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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 01:32
 
 
 

Bonhomme intéressant que ce philosophe, Robert Redeker (site : http://www.robertredeker.net/accueil.htm!
Et pourtant, j'apprends qu'il est membre du  comité de rédaction des Temps Modernes. Or, Les Temps modernes, c'est la revue de Sartre, l'intellectuel français si réputé, sans doute leader français du tiers mondisme, propagateur d'un pseudo - progressisme, qui n'était rien d'autre qu'une forme de gauchisme intellectuel, après s'être éloigné du communisme de type soviétique. Une revue scientifique aujourd'hui dirigée par Claude Lanzmann, qui, bien que sympathique, se définit sans aucune ambiguité comme homme de gauche, par opposition à la droite. Les positions  affirmées de gauche, dans une considération que seule de la gauche peut sortir la vérité, laisse imaginer,  un certain dogmatisme, typique de gauche. Ces affirmations, bien entendu, ne sont que visions subjectives de ma part, à la lumière de quelques lectures et conférences de la personne en question. Elles émanent également de la critique d'une forme de pensée dogmatique, à mon sens, trop répandue et imprégnée à gauche.
C'est, cela dit, un homme intelligent, qui sait, par ses contacts, s'ouvrir à d'autres mondes, celui de la droite par exemple, et qui laisse , au sein même de sa direction, s'exprimer des hommes comme Redeker, qui aujourd'hui, n'hésite pas à écrire au Figaro. Le Figaro, qui, souvenons - nous, était l'horreur des intellectuels de gauche. "Il a vendu son âme, il a écrit au Figaro" disait - on encore dans les années 50 (Annie Krigel, spécialiste de l'histoire du PCF, devenue depuis anticommuniste et ayant, elle aussi, finie par écrire au Figaro.
On découvrirait donc, depuis peu, une certaine gauche, de tradition laïque, un peu comme l'est Charlie Hebdo, qui, enfin, s'élèverait contre l'islamisme et les textes fondateurs de l'islam.
Sans nous laisser emporter, nous ne pouvons que saluer cette prise de conscience et cette défense de l'idéal des lumières et des valeurs de la République française.
Reste à savoir lorsque ce courage touchera, s'étendra à la gauche politique!
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15 septembre 2006 5 15 /09 /septembre /2006 17:06

Voici ce que j'ai trouvé en ouvrant ma boîte MSN Messenger (devenu aujourd'hui Windows Live Messenger), sûrement la bôîte mail la plus utilisée, permettant de converser en un instant. Difficile de rivaliser donc avec MSN Messenger, tous les sites de la résistance réunis ne parviendront pas au quart des lecteurs de MSN. Les français devant leur ordinateur se laisseront donc bercer par la propagande gauchiste, comme devant leur télévision. Je vous laisse lire (ou simplement survoler), je commenterai après.

Gad.

     
  Quelles chances pour l'égalité ?
  Par Déborah Levy
  Éducation, logement, emploi : tous les Français ont-ils les mêmes chances ? Aujourd'hui, chacun peut-il trouver sa place dans notre société ? La « crise des banlieues » a révélé les failles du modèle républicain. Dans les faits, les discriminations font partie du quotidien d'un certain nombre de nos concitoyens, géographiquement concentrés dans des « zones sensibles ». Proposée au lendemain des « émeutes », la loi pour l'égalité des chances a été adoptée le 9 mars dernier. Où en sommes-nous aujourd'hui ? Qu'en pensent les associations ? Éclairages.
 
 
Stigmatisation

« Français issus de l'immigration » : les populations d'origine maghrébine ou africaine sont parfois choquées de se voir désigner par cette formule. Dans certains cas, ils sont Français depuis plus de trois générations. Mais ces jeunes dont les parents sont issus de l'immigration sont majoritairement concentrés dans les quartiers les plus défavorisés. Résultat : le racisme et les discriminations prennent pour eux une dimension sociale.
Le racisme et les discriminations prennent une dimension sociale.
 
Question de vocabulaire

Pour éviter toute confusion, la terminologie officielle réserve le terme d'« intégration » aux primo arrivants, c'est-à-dire aux étrangers qui n'ont pas encore acquis la nationalité française. « Aujourd'hui, on ne peut parler d'intégration pour désigner les Français issus de l'immigration. Ces jeunes se sentent Français et demandent à être considérés comme tels. Nous préférons parler d'insertion économique et sociale » précise Dominique Sopo, président de SOS Racisme. Mouloud Aounit, président du MRAP, s'indigne quant à lui de l'emploi d'un vocabulaire souvent stigmatisant : « On doit enterrer le terme d'intégration et parler de déni de citoyenneté pour des Français que la France refuse de reconnaître ». C'est également l'avis de Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des Droits de l'Homme : « le terme d'intégration sous-entend que certains Français devraient fournir un effort supplémentaire. Mais aujourd'hui, tout individu a un effort à faire pour s'insérer ». Au-delà de ces considérations terminologiques, associations et pouvoirs publics sont unanimes : pour trouver une place dans la société, tous les Français doivent bénéficier des mêmes chances. Mais qu'en est-il dans les faits ?
Plutôt que d'« intégration », les associations préfèrent parler d'« insertion économique et sociale ».
 
Tout commence à l'école

Lieu de rencontre de la différence, l'école est aussi un espace de confrontation entre des cultures qui coexistent dans la méconnaissance réciproque. D'après une enquête du MRAP, plus d'un tiers des élèves perçoivent du racisme de la part des enseignants. 71% des jeunes interrogés déclarent observer des comportements racistes dans leur école. Le « choc des cultures » gagne les établissements scolaires. L'école permet-elle aux « minorités visibles » de s'insérer dans la société ? Rien n'est moins sûr. Du fait de la carte scolaire, la promotion de l'égalité des chances n'est pas assurée. Conséquence : « les établissements installés à proximité des cités dupliquent et répliquent les inégalités », estime Carole Diamant, professeur de philosophie au lycée Auguste Blanqui de Saint-Ouen.
Du fait de la carte scolaire, l'école n'assure pas la promotion de l'égalité des chances.
 
Une République égalitaire ?

La France dispose d'un arsenal juridique très complet qui assure l'égalité des chances, du moins d'un point de vue juridique. Pourtant, les discriminations perdurent en toute illégalité, ne faisant que très rarement l'objet de poursuites. Une personne issue de l'immigration maghrébine a cinq fois moins de chances de décrocher un entretien d'embauche qu'un autre Français (1). Trouver un logement en centre ville ? C'est mission impossible quand le nom ou l'apparence physique révèle des origines immigrées. « Ce sont des Français qui, en majorité, sont dans les angles morts de l'égalité républicaine » souligne Mouloud Aounit. Dans l'ensemble de la société, les préjugés entraînent des discriminations qui font de l'égalité une illusion. Dès lors, comment adhérer aux valeurs communes d'une République qui ne tient pas ses promesses ? Pour se faire entendre, un seul lieu de parole : la rue.
En France, les discriminations perdurent en toute illégalité.
 
La loi pour l'égalité des chances

Destinée à répondre à la « la crise des banlieues », la loi pour l'égalité des chances a été adoptée par le Parlement le 9 mars dernier. Le texte légalise notamment la méthode du testing pour réunir les preuves nécessaires à condamnation des pratiques discriminatoires. Par ailleurs, le cv anonyme est rendu obligatoire pour toutes les entreprises de plus de cinquante salariés : « un progrès incontestable, mais les entreprises publiques doivent donner le signal de départ », estime Dominique Sopo. La loi étend également les pouvoirs de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'Egalité (HALDE), institution créée en 2004 pour identifier et combattre les pratiques discriminatoires. Mais certaines mesures sont jugées insuffisantes, voire inacceptables.
Au lendemain des " violences urbaines ", les pouvoirs publics ont fait voter la loi pour l'égalité des chances.
 
Une loi inadaptée ?

Pour Mouloud Aounit, « Si la HALDE s'emploie efficacement à identifier et à punir les discriminations, ses moyens sont dix fois inférieurs à ceux de son équivalent britannique ! » Autre sujet d'inquiétude, la disparition programmée du Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD), qui octroie des subventions aux associations engagées dans la promotion de ses objectifs. La nouvelle loi prévoit son remplacement par l'Agence nationale de la cohésion sociale et de l'égalité des chances dont les contours restent à délimiter. Les responsables de Zy'va, association de lutte contre l'échec scolaire en banlieue parisienne, s'inquiètent : « le gouvernement tente de supprimer les financeurs d'associations qui redonnent espoir aux milliers d'individus oubliés par la République ». L'égalité des chances a été déclarée grande cause nationale en 2006, mais les associations soulignent un manque de volonté politique. Comment alors, permettre aux Français issus de l'immigration d'accéder à une promotion sociale et économique ?
Les associations dénoncent un manque de volonté politique.
 
Tous concernés

L'accès au logement et à l'emploi reste le moteur de l'insertion des « minorités visibles ». Pour Dominique Sopo, « il faut d'abord corriger les erreurs du passé qui ont consisté à concentrer certaines populations dans des quartiers de relégation ». Comment ? « Notamment en rendant les demandes de logements sociaux anonymes afin que tous les Français puissent habiter dans des HLM de centre ville ». Mouloud Aounit considère, pour sa part, qu'il faut « tout simplement appliquer la loi et casser la dynamique de l'impunité qui entoure des discriminations ». Pour Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l'Homme, « c'est la question du vivre ensemble qui se pose pour tout le monde, dans des termes de réciprocité». Mixité sociale et répression des discriminations, mais également travail de tous les instants sur notre perception de l'autre : pour que la République soit celle de tous les citoyens, il revient à l'Etat, mais aussi à chacun d'entre nous de donner une chance à l'égalité.

(1) Enquête de l'observatoire des discriminations

Le plus drôle, selon moi, c'est de parler de racisme envers les "enfants issus de l'immigration" dans les écoles de banlieues. Ils auraient dû préciser les enfants d'origine européenne ou juive alors, parce que ce sont eux qui souffrent de racisme dans ces écoles - là. A Saint - Denis, si un professeur n'aime pas les Arabes ou les noirs - pour parler clairement - alors on ne pourra plus parler de discrimination, tous seront traités de la même manière (ou presque), puisque tous sont noirs ou Arabes. Je plains les professeurs qui se battent depuis 30 ans pour essayer d'éduquer tous les petits sauvageons qui leur crachent dessus dès 10 ans. A présent, voilà qu'on les accuse d'être racistes, ça servait donc à quelque chose de vouloir leur montrer qu'il y avait beaucoup à apprendre par l'éducation. Toutes ces heures supplémentaires à rester à apprendre la lecture à un gamin qui ne la connaissait pas encore en 6e, n'auront servi à rien. Si ce gamin n'a pas réussi, c'est parce que vous êtes racistes, c'est évident.

Ce genre d'article est déplorable, il faut dire que les associations citées (MRAP,LDDH,SOS Racisme - pourtant un peu moins à gauche) ne pouvaient pas laisser espérer mieux. Au passage, je recommande la lecture de l'article sur les filles - racailles dans la rubrique "Racailles" sur ce même blog. Vous y verrez le véritable racisme qui sévit dans ces écoles, le racisme anti - blanc.

Gad.

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29 juin 2006 4 29 /06 /juin /2006 16:12

La vidéo de l'entretien de Jean-Robert Pitte, président de la Sorbonne, à la fin du semestre interrompu par les manifestations anti-CPE.

Gad.

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12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 15:39

Simple exemple que je développerai plus une prochaine fois: vous pouvez trouver, sur over-blog, dans les blogs de politique, un blog nommé "le ptit gauchiste, sympathisant PS, anti Sarko et "anti-libéral". Comme quoi le P.S. doit vraiment faire le ménage chez lui et sortir du gued-pied gauchiste, comme quoi le P.S. n'est pas un parti modéré de gauche réaliste. A vrai dire, il y a deux P.S., comme il y a deux gauches: la gauche d'élite, qui se restreint au P.S. d'élite, qui au pouvoir souhaiterait faire un peu plus de libéralisme, mais ne le peut pas à cause de sa base et ses électeurs, et surtout, le fait sans le dire (ce qui fait que ce pays n'a pas éclaté plus tôt et qui coûte au P.S. la défiance des plus gauchistes); et la gauche ou le P.S. de rue, populaire pourrait-on dire, qui sont bien enfouis dans le gauchisme, la révolution de rue, la violence, l'anarcho-syndicalisme et tous les fascismes de gauche.

A prolonger, ce n'était qu'un aperçu.

Gad.

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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 19:34

 

Certains de nos lecteurs nous font le plaisir de se livrer eux-mêmes à l'exercice de la critique pour ce blog. Voici donc un article publié dans "Libération" il y a quelques jours, suivis de deux critiques derrière lesquelles nous nous rangeons: limace d'abord, fidèle de ce blog, puis Jean Paul Belmont pour "Primo Europe".

Gad.


Ses propos anti-islamistes touchent la frange la plus à droite de la communauté.

Quand les juifs radicaux se laissent séduire par Villiers

par Catherine COROLLER

L'un a dérapé plus d'une fois, n'hésitant pas à réduire les chambres à gaz au rang de «point de détail», et a multiplié les saillies condamnées par la justice. L'autre met en avant ses «relations très anciennes avec la communauté juive». Dans la compétition acharnée qu'il livre pour arracher à Jean-Marie Le Pen son magot électoral en 2007, Philippe de Villiers avoue volontiers copier en tous points le leader du FN. Sauf en un domaine : son attitude à l'égard de la communauté juive.

Autant Le Pen flirte souvent avec l'antisémitisme, autant le président du Mouvement pour la France (MPF) a lancé une opération séduction en direction des juifs de France : «Mon père a été un héros de la Résistance et cette culture de fils de résistant et mes analyses m'amènent à comprendre la souffrance des juifs de France et à la partager», affirme-t-il.

Villiers a pioché dans une actualité plus récente le fonds de commerce de ce discours : il n'a de cesse de dénoncer «l'islamisation de la France». «Beaucoup de juifs m'ont entendu déclarer le 16 juillet 2005 sur TF1 que "l'islam est le terreau de l'islamisme, et l'islamisme le terreau du terrorisme"», rappelle le président du MPF. Si ces accusations lui valent une plainte du Mrap et de la mosquée de Lyon pour «provocation à la discrimination nationale, raciale et religieuse», elles pourraient aussi lui attirer des suffrages parmi la frange la plus radicale des juifs de France.

Ovations. Cette adhésion s'est bruyamment manifestée, selon lui, lors de sa visite à la synagoguepour la cérémonie en mémoire d'Ilan Halimi. «J'ai été ovationné, raconte-t-il à Libération. J'en étais même gêné parce que c'est un lieu de recueillement et que j'essayais de me glisser sans être vu. C'était extrêmement chaleureux.» Les juifs de France se droitiseraient-ils à l'extrême ? «Ils me disent : "Vous êtes le seul à parler clair"», affirme Villiers.

Le dimanche suivant la cérémonie en mémoire d'Ilan, le président du MPF avait prévu de participer à la manifestation contre le racisme et l'antisémitisme. «Entre le jeudi et le dimanche, nous avons eu des appels répétés du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), de William Goldnadel (président de l'association France-Israël), disant à Philippe de Villiers : "Bien sûr, viens, tu seras bien traité"», rapporte Guillaume Peltier, transfuge du Front national, aujourd'hui numéro deux du MPF. Villiers est venu, mais a été chassé de la tête du cortège par le service d'ordre de la manifestation. Les jours suivants, le MPF prétend avoir été assailli de messages de solidarité. «On a reçu un double soutien, de la part de la communauté juive officielle et de milliers d'anonymes», affirme Guillaume Peltier. Sur son bureau, il étale de bonne grâce les témoignages reçus : «Vous représentez un courant politique qui n'a jamais prôné le racisme antisémite, et, à ce titre au moins, on n'aurait jamais dû se comporter avec vous comme l'ont fait certains participants», écrit Jean Kahn, président du Consistoire central. «Nous n'oublions pas que vous êtes le fils d'un héros de la Résistance plusieurs fois torturé par les nazis au camp de représailles de Lübeck», écrit Yves Kamami, vice-président du B'nai B'rith France, qui se présente comme «la plus importante association humanitaire juive». D'autres correspondants vont plus loin, se déclarant en accord avec les idées du président du MPF. Selon Guillaume Peltier, «dans 90 % des courriers, il y avait un mot, une phrase saluant les prises de position de Philippe de Villiers sur l'islamisme».

Pour Henri Dahan, président du Collectif des associations et mouvements juifs de France, «Philippe de Villiers est aujourd'hui le seul homme politique français d'envergure nationale à dénoncer sans ambiguïté l'islamisation radicale de la France et ses conséquences». «Vos prises de position sur l'islamisme dans notre pays sont conformes à la pensée de nombreux juifs du pays», écrit Marc Stanislawski, secrétaire de la communauté juive de Vitry-sur-Seine. Pour Claude Barouch, président de l'Union des patrons et professionnels juifs de France, «il ne faut pas se tromper d'ennemis dans une période où la France doit faire face à des périls inquiétants».

«Perte de repères». Patrick Klugman, vice-président de SOS Racisme et membre du comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), fait partie de ceux qui ont chassé Villiers de la tête du cortège de la manifestation. Il déplore une «perte de repères» : «Il y a dans la communauté des gens un peu apeurés et égarés qui pensent être victimes des Arabes et sont prêts à se tourner vers le premier discours venu. Ils croient que Philippe de Villiers est leur allié, d'autant qu'il fait preuve d'une grande démagogie à l'endroit de la communauté juive». Pour autant, Patrick Klugman ne croit pas à une extrême droitisation massive des juifs de France : «Il y a des enragés, mais les opinions modérées sont les plus nourries.»

Du côté des responsables communautaires juifs, on joue l'ambiguïté. Villiers a-t-il été invité au dîner du Crif, événement politico-mondain qui rassemble le tout-Paris ? «Je n'en ai pas l'impression, louvoie Roger Cukierman. M. de Villiers est une personnalité politique connue, mais je crois qu'on n'a jamais pensé à l'inviter.» Oubli réparé dès l'an prochain : «Nous avons des relations avec tous les partis, à part ceux que nous considérons comme infréquentables. Je pense que l'année prochaine nous inviterons M. de Villiers» Sur ses affinités avec l'homme politique, le président du Crif n'est pas plus clair : «Nous ne sommes pas proches de ses idées, le souverainisme notamment, mais, à notre égard, il n'a jamais commis d'impairs, d'ailleurs il n'a jamais été condamné par les tribunaux.» Sur le fond, le président du Crif n'a rien à redire aux thèses du président du MPF : «Je me suis fait communiquer les expressions qui avaient paru choquer certains. On m'a cité la formule "l'islam est le terreau de l'islamisme et l'islamisme est le terreau du terrorisme". Cela ne me paraît pas raciste par nature».

 

CRITIQUES:

1° Limace.

"A défaut de ne pouvoir , d'aiileurs plus pour très longtemps, peut-être, stigmatiser les juifs dans leur ensemble, on s'éclate en les épiant, guettant les "preuves" de leur déviance du politiquement correct, en dehors duquel, nous le savons tous,point de salut! Quelle arrogance et quelle outrecuidance,de la part de ces JUIFS RADICAUX ( d'aucuns diraient SIONISTES, quelle horreur!)!!! Par quel vice caché de l'histoire,de leur-histoire, allez savoir, ces concitoyens( heu....) osent-ils penser qu'il puisse exister une alternative à la pensée unique islamo-gauchiste? Comment peuvent-ils refuser de caresser la bête dans le sens du poil (ils nous avaient habitués à plus de coopération dans le passé..), via les besancenot-buffet-mamère-hollande-aounit??? Comment,Pourquoi,allez savoir,veulent-ils, ces JUIFS - RADICALO - SIONISTES - cesser de lever des yeux apeurés, bras en l'air, (ou sur la tête pour amortir le choc) , et essayent-ils,tout à coup, de sentir , un peu ,un tout petit peu, plus tôt que d' habitude ( et que d'autres sans doute) , le souffle de la lame meurtrière, pourfandeuse d'Ilan - "que sa mémoire soit bénie" - et d'ilanotes (pluriel d'ilan en hébreu)?? Soyez sur vos gardes, mesdames et messieurs, sachez reconnaître les ennemis de la France: ces juifs, euh, pardon, radicaux, enfin, sionistes, vous savez bien, ceux qui se permettent de soutenir l' insoutenable: Israel, Finkelkraut, De Villiers et son ampathie affirmée pour les amoureux(même juifs) de la France , la résistance, (la française, figurez-vous!), ceux qui préfèrent les "vieux" bosseurs, aux "jeunes"cogneurs!!!!"

Limace.


2° Jean Paul Belmont de Primo Europe.

Les bonnes âmes et les brebis égarées

Juifs de France, vous êtes encore invités à bien vouloir rejoindre le troupeau du politiquement correct sur le sentier fléché par Catherine Coroller de Libération [Lire]. Certains d’entre vous ont été enivrés par le chant de sirène de Philippe de Villiers et ont été séduits par sa dénonciation de l’islamisation de la France.

C’est pas bien, mais alors pas bien du tout, et Mme Coroller est là pour vous le rappeler et pour vous ramener, brebis israélites égarées, au sein de la grande famille où l’on aime tant confondre racisme anti-arabe et lutte contre le fascisme islamiste.

Coroller titre "Quand les juifs radicaux se laissent séduire par Villiers", sûre de son effet culpabilisant. La cible est le Juif, radicalisé plutôt que radical, conscient de l’immense problème que représente la progression rapide d’un islam politique et hégémonique, désabusé de ne pas voir les partis politique "classiques" s’en saisir, et "divinement" surpris par les prises de position sur le sujet d'un chef de parti qui, lui, n’a jamais fait preuve de racisme ni d’antisémitisme. Ce Juif-là, Catherine Coroller veut en faire un contrit, un repentant qui est sommé d’exprimer ses regrets de s’être fourvoyé aux côtés du Lucifer vendéen.

Catherine Coroller montre à ce Juif, qu’elle imagine déjà rouge de honte, l’exemple à suivre, celui de Patrick Klugman, ex-président de l’Union des Étudiants Juifs de France, vice-président de SOS-Racisme, devenu également, depuis peu, une huile du CRIF, le Conseil Représentatif des Institutions juives de France. Klugman, lui, ne croit pas à "l’extrême droitisation" des Juifs de France, mais seulement à des "enragés" ou des "apeurés prêts à se tourner vers le premier discours venu". Les mêmes brebis égarées que celles évoquées par Catherine Coroller.

Le problème est que Coroller et Klugman se fourvoient largement en croyant provoquer un tel état de componction chez ce Juif-là.

En premier lieu parce qu'il est encore possible d'émettre un avis sur un homme politique sans adhérer à sa démarche. On peut être d'accord avec certains propos d'Henri Emmanuelli ou adhérer à certaines propositions de Sarkozy sans être ni socialiste, ni UMP. C'est ce qui fait le propre du débat démocratique.

Ensuite, parce que le complexe de supériorité que confère au tandem Coroller-Klugman leur label d’anti-racistes officiels de la République les rend aveugles et leur fait croire que les hommes en général, les Juifs en particulier, sont au garde-à-vous devant leurs injonctions à suivre la bien-pensance. Ce temps-là, Madame, Monsieur, ne vous en déplaise, est révolu. On en est au Sauve qui peut, et pourra plus celui qui fera le bon diagnostic, taxé ou pas de racisme.

Enfin, parce que ce Juif-là raisonne désormais, encore plus depuis l’affaire Ilan Halimi, en termes de survie, et les circonlocutions de nos deux compères anti-racistes le laissent désormais de marbre. Des alternatives s’offrent à lui et il n’hésite pas, dans certains cas, à faire de la France son passé. Un passé regretté, mais un passé quand même.

En atteignant ce stade, le débat sur ce qui est raciste ou pas, hélas, ne le concerne plus.

Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 11 avril 2006

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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 21:32

Je l'avais déjà indiqué (cf: "témoignages d'étudiants") : ce blog soutient les comités pour le bon déroulement des cours dans les facs ou les lycées. Face au blocage du pays par les fascisto - gauchistes, nous nous devons d'être solidaires pour que la démocratie puisse se rétablir et reprendre son chemin, qui je l'ai dit (cf: "plaidoyer pour le téléchargement gratuit"), là encore, est intrèsinquement progressiste, voire révolutionnaire, c'est le propre du capitalisme.

Bref, voici ce que la justice nationale aurait du faire il y a déjà, au moins, un mois et demi. Et, force est de constater, qu'un seul homme politique, l'a demandé publiquement (sauf erreur de ma part), son nom : Philippe De Villiers.

07.04.2006. Publié sur http://sossorbonnebloquee.hautetfort.com

La justice ordonne le déblocage de l'université de Caen
 

    Le Tribunal administratif de Caen, saisi en référé, a ordonné jeudi le déblocage "sans délai" de l'Université de Caen Basse-Normandie occupée par les étudiants anti-CPE, sous peine d'astreinte et d'intervention des forces de l'ordre.

   "Si les nécessités de la sécurité des personnes et des biens l'imposent, il pourra être procédé d'office à leur expulsion et au retrait de leurs installations, avec si nécessaire le concours de la force publique", écrit le juge des référés dans son ordonnance rendue jeudi et dont l'AFP a eu copie.

   "A défaut de l'exécution de cette ordonnance, une astreinte de 50 euros par jour de retard sera mise à la charge des personnes poursuivant l'occupation des lieux", ajoute le document en précisant que l'astreinte sera applicable dans un délai de 24 heures.

   Le juge des référés avait été saisi vendredi dernier par l'Université de Caen Basse-Normandie, représentée par sa présidente Nicole Le Querler. Mme Le Querler a justifié sa demande par des raisons de sécurité ainsi que par le fait que la poursuite de l'occupation risquait de "remettre en cause la délivrance des diplômes", indique encore l'ordonnance.

   Les bâtiments Droit, Lettres, Sciences et STAPS de Caen, ainsi que des annexes de l'université à Ifs (Calvados), Cherbourg et Saint-Lô (Manche) ont été progressivement occupés depuis le 9 mars par des opposants au contrat première embauche.

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29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 23:27

Sans doute avez-vous regardé mardi soir à la télévision comment nos grandes villes ont été dévastées, encore une fois, par nos amis venus de banlieues. Y avez-vous tout vu ? Probablement pas. Sur les chaînes d’info anglo-saxonnes, les affrontements étaient diffusés en direct. Sur Sky News, vers 20h20 on relatait que les chaînes françaises ne couvraient pas les émeutes en cours et on s’interrogeait sur une éventuelle censure d’Etat. Y’en a-t-il eu une ? Peut-être, après tout, nous y sommes habitués. Mais peut-être pas. Cette censure n’est peut-être même pas d’Etat, on se souvient fin novembre 2005, le président de LCI reconnaissant qu’ils avaient caché le caractère racial et raciste des émeutes craignant de créer ainsi une poussée de ce qu’on appelle « l’extrême droite ».

 

Mais mardi, si certes, nous n’avons pas tout vu, au moins avons-nous vu des choses intéressantes. Il y avait d’abord les anarchistes violents, nostalgiques de Bakounine, qui main dans la main avec les racailles nihilistes, cassaient tout ce qu’ils trouvaient et prenaient un malin plaisir à affronter les CRS. Vous trouverez maintes preuves de cette alliance de totalitaires sur de nombreux sites et par la télévision.
Pourtant on a vu quelque chose de plus intéressant encore! Tous les gauchistes de la manifestation ne se sont pas joints aux racailles de banlieue ou aux anarchistes hardos à capuche. Non ce qui a peut-être marqué la journée c’est l’opposition entre les gauchistes, habitués aux manifestations rangées, et les racailles. A Paris, on a vu les racailles s’affronter avec le service d’ordre de la CGT (ces bons vieux communistes de la CGT toujours prêts à manifester), à Rennes, ce sont les étudiants qui se sont engagés dans des bagarres de rue contre les « casseurs ». Un peu partout on a crié son ras-le-bol de voir les grandes manifestations -- de toute la gauche française ensemble contre le développement du pays -- réduites à des affrontements violents, à des pillages, des vols de portable, des vitrines cassées. Certains criaient et affichaient pourtant sur leurs banderoles, comme les manifestants qui sont entrés à l’AFP, « nous sommes tous des casseurs ». Mais c’était en signe de protestation contre le traitement négatif que leur font, d’après eux et seulement d’après eux ( et n’est-ce pas se moquer du monde de penser ainsi ) les médias ; ou bien par simple nihilisme, par simple « farce » comme qualifiait récemment Alain Finkielkraut ce mouvement fumiste. Non, dans l’ensemble, le message, c’était pour résumer : les casseurs, rentrez chez vous, on ne veut pas de vous, arrêtez de venir détruire ce que nous construisons.

 

Alors là je suis perdu ! Que s’est-il passé dans la tête de nos gauchistes ? Non vraiment je ne comprends pas. Rappelons nous le discours des gauchistes en novembre 2005, quand en banlieues nos voitures brûlaient : « il faut les comprendre, ces gens là sont pauvres, ils vivent dans la misère, on leur refuse du travail à cause de la discrimination, parce qu’ils sont noirs ou arabes », on pouvait encore entendre « ils ont raison de se rebeller, ils sont victimes du racisme, moi je les soutiens ! » ou encore « il faut les aider, eux ce sont les victimes et les coupables : ce sont le gouvernement, la France qui ne les accepte pas, la France qui est raciste ». Voilà le discours qu’on pouvait entendre un peu partout et qui était relayé aussi bien par les médias que par la plupart des partis politiques, voilà donc la pensée commune qu’on connaissait au moment où tous nos biens en banlieues brûlaient sous le coup de sauvages. J’exagère à peine.

Mais aujourd’hui je ne comprends pas. Ces jeunes qui viennent tout casser pendant les manifestations, ils viennent aussi de banlieues! Ils sont aussi noirs et arabes pour la plupart! Ils ne sont pas plus riches aujourd’hui qu’il y a 4 mois! Ils sont toujours exclus de la société, exclus du monde du travail! Les entrepreneurs ne les engagent toujours pas parce qu’ils sont racistes! Et si les entrepreneurs avaient changé, alors pourquoi manifesterait-on contre le CPE! Non rien n’a changé.

 

Alors pourquoi les gauchistes ne les défendent pas ? Eux qui ( toujours selon le discours gauchiste) sont les victimes de la précarité, des excès du capitalisme, du libéralisme économique, de notre gouvernement salop de droite, de Villepin l’entêté, et de Sarkozy le facho. Pourquoi les gauchistes ne se laissent pas taper dessus? Pourquoi disent-ils aux racailles de partir, de rentrer chez eux ? Voilà qui défie les règles de la logique. Puisque les gauchistes ont défendu les racailles en novembre, puisqu’ils ont justifié leur comportement, puisqu’ils ont réclamé qu’on les aide, encore et toujours, puisqu’il ont voulu qu’on leur envoie de l’argent, qu’on crée d’autres associations, d’autres stages de voile ou d’autres voyages aux skis pour ces pauvres jeunes « issus de l’immigration » qui souffrent tant du racisme de certains français ; alors pourquoi veulent-ils les exclure de leur manifestation ? Pourquoi leur demandent-ils de rentrer chez eux ? De les laisser tranquilles ? D’arrêter de foutre la merde ? Pourquoi ne les soutiennent-ils pas dans leurs actes de rébellion contre notre gouvernement raciste et fasciste ? Voilà qui est bizarre. Les gauchistes seraient-ils égoïstes ? Les gauchistes seraient-ils sectaires ? Les gauchistes seraient-ils des pourris-gâtés du 14e arrondissement qui n’ont jamais vu une racaille de leur vie ?
Ou alors le discours gauchiste serait –il faux ? Est- ce que les racailles ne penseraient qu’à foutre la merde ? Qu’à tout casser pour le plaisir de tout casser ? Mieux, à tout casser par haine de notre société dans ce qu’elle a de démocratique, d’occidentale, d’européenne, de blanche, de française ? Je crois qu’on peut répondre par oui à toutes ces questions.

 

Mais surtout, comment dois-je réagir lorsque je vois des racailles et des gauchistes s’affronter ? En tant qu’être humain, je déplore toute atteinte à un corps humain, certes, dans l’absolu. En tant que légaliste, je déteste qu’on ne respecte point la loi, pas de doute. En tant qu’ennemi du racisme, je répugne d’entendre « on va niquer les blancs » ou « les céfran », c’est évident. En tant que français, je hargne de voir mon pays souillé, détruit, saccagé par des hommes dont la mentalité date de tellement de siècles qu’aucun vivant ne puisse en témoigner..

Mais en tant que banlieusard, en tant que victime des fascistes de banlieue et des djihadistes, en tant qu’observateur de l’évolution de notre pays depuis que j’en ai la capacité et aussi en tant qu’historien en formation, je ne puis m’empêcher de dire que les gauchistes l’ont bien cherché. Je l’ai déjà exprimé ici, c’est de leur faute si nous n’avons pu régler nos problèmes avant, c’est de leur faute si les racailles agissent impunément depuis 30 ans, c’est de leur faute si la pénalité de l’Etat est devenue parfois ridicule, c’est de leur faute si l’autorité de l’Etat est presque un souvenir, c’est de leur faute si nous n’avons pu traiter nos problèmes d’immigration avant, si nous n’avons pendant longtemps même pas pu en parler, si des gens sans éducation et sans intention de s’éduquer, de reconnaître notre république, notre démocratie, nos valeurs, sont venus en nombre, appelant leurs familles en renfort. C’est encore de leur faute si nous n’avons pu nous rendre compte du totalitarisme de la charia qui nous menace, ou de l'anarchie des racailles, c’est de leur faute si nous nous faisons cracher dessus depuis 20 ans et c’est de leur faute si la France ne se réveille toujours pas !!

Alors non je refuse de m’émouvoir quand un gauchiste se fait taper dessus! Tant pis! C’est lui qui permet à son bourreau d’être encore en liberté, c’est lui qui permet à son bourreau d’être encore en France !!! Qu'il cesse son idiotie, qu'il sorte de son idéologie sectaire et dépasée, et alors on en reparlera. Mais tout cela n'est pas gagné ...


Gad.

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28 mars 2006 2 28 /03 /mars /2006 23:32

Voici un message qui m'a été envoyé par un français étudiant cette année aux Etats - Unis.

Gad.


Chers amis,

Trois semaines écoulées seulement depuis mon arrivée sur le nouveau
continent,  et déjà l'histoire semble se répéter...
Souvenez vous, il y a quelques mois, alors que je goutais au calme tout
japonais,  la France des balieues s'enflammait suite aux déclarations
de
notre "cher" ministre de l'intérieur...

En voila que la France semble de nouveau en proie à des spasmes et
refait parler d'elle... jusque dans le Chicago Tribune qui titrait hier
: "French Spring : is Paris burning again?"

Il faut dire que les américains ne comprennent pas bien les raisons du
blocage.

D'abord, le fondement même du CPE... Comment, les étudiants en France
ont besoin d'une première expérience en entreprise pour travailler en
entreprise ? Allez expliquez ça à des américains qui se font embaucher
et virer très régulièrement et qui changent de boite tous les 2 ans en
moyenne...Hé, oui, la logique fraçaise de Descartes et de Volaire n'est
plus ce qu'elle était!

Second point d'incompréhension : l'hyperspécialisation du système
éducatif français... Comment, les étudiants diplômés de philo doivent
faire de la philo, les matheux des maths et les économistes de
l'économie? Quelle étrange système..
Il faut rappeler ici que le système anglo-saxon est beaucoup plus
flexible et moins fermé : l'université (undergraduate) n'est pas vu
comme un moyen d'apprendre des savoirs-faire  - qui ne peuvent
d'ailleurs être appris qu'en entreprise -, mais comme une manière
d'apprendre à raisonner et à construire un raisonnement. Ainsi, il
n'est
pas rare de voir des étudiants diplômés en théatre travailler dans la
finance, des étudiants diplômés en langue faire du contrôle de gestion
et des étudiants diplômés en business faire de la politique
-l'important, c'est d'avoir un Bachelor ou un Master, de savoir
penser...

Troisième point d'incompréhension : le blocage des étudiants face à
cette loi... Comment, les étudiants français veulent tous un boulot à
vie, un bureau, et des garanties si l'entreprise veut les remercier?
Mais n'ont-il pas compris les règles du marché du travail? Ont-ils si
peur de changer d'entreprise plusieurs fois dans leur vie? D'où
viennent
ces réactions pantouflardes, la France n'était pas si peureuse il y a
encore peu, se souvient-on ici...

Dans ces conditions, les volutes de fumées noires qui s'élèvent au
dessus des voitures cassées, les millions de manifestants dans les
rues,
et les images de guerre civile qui parviennent aux portes des
Etats-Unis
viennent confirmer ici la phrase selon la quelle la France, sclérosée,
peureuse et refermée sur elle-même ne serait bonne qu'à faire des
révolutions....  - et à produire du fromage!!

Si encore cette révolution reflétait un courant majoritaire! Mais au
contraire, d'après les échos qui parviennent à mes oreilles, il n'en
est
rien...

Il serait hasardeux de soutenir que la majorité des étudiants sont
contre ce blocus, compte tenu des nombreuses menaces et intimidations
qu'ils connaissent, et des manipulations médiatiques et partisanes,
souvent orchestrée par des syndicats dont la représentativité et les
méthodes soi-disant démocratiques pour décider des blocages sont plus
que douteuses. 
Un ami en fac de droit me racontait ainsi que lorsque le résultat d'une
première AG dans sa fac avait donné le non majoritaire au blocus ,dès
le
lendemain une seconde AG était organisée par une minorité de
manifestants pour revoter illégitimement le blocus, ne respectant pas
la
décision des étudiants.  Il me faisait également part des heures de
faux
débats imposées de force par les manifestants( temps de parole inégal
et
les intervenants autorisés étaient à 90% leurs partisans), qui
d'ailleurs tenait plus à une  propagande anti-gouvernementale qu'à une
critique du CPE -critique sans doute justifiée, mais bien loin des
préoccupations actuelles...

Que dire encore des intimidations et la violence de ces gens que les
médias ne dénoncent pas, lorsque des étudiants souhaitant entrer dans
leur faculté sont repoussés brutalement par des représentants
syndicaux,
qui pour certains les blessent  : cette violence est donc légitimée par
le droit de grève? Mais ou est passé le bon sens, dont un de nos
philosophes disait pourtant qu'il était le mieux partagé ?

Qui enfin protège donc les vrais étudiants qui veulent que leur droit à
l'éducation et celui de ne pas faire grève soient respectés? Les
dirigeants universitaires, démissionnaires comme toujours dès que le
bateau tangue un peu ?
Les médias impartiaux dans leurs reportages se rendent-il compte que
leur comportement porte atteinte aux droits les plus élémentaires, dont
la liberté d'expression? A quoi bon dès lors avoir défendu les
caricatures de Mahomet si la démocratie n'existe plus que sur le
papier?

En tout cas, vu d'ici, ça en fait rigoler plus d'un... Moi, ça
m'inquiète!

Voila, c'était le cri le coeur de votre envoyé spécial à Chicago,

David

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21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 23:03

            1° Le CPE et les gauchistes !

Dans mon dernier article, je décrivais le déroulement d’une conférence puis d’une réunion de gauchistes à Science Po contre le CPE. J’ai voulu persévérer dans la « provocation » - mot cher aux gauchistes comme aux islamistes qui appellent « provocation » tout combat pour la liberté – en présentant les fondements et les éventuelles conséquences du CPE en classe d’économie. J’ai été très gentil je vous assure, sans prendre parti, me référant toujours à des analyses non engagées. Mais voici que le prof  lui-même, pourtant proche du PS paraît-il, se met à défendre le CPE à partir d’arguments économiques plus que pertinents et précis et à taper sur la contestation gauchiste. Par respect, je ne cite pas son nom, dommage pour lui car je ne manque pas d’éloges à son égard. Le CPE, explique-t-il, sert bien à pousser les patrons à employer au moment où la croissance semble repartir pour quelques temps - malheureusement très courts en France – car ils peuvent prendre le risque d’employer, sans être bloquer ensuite par des structures de licenciement trop lourdes et trop coûteuses, au cas où l’économie va mal c’est-à-dire si la croissance ralentit, ou simplement dans le cas où l’employé est mauvais. Le prof est clair : un employeur n’a aucune raison de licencier si la boîte tourne et si l’employé qu’il a formé remplit son travail correctement. Il ajoute que la question de l’absence de motif de licenciement est en fait bénéfique pour l’employé. Eh oui, imaginez qu’on vous licencie parce que vous ne savez pas travailler, et qu’on doive l’indiquer précisément. Après ça, qui vous engagera encore sachant que vous êtes nuls ? S’il n’y a pas de motif, vous pouvez toujours arguer que l’employeur était mauvais pour faire tourner sa boîte. Mieux, il nous lâche : « le CPE, c’est quasiment une mesure de gauchistes ». L’employeur, lui, lorsqu’il forme quelqu’un, il aime le garder, il ne veut pas d’un employé qui s’en aille du jour au lendemain parce qu’il a trouvé mieux ailleurs. La flexibilité, c’est bon pour l’économie, c’est bon pour le salarié, pas pour l’employeur, pour qui le licenciement est un échec !

C’était trop !!! Une gauchiste de la classe (loin d’être la seule) qui s’excitait sur sa chaise depuis 5 minutes, prend la parole et argue que le patron est avantagé pour licencier et il en jouera donc. Mais, répond notre ami du PS, il n’a aucune raison de licencier pour rien. Quant aux problèmes de protection devant le juge des prud’hommes, concernant les problèmes de droit du licenciement, rien à craindre, les cours sont loin d’êtres libérales. D’ailleurs, qui est encore libéral en France, à part moi et Madelin ? (C’est moi qui parle, pas le prof). Non il n’y a aucune raison de bloquer des universités, d’aller casser les rues, de mettre tout un quartier au chômage technique, d’avoir causé la mort d’un homme rond au milieu des affrontements (car qui est responsable des affrontements ? Les racailles et les anarchistes ou les CRS ? Soyons sérieux !° Inutile d’emmerder tout le monde depuis un mois pour un truc auquel on a rien compris, et de traiter Villepin de gros salauds de droite !

Quand on a dit cela, on a touché le problème. Eh oui le problème, c’est bien cela ! Les gros salauds de droite, les entrepreneurs, ceux qui ne pensent qu’à leurs profits (« nos vies valent plus que leurs profits », ça vous dit quelque chose ? Slogan de la LCR ), en clair, les capitalistes  voilà ceux qui posent problème aux étudiants gauchistes. Mieux, c’est le capitalisme lui-même, dans son ensemble ! Les plus « modérés », disons plutôt les moins extrémistes, sont catégoriquement contre le libéralisme, les autres contre le capitalisme. Ceux qui ont fréquenté les milieux étudiants, la Sorbonne , les facs de sciences sociales surtout, le savent. Jacques Marseille, professeur d’histoire économique à Paris 1, dans « Ripostes » sur la 5, dimanche dernier déclarait, « 75% de mes étudiants sont contre le capitalisme, nous sommes le seul pays à refuser le capitalisme ». Il a raison. Le problème, c’est bien une vision du monde qui refuse le système dans lequel nous vivons. Faites quoi que ce soit dans le domaine économique en France, surtout si on vous dit ou considère de droite, et vous devenez un libéral, à la solde des anglo-saxons, ces gros méchants libéraux qui refusent notre modèle social que tous nous envient, car nous sommes si forts !!! Voilà ce que j’appelle le chauvinisme gauchiste ! Le gauchisme, c’est un fascisme, pas autre chose ! Voilà ce qui pourrit notre société depuis les années 60 et dont Mai 68 a constitué la victoire, malgré les quelques progrès qu’on pourrait éventuellement trouver à cet évènement … j’ai dit « éventuellement », il faut que j’y réfléchisse. En France, tout a été pourri par les gauchistes, de l’extrême gauche à la droite. Sur ce point un ouvrage est paru récemment sur Chirac, sa thèse rejoint la mienne : le leader de la droite est en fait … de gauche. Mais pas n’importe quel gauche ! Cette gauche qui ne sait pas faire le ménage chez soi, cette gauche menée par un parti, le PS, qui réunit en son sein des trotskistes et des « centristes », en fait des gauchistes cachés, n’est-ce pas ? Le résultat : le pourrissement par les gauchistes. Les partisans de l’entrisme peuvent s’en réjouir.



               2° Les gauchistes et les islamistes.

Peut-être vous demandez-vous pourquoi j’insiste tant sur les gauchistes ? Premièrement, je rappelle qu’ils sont fièrement les alliés des mouvances et associations qui friquotent joyeusement avec un islam douteux, radical, salafiste et j’en passe … dans la série des Mouloud Aounit et autres Tariq Ramadan que nous aimons tant. Mais surtout, si nos gouvernements ont si peu réagit à un islam prosélyte, violent et liberticide ; c’est en grande partie à cause de cette « démocratie » frivole, sans valeur, sans force, dotée d’un relativisme culturel outrancier tenue par les gauchistes. Par leur anti-américanisme, leur anglophobie, leur opposition farouche et implacable au libéralisme, voire au capitalisme, les gauchistes ont vocation à s’allier, à faire marche commune, front commun avec des milieux plus ou moins islamistes. Curieusement les gauchistes agissent souvent comme les islamistes. Alexis Lacroix dans son essai, Le socialisme des imbéciles, revient sur ces liaisons. Je ne m’y étends pas. Mais je voudrais être clair, rien ne sert de s’opposer aux islamistes, ou à l’islam idéologique, si on ne s’en prend pas à ceux qui leur permettent de se développer sainement, les gauchistes. Or ils sont nombreux et bien implantés, le gauchisme prend une telle place en France (mais aussi en Europe) qu’on retrouve cette manière frivole de pensée aussi bien à Sciences Po, qu’à l’ENA, que parmi les juges, ou dans toutes les professions libérales. Comprenez-moi, loin de moi l’idée de crier au complot, pas de ça chez moi ! Non je dénonce le gauchisme comme une idéologie fasciste sur fond de bien pensance, une idéologie dangereuse qui n’est pas née d’hier et qui a encore de beaux jours devant elle. Je dirais que c’est tout un travail de rééducation mentale qu’il reste à faire. Je l’ai déjà dit, je suis plutôt pessimiste pour notre avenir, mais sachons au moins qui combattre. On ne pourra pas toucher à l’islam totalitaire sans toucher à la culture politique gauchiste de Besancenot à …

Gad.. 

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15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 23:00

Aujourd'hui je suis allé à "l'assemblée générale" contre le CPE organisée par l'UNEF, toujours eux, à Sciences Po, puisque j'y suis étudiant. Cela m'a modestement inspiré quelques réflexions.


1° La conférence sur le CPE.  


Avant tout à Sciences Po, on se mobilise 3 semaines après tout le monde, bien qu'on s'appelle Sciences Po, c'est le privilège d'être classé parmi les universités et écoles dites d'élites. A Sciences Po avant "l'assemblée générale" on organise une "conférence - débat". Voici donc une représentante de l'UNEF, le directeur de je ne sais quelle association de gauche,  Françoise Lefresne chercheuse à l'IRES , François Gaudu professeur de droit du travail à Paris 1 et Jean Paul Fitoussi professeur à l'IEP réunis. Les observations des trois derniers m'ont paru évidemment plus intéressantes, et Jean Paul Fitoussi s'est distingué par son approche économique pertinente. Toutefois l'UNEF, dans sa pleine tradition n'a invité que des personnalités opposées au CPE, et rétorque, "le débat c'est avec le public". Position bien inconfortable pour ceux qui dans le public seraient favorables au CPE parce que discuter en droit ou en économie avec deux professeurs des plus grandes universités françaises, ce n'est pas chose facile. Peu importe, Fitoussi a exposé le fait que le problème se posait au niveau européen, le CPE n'étant qu'un instrument au service d'égalisation des statuts de l'emploi, statut limité dans sa portée, car provincial à l'échelle de l'Europe, et limité car ne touchant pas aux grands instruments de politique économique que sont la politique monétaire, la politique budgétaire,la politique des taux de change et la politique industrielle. Fitoussi montre finalement que la porée du CPE est faible, je ne disais pas le contraire, et par ailleurs on ne sait pas très bien ce que cela va changer en termes économiques. Chose capitale, il ajoute, après avoir expliqué que le problème était le manque de croissance, qu'après 25 ans de chomage de masse et de longue durée, on ne pourra pas éviter la précarité. Bien dit Mr Fitoussi ! Malgré tout il s'y oppose, parce qu'il n'est pas sûr de son efficacité. Je comprends tout à fait cela. Mais alors il vaut mieux tenter, et surtout cela ne vaut pas la peine de s'agiter autant, de bloquer par le force la moitié des facs de France, de manifester par millions en criant à la précarité, d'attaquer la Sorbonne et de déchirer des manuscrits datant du Moyen Age, qui constituent tout notre patrimoine. En réalité ceux qui s'y opposent radicalement, refusent, lorsque ce n'est pas le capitalisme lui-même, comme à la CGT ou à ATTAC, en fait toute réforme un tant soit peu libérale, qui ressemble beaucoup trop aux anglo-saxons ( les gros méchants). Puisque nous ne pourrons pas éviter un minimum de précarité à l'emploi, je préfère encore cela que la grande précarité au chômage dans la quelle nous sommes.


2° La dite "Assemblée générale".


Alors me voilà parti, après deux heures de conférence, pour ce que le milieu étudiant appelle "Assemblée générale". Comptez à Sciences Po, au maximum 200 personnes, c'est moins que les mille de Tolbiac, mais proportionnellement plus ou moins la même chose. Et comme si on avait imité les autres universités, Gabriel Tarde aurait été d'accord sur le concept d'imitation, on fait tout pareil, on reproduit les codes d'une traditionnelle "assemblée générale". A la tribune 5 rigolos, qui sont tous de l'UNEF, d'ATTAC, ou d'autres milieux tous plus gauchistes les uns que les autres, mais qui disent être là en leur nom propre, leur attachement à une organisation n'ayant aucun intéret (Ben voyons, quelle représentativité). Parmi eux le rigolo de service, le non syndiqué mais dont les idées sont les mêmes qui est là pour répondre à toute accusation de partialité de la tribune en disant, "Ben non moi je suis là et je ne suis pas syndiqué, vous voyez", ça nous fait une belle jambe. Et on commence: on conteste la légitimité de cette assemblée avant tout, puisqu'on est que 200, sans représenter que nous-mêmes. Et comme ailleurs on entend ici et là quelques individus isolés de l'UNI, la droite universitaire, en train de s'exciter, se plaignant qu'il n'y ait pas eu de véritable débat à la conférence et que cette assemblée ne représente rien sauf elle-même, ce qui est vrai. Alors j'interviens pour rappeler quelques éléments sociologiques. Oui cette assemblée est une minorité active, et il ne peut en être autrement car seuls ceux qui sont suffisamment motivés pour s'opposer à cette réforme sont prêts à consacrer autant de temps pour le faire. Voilà 3 heures que nous sommes là et il est presque 20 heures. Moi j'habite en banlieue et je dois rentrer avant que les racailles ne soient de sortie. Seuls ceux qui sont très motivés se déplacent et cela sera de plus en plus vrai au fur à mesure que la mobilisation dure. Car les autres, eux, pensent que cela est une perte de temps, d'autant qu'on le sait, cette réforme, même atténuée, passera. A tolbiac tous les ans, une AG a lieu tous les jours pendant 3 semaines de grève, de blocage, et il faudrait qu'on soit sur place à 7heures du matin pour écouter leurs sornettes. 3 heures par jour non rémunérées, voilà ce que c'est ! Curieux pour des gens qui défendent les droits des travailleurs. Peu importe qu'ils se prétendent démocratiques en disant que quiconque est contre le CPE peut monter à la tribune. Le simple fait que l'UNEF organise cette "assemblée", les conditions dans lesquelles elles se déroulent, le temps qu'elle prend, les codes qu'elle utilise, tout fait en sorte que ceux qui sont pour la loi, ou qui y prêtent peu d'attention, ne viennent pas. A un jeu qu'on crée soi-même, dont on invente soi-même les règles et en fonction de ses intérets, on est toujours gagnant. Voilà les éléments sociologiques de notre société moderne, commerçante, industrieuse, gigantesque, ces éléments qu'ils ne  comprennent pas, ou bien dont ils se fichent. Certes à Sciences Po, les moeurs sont plus polissées et on ne crie pas autant que dans les facs acquis aux trotskystes, mais le reste est le même, et les trotskystes sont encore là, à Sciences Po si vous ne le saviez pas, c'est rempli de bourges de gauche, type UNEF. Alors rien n'y changera, le soutien de l'IEP de Paris aux universités, contre le CPE sera probablement voté (je n'ai pas eu la patience d'attendre, je devais rentrer pour éviter les racailles, vous vous rappelez?). Je pense toutefois qu'ils n'oseront pas voter le blocage, parce que quand même il en va de la réputation de Sciences Po. S'ils le font toutefois, je réviserai mon sentiment qu'on est encore loin d'un nouveau Mai 68.


Pour ceux qui suivent encore je proposerai 3 façons d'agir dans le cas de contestations étudiantes, trois propositions pour les rendre plus démocratiques : - Si l'on vote en "AG", alors doit être inscrit sur le compte rendu de celle-ci : " 200 étudiant de Sciences Po se sont réunis et ont voté entre eux le soutien aux autres IEP et le refus du CPE, et parmi eux quelques uns s'y sont opposés". - Deuxième manière, organiser un référendum. - Troisième manière: s'en remettre aux élus de l'université, qui sont là pour ça après tout, n'est-on pas dans une démocratie représentative, au grand malheur de Jean Jacques Rousseau?


Toutefois il faut rappeler que cela ne donnera que l'avis, la position de l'université, mais cela n'autorise aucunement au blocage de l'université, qui est une action, reconnue comme telle par ses exécutants, tout à fait anti-démocratique, car usant avant tout de la force contre la majorité qui ne veut pas de blocage, sauf si on votait le blocage (mais alors là il n'y aurait pas de majorité). J'ajouterai que c'est une méthode dans les conditions dans lesquelles elle est menée, tout simplement fasciste. Si 30 fachos descendaient pour casser n'importe quoi pour on ne sait quoi, tout le monde crierai, A bas le fascisme ! Alors n'ayons pas peur de crier,   A bas le gauchisme !  L'utilisation de la force si elle ne peut être entièrement exclue, doit se faire dans des situations très limitées, et d'abord face à l'évidence que la réforme ou la situation en question est absurde, ce qui est loin d'être le cas, comme je l'ai montré au début.


Finalement à Sciences Po comme ailleurs, c'est l'anti- libéralisme-américanisme-droitisme qui l'emporte, comme presque partout, contre toute logique.


Gad bip.



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