).

Le conte, l'un des plus célèbres parmi les contes merveilleux, met en scène un frère et une sœur perdus dans la forêt par leur parents et qui, ensuite, se retrouvent aux prises avec une sorcière anthropophage.

Dans son ensemble, Hansel et Gretel est étroitement lié au Petit Poucet. Les deux contes semblent réminiscents, notamment, d'un épisode de l'Odyssée d'Homère, dans lequel Ulysse et ses compagnons se retrouvent face au cyclope Polyphème.

A présent, une nouvelle version sort au cinéma le 6 mars 2013.

Voir la vidéo ci-dessous.

 

 

 

Hansel & Gretel : Witch Hunters
Vidéo sponsorisée

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 14:27

Tennessee-Williams.jpgPour commémorer le trentenaire de la disparition du cinéaste TENNESSEE WILLIAMS, la chaîne des films classiques diffuse deux films tous les jeudis de mars à partir de 20h40 et une journée spéciale le dimanche 31. 7 Films dont 5 en copies HD.

Tennesse Williams : un génir de la dramaturgie

Immense dramaturge, Tennessee Williams est aussi l’un des auteurs dont les œuvres ont été le plus portées à l’écran. À l’occasion du trentenaire de sa disparition, TCM lui rend hommage, avec une sélection de films habités par ses troubles obsessions, dont quelques monuments comme Un tramway nommé désirPoupée de chairLa Chatte sur un toit brûlant et Soudain l’été dernier.

Depuis ses origines, le cinéma ne se prive pas de puiser ses intrigues dans la littérature. Et si les romans et nouvelles exigent souvent un travail d’adaptation conséquent, les pièces de théâtre sont du pain bénit pour les scénaristes chargés de la transposition puisque dialogues et dramaturgie sont déjà sur le papier. A fortiori quand ils ont le souffle du génie de Tennessee Williams, l’un des auteurs les plus portés à l’écran avec 16 adaptations, soit environ la moitié de son œuvre théâtrale.

Tennesse Williams : au théâtre et au cinéma

Paradoxalement, c’est pourtant à partir d’un scénario de cinéma refusé par la MGM que Williams est devenu un auteur de théâtre reconnu ! En 1943, ce natif du Mississippi, âgé de 32 ans et titulaire d’un diplôme de journalisme, habite à New York où il tente désespérément de vivre de la littérature. Travaillant le jour comme barman ou portier, il écrit la nuit des pièces qui passent inaperçu. Jusqu’au jour où son agent lui décroche un job : adapter pour Hollywood un roman à succès. Peu intéressé par l’histoire, il la revisite à sa sauce pour aboutir à un résultat tellement différent de l’œuvre d’origine que le studio le congédie. Mais Tennessee, de son vrai prénom Thomas, n’a pas perdu son temps puisque son scénario deviendra une pièce, La Ménagerie de verre, avec laquelle il obtiendra la célébrité.

Summum de la revanche, cinq ans plus tard, cette même pièce sera portée à l’écran ! Mais entre temps l’auteur a multiplié les succès au théâtre, notamment avec son plus grand chef-d’œuvre, Un tramway nommé désir qui deviendra dans la foulée un classique du cinéma réalisé par Elia Kazan, avec Vivien Leigh et Marlon Brando. Violence physique et morale, sexualité trouble, angoisse de la solitude, mensonges et faux-semblants : dans son film, Kazan traite à la perfection les thèmes de prédilection de Tennessee Williams. Autant d’obsessions névrotiques issues d’un passé d’une lourdeur extrême : père absent, alcoolique, joueur et violent, mère soumise et terrorisée, sœur schizophrène qui a subi une lobotomie, et l’auteur lui-même qui, après avoir découvert son homosexualité à la puberté, s’est enfermé dans son secret vécu comme honteux. Le tout enveloppé par la moiteur poisseuse de sa terre natale, le Sud des États-Unis, dont il a fait son décor de prédilection.

La souffrance de Tennessee Williams

Rongé par la dépression, dépendant aux anxiolytiques, Tennessee Williams écrira toute sa vie pour atténuer sa souffrance intérieure. D’où l’intensité dramatique qui habite ses personnages et son affection pour les individus atypiques, tourmentés et rejetés par une société avide de conformisme. Son génie, parfaitement retranscrit à l’écran par Elia Kazan, c’est aussi de décrire un univers sordide et désespéré avec un lyrisme et une poésie improbables, alchimie qui constitue l’essence de son style. Dans Poupée de chair, basé sur le seul scénario original de l’auteur et réalisé par le même Elia Kazan, on retrouve également ce mélange de grâce e t de souffrance morale, à travers le calvaire d’un homme mûr, incarné par Karl Malden, frustré de ne pas pouvoir consommer son mariage avec une suave adolescente.

À l’inverse, dans La Chatte sur un toit brûlant, c’est une épouse, incarnée par Elizabeth Taylor, qui vit les affres de la frustration quand son mari dépressif et alcoolique, interprété par Paul Newman, délaisse son devoir conjugal. Dans ce film magnétique, tout comme Elia Kazan, mais à sa manière, Richard Brooks, parvient parfaitement à restituer l’univers trouble de l’auteur. Et Joseph Mankiewicz ne sera pas en reste avec son traitement magistral de Soudain l’été dernier dans lequel Katharine Hepburn tente de faire lobotomiser sa nièce, jouée par Elizabeth Taylor, en la prétendant folle. Une intrigue qui fait clairement référence au vécu de Tennessee Williams, tout comme la neurasthénie de la star alcoolique et droguée incarnée par Geraldine Page dans Doux oiseau de jeunesse, de Richard Brooks, aux côtés d’un Paul Newman dont le personnage de gigolo suinte l’arrivisme et l’hypocrisie.

La solitude et la frustration d’une star vieillissante, c’est aussi le thème du Visage du plaisir dans lequel Vivien Leigh, en voyage à Rome, succombe au charme juvénile d’un gigolo italien incarné par Warren Beatty. Quant à la veuve éplorée sublimement interprétée par Anna Magnani dans La Rose Tatouée, c’est la découverte posthume des infidélités de son mari qui lui fait rompre son serment de chasteté en la jetant voluptueusement dans les bras de Burt Lancaster, sexy en diable dans son rôle de camionneur. Autant de personnages puissants et complexes qui sont pour les acteurs de véritables cadeaux, avec des scènes et des répliques cultes étudiées dans toutes les écoles d’art dramati que. D’ailleurs, est-ce un hasard si la plupart des œuvres de l’auteur adaptées au cinéma ont valu à leurs interprètes les honneurs des Oscars ? Presque systématiquement nominés, ils ont souvent été couronnés, comme Vivien Leigh et Anna Magnani, respectivement pour Un tramway nommé désir et La Rose Tatouée, sans oublier Katharine Hepburn et Elizabeth Taylor, tellement impossibles à départager dans Soudain l’été dernier que chacune a reçu une statuette !   

PROGRAMMATION du CYCLE de Tennessee Williams

JEUDI 07 MARS

20.40  Un tramway nommé Désir (1951)– version restaurée HD INEDIT„

(A streetcar named Desire), de Elia Kazan, avec Marlon Brando et Vivien Leigh

22.40  Le Visage du plaisir (1961) Â„

(The Roman spring of Mrs Stone), de Jose Quintero, avec Warren Beatty et Vivien Leigh

JEUDI 14 MARS

20.40 La Chatte sur un toit brûlant (1958) HD INEDIT„

 (Cat on a hot tin roof), de Richard Brooks, avec Elizabeth Taylor et Paul Newman

22.25 La Rose tatouée (1955)

 (The Rose tattoo), de Daniel Mann, avec Burt Lancaster et Anna Magnani

JEUDI 21 MARS

20.40 Soudain l’été dernier (1959) HD„

(Suddenly, last summer), de Joseph L. Mankiewicz, avec Elizabeth Taylor et Katharine Hepburn

22.30 La Poupée de chair (1956) HD INEDIT„

(Baby Doll), de Elia Kazan, avec Karl Malden et Carroll Baker

 

En complément:

00:25 L’interview TCM: Elia Kazan (2012)

 

JEUDI 28 MARS

20.40 Doux oiseau de jeunesse (1962) HD INEDIT„

(Sweet bird of youth), de Richard Brooks, avec Paul Newman et Geraldine Page

22.35 Un tramway nommé Désir (1951) – version restauréeHD INEDIT„

(A streetcar named Desire), de Elia Kazan, avec Marlon Brando et Vivien Leigh

JOURNEE SPECIALE

DIMANCHE 31 MARS

11.15 Doux oiseau de jeunesse (1962) HD INEDIT„

(Sweet bird of youth), de Richard Brooks, avec Paul Newman et Geraldine Page

13.10 Soudain l’été dernier (1959) HD„

(Suddenly, last summer), de Joseph L. Mankiewicz, avec Elizabeth Taylor et Katharine Hepburn

15.05 Un tramway nommé Désir (1951)– version restaurée HD INEDIT„

(A streetcar named Desire), de Elia Kazan, avec Marlon Brando et Vivien Leigh

17.05 La Rose tatouée (1955)

(The Rose tattoo), de Daniel Mann, avec Burt Lancaster et Anna Magnani

19.00  Le Visage du plaisir (1961) Â„

(The Roman spring of Mrs Stone), de Jose Quintero, avec Warren Beatty et Vivien Leigh

20.40 La Chatte sur un toit brûlant (1958) HD INEDIT„

 (Cat on a hot tin roof), de Richard Brooks, avec Elizabeth Taylor et Paul Newman

22.25 La Poupée de chair (1956) Â„HD INEDIT„

(Baby Doll), de Elia Kazan, avec Karl Malden et Carroll Baker

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 12:39

Spirit-Awards.jpgLa chaîne des films classiques TCM diffusera en exclusivité et en direct la cérémonie des Spirit Awards le dimanche 24 février à 5.00. Cette année Amour de Michael Haneke est nommé pour le film international

Qu'est-ce que les Spirit Awards? 

Loin des paillettes et des intrigues de la cérémonie des Oscars, les Spirit Awards revendiquent un esprit plus authentique, basé sur des seuls critères artistiques. Et, en pied de nez à la grand-messe glamour d’Hollywood, c’est la veille qu’ils remettent chaque année leurs trophées ! À suivre sur TCM en exclusivité ! Les grandes stars du cinéma seront présentes comme Hugh Jackman, Nicole Kidman, Bradley Cooper, Sigourney Weaver, Daniel Day Lewis ou encore Jessica Chastain.

D’accord, avec son parterre de stars étincelantes et ses présentateurs hilarants, la cérémonie des Oscars est un spectacle réjouissant. Et même si l’on sait que son palmarès est souvent le fruit d’un lobbying actif et coûteux, on ne peut pas nier qu’il soit relativement cohérent. Mais ce rituel fastueux n’en exhale pas moins un parfum de superficialité qui ne peut qu’agacer le pur cinéphile, amateur d’authenticité.

Les grandes stars des Spirit Awards

Comme Robert Redford avec son mythique Festival de Sundance, c’est par goût de cette authenticité que des cinéastes et des producteurs indépendants ont créé en 1985 une académie parallèle, composée de leurs pairs, qui sélectionne et couronne des films, acteurs ou réalisateurs selon des critères strictement artistiques, ce qui laisse évidemment plus de chances à des productions plus modestes que celles des grands studios. Symbole de cette philosophie : un trophée en plastique dont la silhouette est ironiquement ornée d’un lacet de chaussure… bref, d’un bout de ficelle !

Rien d’intégriste cependant dans cette démarche. Si la cérémonie qui se déroule espièglement la veille des Oscars à Santa Monica affiche un décorum volontairement dépouillé, elle ne verse pas systématiquement dans le style « art et essai » ou les productions fauchées. Témoin les récents lauréats comme The Artist ou Black Swan, également célébrés par les Oscars. La preuve que ces Spirit Awards ne cherchent pas systématiquement à s’en démarquer mais plutôt à fonctionner en toute liberté, hors l’emprise des majors qui, même si elles n’imposent plus depuis longtemps les règles du jeu, essaient toujours de tirer les ficelles en coulisses.

TCM diffuse les Spirit Awards

Du coup, les Spirit Awards n’en sont que plus incontournables pour le cinéphile avisé, car outre l’intérêt d’y voir honorés des films souvent ignorés, ont peut aussi les considérer, après les Golden Globes, comme un autre indicateur de tendances pour le palmarès des Oscars !

TCM c’est la chaîne du grand cinéma avec de grands films, de grands acteurs, de grandes histoires, de grands moments de suspense, de rire et de plaisir. Avec une programmation de films toujours plus récents et acquis auprès des grands studios américains et européens, TCM c'est plus de 100 films par mois qui vous emmènent, à chaque instant, dans un univers infini d’émotions à découvrir et à partager.

Spirit Awards : Les nommés de cette édition 2013 :

Meilleur film

·        Beasts of the Southern Wild
PRODUCERS: Michael Gottwald, Dan Janvey, Josh Penn

·        Bernie
PRODUCERS: Liz Glotzer, Richard Linklater, David McFadzean, Dete Meserve, Judd Payne, Celine Rattray, Martin Shafer, Ginger Sledge, Matt Williams

·        Keep the Lights On
PRODUCERS: Marie Therese Guirgis, Lucas Joaquin, Ira Sachs

·        Moonrise Kingdom
PRODUCERS: Wes Anderson, Jeremy Dawson, Steven Rales, Scott Rudin

·        Silver Linings Playbook
PRODUCERS: Bruce Cohen, Donna Gigliotti, Jonathan Gordon

 

Meilleur Réalisateur

·        WES ANDERSON – Moonrise Kingdom

·        JULIA LOKTEV – The Loneliest Planet

·        DAVID O. RUSSELL – Silver Linings Playbook

·        IRA SACHS – Keep the Lights On

·        BENH ZEITLIN – Beasts of the Southern Wild

 

Meilleur Scénario

·        WES ANDERSON & ROMAN COPPOLA – Moonrise Kingdom

·        ZOE KAZAN – Ruby Sparks

·        MARTIN McDONAGH – Seven Psychopaths

·        DAVID O. RUSSELL – Silver Linings Playbook

·        IRA SACHS and MAURICIO ZACHARIAS – Keep the Lights On

 

Meilleur Premier Film

·        Fill the Void
DIRECTOR: Rama Burshtein PRODUCER: Assaf Amir

·        Gimme the Loot
DIRECTOR: Adam Leon PRODUCERS: Dominic Buchanan, Natalie Difford, Jamund Washington

·        Safety Not Guaranteed
DIRECTOR/PRODUCER: Colin Trevorrow PRODUCERS: Derek Connolly, Stephanie Langhoff, Peter Saraf, Marc Turtletaub

·        Sound of My Voice
DIRECTOR: Zal Batmanglij PRODUCERS: Brit Marling, Hans Ritter, Shelley Surpin

·        The Perks of Being a Wallflower
DIRECTOR: Stephen Chbosky PRODUCERS: Lianne Halfon, John Malkovich, Russell Smith

 

Meilleur premier scénario

·        RAMA BURSHTEIN – Fill the Void

·        DEREK CONNOLLY – Safety Not Guaranteed

·        CHRISTOPHER FORD – Robot & Frank

·        RASHIDA JONES & WILL McCORMACK – Celeste and Jesse Forever

·        JONATHAN LISECKI – Gayby

 

Le Prix John Cassavetes

 

·        Breakfast With Curtis
WRITER/DIRECTOR/PRODUCER: Laura Colella

·        Middle of Nowhere
WRITER/DIRECTOR/PRODUCER: Ava DuVernay PRODUCERS: Howard Barish, Paul Garnes

·        Mosquita y Mari
WRITER/DIRECTOR: Aurora Guerrero PRODUCER: Chad Burris

·        Starlet
WRITER/DIRECTOR: Sean Baker PRODUCERS: Blake Ashman-Kipervaser, Kevin Chinoy, Patrick Cunningham, Chris Maybach, Francesca Silvestri

·        THE COLOR WHEEL
WRITER/DIRECTOR/PRODUCER: Alex Ross Perry WRITER: Carlen Altman

 

Meilleur premier rôle féminin

·    LINDA CARDELLINI – Return

·    EMAYATZY CORINEALDI – Middle of Nowhere

·    JENNIFER LAWRENCE – Silver Linings Playbook

·    QUVENZHANÉ WALLIS – Beasts of the Southern Wild

·    MARY ELIZABETH WINSTEAD – Smashed

 

 

Meilleur premier rôle masculin

·    JACK BLACK – Bernie

·    BRADLEY COOPER – Silver Linings Playbook

·    JOHN HAWKES – The Sessions

·    THURE LINDHARDT – Keep the Lights On

·    MATTHEW McCONAUGHEY – Killer Joe

·    WENDELL PIERCE – Four

 

Meilleur second rôle féminin

·        ROSEMARIE DeWITT – Your Sister’s Sister

·        ANN DOWD – Compliance

·        HELEN HUNT – The Sessions

·        BRIT MARLING – Sound of My Voice

·        LORRAINE TOUSSAINT – Middle of Nowhere

 

Meilleur second rôle masculin

·        MATTHEW McCONAUGHEY – Magic Mike

·        DAVID OYELOWO – Middle of Nowhere

·        MICHAEL PEÑ A- End of Watch

·        SAM ROCKWELL – Seven Psychopaths

·        BRUCE WILLIS – Moonrise Kingdom

 

Meilleur film international

·        Amour (France)
DIRECTOR: Michael Haneke

·        Once Upon a Time in Anatolia (Turkey)
DIRECTOR: Nuri Bilge Ceylan

·        Rust and Bone (France/Belgium)
DIRECTOR: Jacques Audiard

·        Sister (Switzerland)
DIRECTOR: Ursula Meier

·        War Witch (Democratic Republic of Congo)
DIRECTOR: Kim Nguyen

 

Meilleure Photographie

·        YONI BROOK – Valley of Saints

·        LOL CRAWLEY – Here

·        BEN RICHARDSON – Beasts of the Southern Wild

·        ROMAN VASYANOV – End of Watch

·        ROBERT YEOMAN – Moonrise Kingdom

 

Meilleur Documentaire

·        How to Survive a Plague
DIRECTOR: David France PRODUCERS: David France, Howard Gertler

·        Marina Abromović The Artist is Present
DIRECTOR: Matthew Akers PRODUCERS: Maro Chermayeff, Jeff Dupre

·        The Central Park Five
DIRECTORS/PRODUCERS: Ken Burns, Sarah Burns, David McMahon

·        The Invisible War
DIRECTOR: Kirby Dick PRODUCERS: Tanner King Barklow, Amy Ziering

·        The Waiting Room
DIRECTOR/PRODUCER: Peter Nicks PRODUCERS: Linda Davis, William B. Hirsch

 

Prix Robert Altman

·        Starlet
 DIRECTOR: Sean Baker
CASTING DIRECTOR: Julia Kim
ENSEMBLE CAST: Dree Hemingway, Besedka Johnson, Karren Karagulian, Stella Maeve, James Ransone

 

Prix Piaget

·        ALICIA VAN COUVERING producer of Nobody Walks

·        MYNETTE LOUIE producer of Stones in the Sun

·        DERRICK TSENG producer of Prince Avalanche

 

Prix SOMEONE TO WATCH

·        DAVID FENSTER director of Pincus

·        ADAM LEON director of Gimme the Loot

·        REBECCA THOMAS director of Electrick Children

 

Prix STELLA ARTOIS

·  LUCIEN CASTAING-TAYLOR AND VÉ RÉ NA PARAVEL, directors of Leviathan

·  PETER NICKS, director of The Waiting Room

·  JASON TIPPET & ELIZABETHMIMS, directors of Only the Young            

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 16:20

Cloud-Atlas-Tom-Hanks.jpgCloud Atlas est le dernier film avec le géant des films dramatiques américains : Tom Hanks. Il sera sur les écrans français le 13 mars 2013 prochain. Découvrez la bande annonce en exclusivité.

La bande annonce de Cloud Atlas

 

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Les acteurs de Cloud Atlas

Le film réunit les acteurs et comédiens que sont Tom Hanks, la belle Halle Berry, mais aussi Jim Broadbent, Hugo Weaving, Jim Sturgess, Doona Bae, Ben Whishaw, James D'Arcy, Zhou Xun, Keith David, Susan Sarandon et  également le comédien britannique Hugh Grant.

Si le film réunit autant de grandes figures, c'est parce que chacun de ces acteurs campe sur plusieurs rôles car les intrigues du film se déroulent à différentes époques. CLOUD ATLAS montre comment les décisions prises par des individus, et leurs conséquences, peuvent avoir des résonances entre elles à travers le passé, le présent et l'avenir.

Cloud Atlas et l'effet papillon

L'histoire de Cloud Atlas fait un peu penser à celle de L'effet papillon, lorsqu'un seul petit acte peut tout changer. On peut penser aussi de façon générale à tous les films qui traitent du passé et du futur, à commencer par le légendaire Retour vers le futur. Le film mêle action, suspense et histoire d'amour : un tueur devient un héros, tandis qu'un seul acte de générosité suffit à entraîner des conséquences pendant plusieurs siècles et à inspirer une révolution dans un avenir lointain.

 

Cloud Atlas sera la grande sortie du début du printemps, un peu en avance.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 10:26

Lucille-Ball.jpgConnaissez-vous l'actrice Lucille Ball? C'est l'occasion de la découvrir tous les soirs de février dès minuit sur TCM, la chaîne des films classiques. 21 films dont 11 encore inédits à la télévision seront diffusés.

Lucille Ball : Queen of the B’s

Avant de devenir l’impératrice de la sitcom grâce au fameux I Love Lucy, Lucille Ball fut aussi une reine des séries B dans les années 40. Une première carrière mal connue des cinéphiles d’aujourd’hui, mais riche en heureuses surprises comme en témoigne une brochette de films savoureux sélectionnés par TCM. 

« Vous perdez votre argent, votre fille n’a aucun talent » avait écrit la directrice d’une école d’art dramatique de New York à la mère de Lucille Ball. Renvoyée, la future actrice, n’en est pas moins devenue une légende de la télévision américaine grâce à I Love Lucy,sitcom culte qui triompha dans les années 50 et reste toujours aujourd’hui de l’autre côté de l’Atlantique un monument cathodique. En réalité, la jeune Lucille, provinciale et originaire d’une famille modeste, se sentait juste mal à l’aise parmi ses congénères plus privilégiées, notamment l’une d’entre elles, une certaine Bette Davis dont le charisme et le talent éclipsaient celu i des autres…

Qui était Lucille Ball?

Moins flamboyante que sa gloire télévisuelle, la carrière de Lucille Ball au cinéma n’en est pas moins un autre camouflet pour la directrice évoquée plus haut. Car entre le début des années 30 et la fin des années 40, elle y a trouvé un franc succès en tournant une flopée de séries B qui lui ont valu le surnom de « Queen of the B’s » (les anglophones apprécieront le jeu de mots). Et en interprétant une large palette de rôles, la future diva de sitcom a également démontré qu’elle pouvait aborder tous les registres. 

Aidée par un physique de pin-up, Lucille Ball commence à 18 ans une carrière de modèle dans la mode et la publicité, devenant notamment l‘égérie des cigarettes Chesterfield. De quoi attirer peu à peu l’attention de la RKO qui lui confie des petits rôles, notamment dans Le Danseur du dessus, avec Fred Astaire et Ginger Rogers.  Petit à petit, l’oiseau fait son nid avant de déployer ses ailes en excellant dans Panique à l’hôtel, le classique des Marx Brothers. Elle fait également rire avec Vacances payées, « screwball comedy » dans laquelle elle donne la réplique à Ginger Rogers dont elle est devenue l’amie en coulisses. Quant à l’humour cocasse de The Affairs of Annabel et Annabel Takes a Tour,dont elle est la vedette, il lui donne l’occasion d’exprimer pleinement son tempérament pétulant.

La comédienne Lucille Ball

Ce qui ne l’empêche pas de se faire apprécier aussi dans Dance, girl, dance, délicate comédie dramatique musicale dont elle partage l’affiche avec Maureen O’Hara. Peu après, sur le plateau de Too Many Girls, une autre comédie musicale, débute sa fameuse idylle avec Desi Arnaz, acteur cubain dont elle partagera la vie, souvent de manière orageuse, pendant plus de vingt ans. Classée comique par la RKO, elle n’en est pas moins sollicitée pour des films noirs (Panama Lady), d’aventure (Quels seront les cinq ?) et de guerre (The Marines Fly High), mais on la sent malgré tout plus à son affaire dans On ne roule pas sa femme, piquante comédie où elle se fait passer pour une brûla nte beauté latino.   

Pourtant, c’est dans un drame poignant, La Poupée brisée, qu’elle trouve le rôle dont elle se dira la plus fière de sa toute carrière, celui d’une odieuse danseuse de cabaret qui persécute moralement un admirateur, incarné par Henry Fonda, jusqu’au jour où un accident qui la rend infirme vient bouleverser la donne. De quoi briguer une nomination aux Oscars que l’Académie lui refuse, sans doute par mépris pour la série B, genre qui à l’époque, n’a pas encore acquis ses lettres de noblesse. Paradoxalement, c’est ce point d’orgue artistique qui amorce le déclin précoce de sa carrière cinématographique… 

Quelques années plus tard, en 1949, malgré une prestation remarquée dans La Vie Facile, drame noir de Jacques Tourneur avec Victor Mature en vedette, Lucille Ball continue de végéter au cinéma. Comprenant que son avenir est ailleurs, elle prend alors son destin en main en créant sa propre compagnie, Desilu,pour produireI Love Lucy. Avec Desi Arnaz, elle dépasse alors la gloire d’un autre couple de stars, Jim et Marian Jordan qui triomphent à la radio dans le feuilleton conjugal Fibber McGee and Molly. Est-ce en tournant avec euxdans Look Who’s Laughing que l’idée lui est venue de transposer cette formule gagnante à la télévision ? En tout cas, avec ce rebond fabuleux, elle a pu se consoler de ne jamais être entrée dans la cour des grands du cinéma, échec qu’elle imputait à la RKO, coupable à ses yeux d’avoir sous-estimé son talent. Ce qui laisse penser qu’à la fin des années 50, quand sa compagnie a racheté le studio, alors au bord de la liquidation, il y avait dans ce geste un parfum de revanche !

 

FILMS DE L’INTEGRALE de Lucille Ball en FEVRIER

La Vie facile (1949)

(Easy living), de Jacques Tourneur, avec Victore Mature et Lucille Ball

Vacances payées (1938) Â„

(Having wonderful time), de Alfred Santell, avec Ginger Rogers et Lucille Ball

Panique à l’hôtel (1938) HD„

(Room service), de William A. Seiter, avec les Marx Brothers et Lucille Ball

Quels seront les cinq ? (1939) Â„

(Five came back), de John Farrow, avec Chester Morris et Lucille Ball

La Vallée du soleil (1942) Â„

(Valley of the sun), de George Marshall, avec Lucille Ball et James Craig

Dance, girl, dance (1940) Â„

(Dance, girl, dance), de Dorothy Azner, avec Maureen O’Hara et Lucille Ball

The Affairs of Annabel (1938) INEDIT TV

(The Affairs of Annabel), de Benjamin Stoloff, avec Lucille Ball et Jack Oakie

Annabel takes a tour (1938) INEDIT TV

(Annabel takes a tour), de Lew Landers, avec avec Lucille Ball et Jack Oakie

Beauty for the asking (1939) INEDIT TV

(Beauty for the asking), de Glenn Tryon, avec Lucille Ball et Patric Knowles

La Poupée brisée (1942)

(The Big street), de Irving Reis, avec Henry Fonda et Lucille Ball

Son patron et son matelot (1941)INEDIT TV

(A girl, a guy, and a gob), de Richard Wallace, avec George Murphy et Lucille Ball

Go chase yourself (1938) INEDIT TV

(Go chase yourself), de Edward F. Cline, avec Joe Penner et Lucile Ball

Look who’s laughing (1941)INEDIT TV

(Look who’s laughing), de Allan Dwan, avec Edgar Bergen et Lucille Ball

The Marines fly high (1940)INEDIT TV

(The Marines fly high), de Benjamin Stoloff et George Nichols Jr., avec Richard Dix et Lucille Ball

Ma femme en feu (1938) INEDIT TV

(Next time I marry), de Garson Kanin, avec Lucille Ball et James Ellison

Panama Lady (1939)INEDIT TV

(Panama Lady), de Jack Hively, avec Lucille Ball et Allan Lane

Seven days’ leave (1942)

(Seven days’ leave), de Tim Whelan, avec Victor Mature et Lucille Ball

 

Twelve crowded hours (1939)

(Twelve crowded hours), de Lew Landers, avec Richard Dix et Lucille Ball

That’s right - you’re wrong (1939) INEDIT TV

(That’s right - you’re wrong), de David Butler, avec Kay Kyser et Adolphe Menjou

Too many girls (1940)INEDIT TV

(Too many girls), de George Abbott, avec Lucile Ball et Richard Carlson

On ne roule pas sa femme (1940)

(You can’t fool your wife), de Ray McCarey, avec Lucille Ball et James Ellison

 

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