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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 11:43

Pierre-Yves BOURNAZELLe Grand Paris Express en route : mais que fait Cécile Duflot à bord ?

Le 25 mai 2011 Cécile Duflot signait une tribune « Grand Paris Express : des lendemains qui déchantent ». Une charge violente contre le projet qui avait pourtant fait l’objet d’un large consensus au terme de l’accord entre Maurice Leroy et Jean-Paul Huchon.

Aujourd’hui, elle est contrainte de valider le projet de transport imaginé par Nicolas Sarkozy L’annonce par le Premier Ministre que le Grand Paris Express sera bien réalisé et financé est bel et bien un désaveu de sa ministre de l'Egalité des territoires et du Logement.

Pierre-Yves Bournazel s’étonne que Cécile Duflot n’en tire pas les conséquences en démissionnant du gouvernement : « Il faut être cohérent avec ses prises de position passées ! Aujourd’hui, c’est elle qui déchante ! »

Pierre-Yves Bournazel regrette également que ces problèmes de désaccords aient fait perdre un temps précieux au lancement de ce projet de transport vital pour l’ensemble de la métropole, à la fois pour désenclaver les territoires défavorisés et pour organiser le développement économique de la région capitale.

Il salue enfin la mobilisation des élus franciliens, de tous bords politiques, qui ont réussi à peser et à convaincre le gouvernement Ayrault de réaliser l’ensemble du Grand Paris Express.

 

La métropole de Ayrault : la métropole molle

Dans l’affrontement entre Jean-Paul Huchon et Bertrand Delanoë, le Maire de Paris semble se réjouir d’avoir remporter la partie. En réalité, une fois de plus, le gouvernement a fait le choix de ne pas choisir.

Pierre-Yves Bournazel considère que la création d’une métropole, dont l’objet devrait être la simplification du processus de décision, aboutit malheureusement à créer un nouvel échelon sans en supprimer aucun. Or, trouver la bonne échelle, ce n’est pas ajouter toujours plus d’échelons.

Le résultat, c’est une métropole molle : avec des compétences qui se chevauchent, entre celles des maires, des conseils généraux, du conseil régional et, enfin, du conseil de Métropole Paris. Sur le logement par exemple, la nouvelle Métropole de Paris se voit confier l’élaboration un schéma métropolitain, mais la Région continuera d’élaborer un plan régional, tandis la question de la marginalisation de compétence des maires va inévitablement  se poser… Au lieu de clarifier des compétences et de rationaliser les échelons, il accentue la confusion et la compétition entre eux.

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 13:15

Geraldine-Poirault-Gauvin.pngParis vaut bien une primaire, et tous ceux qui estiment aujourd'hui que la droite parisienne peut s'en passer se trompent.

Depuis 12 ans, nous perdons élections après élections parce que nous n'avons pas le courage de tirer les leçons de nos erreurs.

Les Parisiens attendent un maire qui soit entièrement à leur service, qui les aime, les comprenne, partage leurs préoccupations, qui vive parmi eux et connaisse parfaitement ses dossiers.

Ils veulent une rupture avec tous les vieux démons de la droite du 20ème siècle pour écrire une nouvelle page de l'histoire de Paris.

Non, les Parisiens n'attendent pas un candidat providentiel, tombé du ciel, pour être leur maire. Ils n'exigent pas une célébrité qui aurait exercé des responsabilités ministérielles et qui souhaiterait faire un passage par la "case Paris" dans un plan de carrière. C'est pour cela que Séguin, Versini, Lagarde, Klarsfeld, Jouanno et les autres se sont cassés les dents sur le pavé parisien. François Fillon l'a d'ailleurs bien compris en renonçant finalement à se présenter aux municipales de 2014.

L'enracinement dans un arrondissement est le passage obligé pour gagner, car le défi de Paris ce n'est pas une élection, mais 20 élections! Il faut des équipes implantées dans leur quartier, travailleuses, généreuses et ouvertes sur la société.

Pierre-Yves BOURNAZEL réunit tous ces atouts. Élu d'un quartier populaire de l'Est parisien, il est amoureux de Paris. La Seine coule dans ses veines.  De ces longues marches sur le pavé parisien, ce promeneur infatigable connaît tout des difficultés des Parisiens, de leurs attentes et de leurs espoirs. Il a beaucoup travaillé pour leur apporter des réponses concrètes, de bon sens, et construire un projet qui colle à la réalité du terrain. Il "vit en wifi" avec les Parisiens.

De sa proximité avec ses administrés, il tire sa légitimité et la sincérité de son engagement. Il est courageux pour combattre la gauche dans l'arrondissement des éléphants du PS, tout en étant capable de voter parfois des projets de l'exécutif parisien quand ils sont bons et contribuent à améliorer la situation. C'est cela défendre l'intérêt général.

Déterminé, il concourt dans cette primaire pour gagner. Delanoë en 2000 ne s'est-il pas lancé dans la primaire du PS avec 2% dans les sondages ? Pierre-Yves Bournazel sera un Maire généreux, audacieux, fidèle à ses engagements pour incarner une droite moderne et décomplexée. Paris vaut bien une primaire et un Maire à temps plein. 


Géraldine POIRAULT-GAUVIN
Secrétaire nationale de l'UMP en charge de la modernisation des pratiques politiques
Conseillère de Paris
Conseillère régionale d'Ile-de-France

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 16:09

Les primaires ouvertes à Paris sont une exigence démocratique ;

ce n’est pas une option, c’est une obligation

Pierre-Yves BOURNAZELPar  Pierre-Yves BOURNAZEL

Conseiller de Paris

Élu du 18ème arrondissement

                                                                                               Candidat à la mairie de Paris

Tribune publiée dans le Huffington Post

       En 2009, je plaidais déjà en faveur de l'organisation de primaires ouvertes à droite et au centre pour les municipales de 2014. Depuis, cette idée a fait florès parmi les dirigeants nationaux et fédéraux de l'UMP – Jean-François Copé, François Fillon, Valérie Pécresse, Philippe Goujon… - comme au sein de l'opposition parisienne. Elle est partagée par l'ensemble des candidats à la candidature.

 

            Cette quasi-unanimité est pleine de sagesse au regard des leçons du passé. Les excellents sondages qui accompagnèrent le parachutage de Philippe Séguin en 2001 n'ont pas suffi à combler le déficit de légitimité dont sa candidature pâtissait. Le soupçon de vouloir utiliser Paris comme un tremplin national était trop fort pour permettre au député des Vosges de s'imposer. Les Parisiens ont préféré se tourner vers un profil jugé plus authentique et sincère en élisant un maire à temps plein.

 

            Le souvenir de cette défaite a consacré le refus collectif des méthodes du passé et des systèmes figés. Le principe de primaires ouvertes à Paris a été lancé puis approuvé il y a plusieurs semaines avant l'annonce des candidatures. Il s'impose par conséquent à chacun d'entre nous quelle que soit la notoriété des acteurs composant le casting. Un sondage n'a jamais fait une élection. A quelle crédibilité démocratique et à quelle légitimité représentative notre famille politique pourrait-elle prétendre si elle devait redouter la confrontation des parcours, des profils et des idées ?

 

            En organisant des primaires ouvertes, l'opposition municipale a pour la première fois depuis longtemps l'occasion de bénéficier d'un temps démocratique d'avance sur la majorité sortante. Le choix du débat est toujours préférable à celui des cooptations, des transmissions et des héritages. Un chef de file investi par les urnes sera plus légitime, fort et fédérateur pour dénoncer la pratique du legs qui caractérise aujourd'hui la gauche parisienne. Paris n'est pas un héritage. Paris se mérite. Paris se conquiert. Nous avons la responsabilité collective de saisir cette opportunité démocratique et de faire fructifier cet avantage.

 

            Soyons objectifs. Si le Parti socialiste mérite pour une fois qu’on le cite en exemple, c'est bien sur sa capacité à avoir investi un candidat à l'élection présidentielle dont la légitimité dépassait l’avis des notables de la rue de Solferino. Sa désignation par tous les sympathisants n'a pas exacerbé les rivalités entre courants ou construit de nouvelles divisions. Elle a posé les jalons de la victoire de François Hollande.

 

            En Europe comme en Amérique du Nord, le principe des primaires ouvertes est devenu une évidence parce qu'il garantit la meilleure représentativité. Romano Prodi, investi en 2005 par quatre millions d'électeurs de gauche, a conduit sa coalition à la victoire l'année suivante. Dans une quinzaine d'États, le même mode de désignation a construit en 2008 les conditions du succès de Barack Obama. La démocratie participative s'adresse à l'intelligence des citoyens en offrant à chacun la possibilité de peser directement sur son destin. Elle est par conséquent le meilleur moyen de redonner du sens à l'engagement, de dynamiser le débat public mais aussi de renouveler les générations, les visages et les idées.

 

            L'enjeu de l'organisation et du déroulement des primaires ouvertes de la droite et du centre à Paris est de taille. Il s'agit de faire éclore une offre politique alternative et crédible dans laquelle une majorité de Parisiens pourra se reconnaître en 2014.

 

            Cette ambition demande d'abord un temps adapté aux débats. Une primaire n'est ni un sprint, ni un marathon. Elle est une course de demi-fond. Un vote trop hâtif constituerait une quadruple frustration : l'opposition se priverait d'une séquence de médiatisation dont le Parti socialiste a largement bénéficié lors de la primaire présidentielle ; les citoyens n'auraient pas le temps d'appréhender les enjeux de l'élection ; l'échec de la majorité sortante serait insuffisamment mis en exergue ; les candidats pourraient à peine esquisser leurs propositions. A contrario, un suffrage repoussé à la fin de l'été ou au début de l'automne, non seulement télescoperait la campagne interne de l'UMP, mais grèverait la compétition contre Madame Hidalgo. Je propose par conséquent l'organisation des primaires ouvertes les 9 et 16 juin afin d'éviter les affres inhérentes à un calendrier prématuré ou tardif. A cet égard, si je ne suis pas hostile au recours à un scrutin électronique, un tel procédé devrait être accompagné des garanties de transparence et d'équité les plus solides pour emporter mon adhésion.

 

            Le chemin de la victoire dépendra de notre capacité à promouvoir une émulation construite sur un dialogue riche et digne. Je propose l'organisation de trois débats publics au minimum entre les candidats dans le cadre d'une charte de bonne conduite. Je respecte les candidatures de Nathalie Kosciusko-Morizet et Rachida Dati et je mesure à quel point la victoire en 2014 est conditionnée au rassemblement de chaque talent et de l'ensemble des sensibilités. Si j'étais investi, je tendrais la main à mes deux concurrentes pour construire ensemble une alternance forte et crédible. Si j'étais vaincu, je soutiendrais sans amertume et avec loyauté la candidate désignée par nos sympathisants. Mais la logique de solidarité a pour corollaire l'expression de l'égalité : j'entends disposer dans cette compétition d'une médiatisation et d'un temps de parole strictement équivalents à ceux de mes concurrentes. Je souhaite que le CSA veille au respect de cette équité.

 

            La construction d'une alternance politique est une grande responsabilité dont la réussite repose sur l'expression du plus grand nombre. Le moment est enfin venu d'ouvrir la confrontation des idées et de soumettre la proximité, l'authenticité, la sincérité, la légitimité, la crédibilité de chaque parcours au jugement des Parisiens.

 

Pierre-Yves BOURNAZEL

Conseiller de Paris

Élu du 18ème arrondissement

                                                                                               Candidat à la mairie de Paris

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 15:36

Premières contributions sur les TRANSPORTS : 

La mobilité,

une clé pour plus de confort au quotidien et une forte attractivité économique

Par Pierre-Yves BOURNAZEL 

Conseiller de Paris

Élu du 18ème

Candidat à la Mairie de Paris

Paris-Champs-Elysees.jpg 

WWW.bournazel2014.fr / @pybournazel / facebook : bournazel2014

 

Les Transports à Paris

Chers Parisiens,

            Avec la politique des transports de Madame Hidalgo, nous sommes tous perdants : les automobilistes circulent dans l'une des villes les plus embouteillées d'Europe ; les usagers des services publics empruntent un réseau vieillissant ; les piétons et les cyclistes respirent un air particulièrement pollué par les particules fines.

            Cette politique constitue un triple échec.

Échec en termes environnementaux :

Une étude de l'Organisation mondiale de la santé (en 2008 et 2009) a montré que le taux annuel moyen de particules fines PM10 (particules en suspension dans l'air dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres. Elles sont en grande partie générées par les combustibles fossiles des véhicules. Elles peuvent être à l'origine d'inflammations ou de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. Elles transportent de surcroît des composés cancérigènes jusque dans les poumons)à Paris est supérieur de 31 % à celui de Londres, 46 % à celui de Berlin et 81 % à celui de New York.

Échec en termes de fluidité des déplacements :

Une étude indépendante, publiée en décembre 2012 par le cabinet britannique Centre for Economics and Business Research, a démontré que l'agglomération parisienne concentre à elle seule 40 % des bouchons de la France. Un automobiliste parisien passe chaque année 57,8 heures bloqué dans les encombrements. Les déplacements en voiture dans la capitale feraient perdre à eux seuls 1,8 milliard d'euros à l'économie française.

La régularité des bus est insatisfaisante tandis que le métro, parfois inaccessible et toujours sale, atteint désormais un seuil d'affluence critique (1,5 milliard de voyages en 2010).

Échec en termes de vision métropolitaine :

35 % des Parisiens travaillent en petite ou grande couronne et 900 000 Franciliens viennent travailler chaque jour dans la capitale. Pourtant, en dehors de l'extension du tramway (un projet pour lequel j'ai voté) la majorité sortante n'a développé aucune offre nouvelle structurante de transports publics.

La logistique de marchandises (90 % du fret se fait par camions, soit 20 % de la circulation) a été totalement absente de la politique développée depuis 2001. Sa mise en cohérence au niveau métropolitain constitue pourtant une réponse indispensable pour réduire la circulation des poids lourds et lutter contre l’émission des particules fines.

Face à ce triple échec, je propose une nouvelle ambition.

            En tant que maire de Paris, je mettrai un terme à la logique dogmatique qui oppose les Parisiens les uns aux autres. Je développerai une politique pragmatique dans laquelle tous les citoyens pourront se reconnaître.

 

            Cette politique reposera sur deux axes :

  • Je transformerai les transports quotidiens en espaces de vie afin que le métro, le RER, le tramway ou le bus ne soient plus un enfer journalier :nette amélioration de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, renforcement de l’offre en termes d’amplitude horaire, généralisation de l’accès aux services numériques.
  • La dimension métropolitaine des transports sera au cœur de ma politique afin que notre capitale soit exemplaire sur le plan environnemental comme sur le plan de la fluidité des déplacements et de l’attractivité économique.

Pierre-Yves Bournazel

MES 12 ENGAGEMENTS POUR DES TRANSPORTS PLUS ACCESSIBLES, PLUS PERFORMANTS ET PLUS ÉCOLOGIQUES à Paris

1) Je m'engage à améliorer l'accessibilité des stations de métro pour les personnes âgées, à mobilité réduite et équipées de poussettes

De 2014 à 2020, toutes les stations du métro et du RER feront l'objet d'une étude spécifique destinée à faciliter les déplacements de chaque Parisien. La construction d'ascenseurs et de rampes d'accès ainsi que la systématisation des passages élargis au niveau des barrières de péage constitueront des priorités en termes d'investissements publics. Le renouvellement des rames répondra aux besoins de confort (avec des places réservées aux femmes enceintes et aux personnes handicapées) et de sécurité (avec une généralisation de la vidéo protection).

2) Je m'engage à expérimenter les transports en commun 24 heures sur 24

Suivant l'exemple du métro new-yorkais (qui fonctionne sans discontinuité à longueur d'année) ou de celui de Berlin (qui circule en permanence le week-end) j'élargirai l'offre de transports la nuit à Paris.

Dès mon élection, je demanderai le fonctionnement du tramway 24 heures sur 24. Je chargerai un cabinet indépendant de rendre (dans un délai de six mois) un rapport consacré à la faisabilité technique d'une extension des horaires de métro. Les possibilités ouvertes par ce rapport (et compatibles avec les règles de sécurité et les capacités d'investissement) seront mises en œuvre dans les meilleurs délais. Je veillerai parallèlement à étendre l'offre de bus la nuit parce que les Noctiliens restent synonymes d'insécurité et d'attentes trop longues.

3) Je m'engage à proposer par référendum un projet d’éco-pass dans le cadre de la gouvernance du Grand Paris

Afin de réduire le trafic automobile et par conséquent les polluants atmosphériques, je proposerai par voie référendaire l'expérimentation d'un système d’éco-pass à l'échelle du Grand Paris.

4) Je m’engage à déréglementer la profession de taxi

Face à la pénurie de taxis à certaines heures qui paralyse la mobilité de nombreux Parisiens, je libéraliserai l’exercice professionnel de taxi afin d’en faire une offre plus riche et ce 24 heures sur 24 heures. L’objectif étant de pouvoir trouver un taxi à tout moment et à n’importe quel endroit comme c’est le cas par exemple à New York.

5) Je m'engage à prolonger le tramway au nord et à l'ouest de la capitale entre la porte de la Chapelle et le pont du Garigliano

J'ai voté en faveur du développement du tramway qui répond aux légitimes préoccupations environnementales des Parisiens, offre des possibilités de déplacement en rocade et permet d'heureux aménagements urbains. En tant que maire de Paris, j'accélérerai le calendrier d'extension du T3 jusqu'à la porte d'Asnières puis j'assurerai sa jonction par l'ouest jusqu'au pont du Garigliano. L'aménagement de parkings aux portes de Paris permettra le relais entre la voiture et le tramway.

6) Je m'engage à concrétiser le projet de métro du Grand Paris Express

Le développement de liaisons de banlieue à banlieue constitue le meilleur moyen de désengorger les grands axes de circulation de la capitale.Cette perspective, lancée par Nicolas Sarkozy avec le métro du Grand Paris Express, est remise en cause par le gouvernement Ayrault. Je dénonce aujourd'hui le silence de Madame Hidalgo sur ce dossier essentiel et je me battrai demain, avec l'ensemble des élus de banlieue concernés, pour le faire aboutir.

7) Je m'engage à mettre en place un système de cartographie des places de stationnement disponibles compatible avec les applications Smartphone

La recherche de places de stationnement constitue une perte de temps pour les automobilistes et un facteur d'accroissement de la pollution atmosphérique. Je proposerai une cartographie en temps réel de l'utilisation des espaces de stationnement sur la voirie, compatible avec les applications pour Smartphone, afin d'accompagner les automobilistes dans leur recherche de places disponibles. 

8) Je m'engage à développer les services de communication en champ proche « Near Field Communication » (NFC) et à généraliser l'internet mobile dans les transports en commun

La NFC est une technique de télécommunication à très courte distance, sans contact, qui permet par exemple les paiements sécurisés via son Smartphone. Je développerai cette technologie, déployée depuis une dizaine d'années au Japon et expérimentée dans plusieurs grandes villes françaises, pour les achats de titres de transports comme pour l'accès aux bornes Vélib' et Autolib'.

A l'instar des villes d'Helsinki et de Londres, mais aussi des réseaux ferroviaires en Finlande, en Autriche ou au Danemark, je déploierai en six ans le wifi dans l'ensemble du métro parisien.

9) Je m'engage à supprimer les voitures de fonction de l'ensemble des élus parisiens

En mettant fin à l'extravagante flotte automobile de la ville de Paris, je témoignerai, d'une part, de ma volonté de réduire les dépenses de fonctionnement de la collectivité et, d'autre part, de mon souhait de promouvoir une nouvelle génération d'élus qui vivent et se déplacent comme tous les Parisiens.

10) Je m'engage à promouvoir une offre de bus plus conforme aux attentes des Parisiens

J'améliorerai la régularité des bus (respect des horaires théoriques et uniformité des intervalles) en généralisant les systèmes de priorité aux carrefours, en développant les voies en site propre, en luttant contre les stationnements illicites et en modulant le temps de battement au terminus.

En six ans, je substituerai à l’actuelle flotte polluante par des véhicules écologiques roulant au gaz naturel ou à l'électricité. Ces équipements prendront également la forme de minibus pour les déplacements de proximité dans les quartiers.

11) Je m'engage à développer les livraisons de marchandises et les transports écologiques par voie fluviale

J'exploiterai pleinement les opportunités offertes par la Seine pour promouvoir les modalités fluviales de livraisons de marchandises et de transports de déchets ménagers.

12) Je m'engage à protéger les piétons et les cyclistes dans leurs déplacements

Afin d'assurer la mobilité et la sécurité de tous, je multiplierai les feux de signalisation accompagnés de signaux acoustiques et tactiles et je développerai les ralentisseurs et créerai des stops.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 18:43

Monsieur Delanoë doit prendre exemple sur le pragmatisme de Monsieur Collomb

Pierre-Yves BOURNAZEL 

 Par Pierre-Yves Bournazel

 Conseiller de Paris - Élu du 18ème

Candidat à la Mairie de Paris


Madame Hidalgo se vante d’avoir préféré Paris à un ministère mais elle fait du zèle pour appliquer à Paris la politique des ministères.

La majorité sortante s’obstine en effet à imposer, dès la rentrée 2013, la semaine de quatre jours et demi de cours dans les écoles parisiennes. Ce jusqu’au-boutisme a déjà conduit à deux mouvements de grève d’une ampleur exceptionnelle les 22 janvier et 12 février. La mobilisation historique des enseignants et de beaucoup de parents d’élèves n'est pas la marque du « conservatisme » et du « corporatisme ». Elle pose au contraire des questions de fond comme l’organisation du temps périscolaire, le recrutement et la formation des animateurs ou le financement du nouveau dispositif.

A Lyon, le maire socialiste, Gérard Collomb, a repoussé la même réforme à 2014. Je partage avec lui la conviction que seul le temps de la concertation peut permettre une application apaisée, sereine et partagée de la semaine de quatre jours et demi d’école.

A Paris, les réunions publiques désormais organisées à la hâte sont des simagrées de concertation. Elles illustrent surtout la méthode d’une gauche dogmatique empêtrée dans la solidarité gouvernementale et sourde à la colère des Parisiens. Avec Madame Hidalgo, même les rythmes démocratiques sont remis en cause : elle prend d’abord la décision puis elle ouvre ensuite la concertation.

Au nom d’une certaine idée de la démocratie sociale, je demande à la majorité sortante de suspendre cette réforme et d’engager sans tarder un dialogue constructif avec les enseignants et les parents d’élèves. 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 10:11

NKM.jpgNathalie Kosciusko-Morizet, députée-maire de Longjumeau, a annoncé aujourd’hui sa candidature à la mairie de Paris.

Par Pierre-Yves BOURNAZEL

Conseiller de Paris – Élu du 18ème

Candidat à la Mairie de Paris

Je respecte toutes les démarches et toutes les candidatures, mais je souhaite exprimer avec force un point de vue partagé par les Parisiens d’élection en élection : la confiance ne se décrète pas par sondage. Une ambition nationale a peut-être besoin de Paris comme tremplin, mais Paris n’est pas un marche-pied.

Depuis douze ans, les parachutages de Philippe Séguin aux municipales de 2001, de Dominique Versini aux régionales de 2004, d’Arno Klarsfeld aux législatives de 2007, de Christine Lagarde et Jean-Marie Cavada aux municipales de 2008 et de Chantal Jouanno aux sénatoriales de 2011 ont tous été accompagnés de sondages flatteurs et de médiatisations prometteuses. Ils ont pourtant tous abouti à la division politique, à l’échec électoral, à la progression de la gauche, au renoncement et le plus souvent à l’abandon.

            J’appelle les Parisiens à apprécier en conscience l’authenticité et la sincérité de chaque candidature. Depuis une décennie, dont cinq ans comme conseiller du 18ème,, arrondissement dans lequel je vis, je vais chaque jour à la rencontre des Parisiens. Fort de cette légitimité, je suis plus que jamais déterminé à m’adresser aux citoyens avec humilité et à apporter des réponses concrètes à leurs problèmes. Le candidat qui a le plus de chances d’être élu maire de Paris est, non seulement celui qui le désire le plus sincèrement, mais encore celui qui correspond le mieux aux besoins et aux aspirations des Parisiens.

Le moment du débat est venu. Je souhaite qu’il prenne vie dans le respect, la transparence et la crédibilité de chaque projet. Cet objectif implique la neutralité des organisateurs de la primaire mais aussi la transparence et la probité des opérations électorales (notamment si elles prennent la forme du vote électronique).

Une certaine idée de la déontologie démocratique et de la sincérité de l’engagement doit désormais conduire Nathalie Kosciusko-Morizet, d’une part, à quitter ses mandats obtenus dans le département de l’Essonne, d’autre part, à déclarer qu’elle se mettra au service exclusif de la ville pendant six ans (2014 – 2020)En clair, elle doit aux Parisiens de renoncer à la primaire présidentielle de 2016 pour laquelle elle est aussi candidate. 

Une élection est une rencontre entre une aspiration collective et un candidat. Elle est un moment de vérité. Elle n’est ni une nomination, ni un tremplin.

L’âme de Paris est libre et insoumise, rebelle et indomptable, mystérieuse et imprévisible.En octobre 1999, un sondage du Figaro Magazine annonçait la « bombe Séguin ». Le député des Vosges devait remporter la municipale haut la main et quel que soit le cas de figure. A gauche, Bertrand Delanoë était le cinquième candidat préféré des Parisiens et devait perdre contre le maire de Blois, Jack Lang. Un an et demi plus tard, l’élu du 18ème arrondissement était maire de Paris.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 13:08

paris tour eiffelPar Pierre-Yves BOURNAZEL

Conseiller de Paris– Élu du 18ème

Candidat à la Mairie de Paris


La droite et le centre doivent être au rendez-vous

de la démocratie et de la transparence à Paris

 

            J'ai appris ce matin les modalités envisagées par quelques-uns pour l'organisation d'une primaire à Paris. Le calendrier proposé et la technique du vote électronique soulèvent plusieurs questions cruciales pour la réussite de ce temps démocratique.

 

            Ma candidature à la mairie de Paris a pour fondement le rejet des méthodes du passé qui, depuis quinze ans, font reculer la droite et le centre : les parachutages, la recherche sempiternelle de l'homme ou de la femme providentiel, la confusion entre l'intérêt local et quelques destins nationaux, la peur du débat, l'aphasie collective imposée par les baronnies, la défense de son pré carré, les accord discrets et les stratégies à plusieurs bandes.

 

            Tandis que plusieurs vrais-faux candidats se demandent toujours si la mairie de Paris est le meilleur tremplin vers l'Elysée, d'autres, en toute connivence, s'affairent pour abréger au maximum le temps du débat.

 

            Je mets les sympathisants de la droite et du centre en garde contre cette politique du pire qui est la pire des politiques. Ces méthodes, je l'affirme, sont celles de la peur, de la division et donc de l'échec.

 

            La victoire en 2014 est possible si la primaire permet un débat de fond, constructif, positif, digne et respectueux. Les électeurs ont le droit d'apprécier la sincérité de chaque candidature, de mesurer l'authenticité de chaque trajectoire et de comparer la pertinence de chaque projet. Notre devoir est de leur offrir ce vrai moment de démocratie et de leur apporter toutes les garanties requises que le vote soit par les urnes ou de manière électronique.

 

            Je suis déterminé à faire triompher le principe d'une démocratie exemplaire et l'idée d'un maire à temps plein. Seules la sincérité et la crédibilité peuvent nous permettre de gagner dans un an. La droite et le centre doivent réussir le pari de la transparence et de la clarté. Je propose d'organiser la primaire les 9 et 16 juin.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 12:20

DISCOURS DE PIERRE-YVES BOURNAZEL LE LUNDI 10 FÉVRIER AU CONSEIL DE PARIS

 

SUR LA COLLECTE DES DÉCHETS MÉNAGERS

 

Monsieur le Maire,

Mes chers collègues,

 poubelles-paris.jpg

Permettez moi de m’adresser directement à votre candidate à la Mairie de Paris : Madame Hidalgo.

Madame Hidalgo, notre ville est sale et vous en portez la responsabilité.

 

En dix ans, trois contrats dédiés à la collecte des déchets et autant de campagnes de communication ont été élaborés : le contrat d’objectif propreté, le contrat gagnant-gagnant pour un Paris propre puis le contrat de pilotage. Pour quel résultat ? Un triple échec ! Selon un sondage paru en 2011 dans le Journal du Dimanche, 54 % des Parisiens sont insatisfaits de l’action municipale en matière de propreté.

 

            Voilà plus d'une décennie que l'opposition dénonce la désuétude de la collecte des déchets ménagers. Vous amortissez avec une abnégation jusqu’au-boutiste les vieilles poubelles vertes des Parisiens. Souvent abîmées, parfois cassées, toujours inadaptées, elles ont montré au fil du temps une aptitude inébranlable à déverser sur les trottoirs autant de déchets qu'elles en absorbent.

 

            Vous nous demandez aujourd'hui de nous prononcer sur le renouvellement du marché public de la collecte des ordures ménagères. Depuis juin 2009, cette collecte est assurée par un prestataire privé dans dix arrondissements et par la régie municipale dans les dix autres.

 

Ce dossier vous offrait l’occasion d’agir avec pragmatisme et courage. Il pose des questions de fond sur la conception même que nous pouvons nous faire d’une gouvernance utile aux Parisiens. Or, l’orientation que vous lui réservez démontre autant l’échec de votre politique que l’absence d’ambition pour l’avenir. Elle illustre le peu de considération que vous apportez aux critiques formulées par la Chambre régionale des comptes dans son rapport sur la gestion des déchets. Ces mises en garde demeurent pourtant pertinentes.

 Pierre-Yves BOURNAZEL

Le taux d’absentéisme des agents en charge de la collecte s’élève à 12,5 %. Ce chiffre est vertigineux. Les absences injustifiées sont quatre fois supérieures au taux moyen de la ville. Cette désorganisation exceptionnelle des services est l'illustration de l'inefficience de votre management. Le coût moyen de la collecte des ordures ménagères est de 110 € la tonne en régie contre 98 € pour les prestataires privés. En ce qui concerne les déchets recyclables, l'écart est encore plus spectaculaire entre vos services (241 € la tonne) et les entreprises (98 €).

 

Quelle est la conséquence de votre politique pour le pouvoir d’achat des Parisiens ? La réponse est apportée par une étude récente de l’école des Mines. Cette étude compare les services de collecte des déchets de plusieurs grandes métropoles d’Europe et d’Amérique du Nord. La conclusion est accablante : Paris est la ville qui dépense le plus de moyens financiers, humains et techniques pour ce service. Le coût moyen de la collecte par habitant y est deux fois plus important qu’à Montréal ou Barcelone et trois fois plus élevé qu’à Londres. Pourtant, les résultats obtenus ne sont pas meilleurs que dans les autres grands ensembles urbains. Au contraire.  

 

Ce constat sans appel plaide en faveur d’une décision de bon sens. Lorsqu’une mission de service public est mieux assurée par le secteur privé que par les régies municipales, des élus responsables ne doivent avoir aucun scrupule à le déléguer exhaustivement au monde de l’entreprise. Tout choix différent est par nature la marque du dogmatisme. Cette première proposition permettrait de mieux préserver la continuité du service dont l’interruption peut avoir des conséquences très négatives en termes de salubrité publique. Je veux rappeler que les grèves de novembre 2010 et mai 2011 confirmaient une démotivation des agents et un malaise social dans les dix arrondissements fonctionnant en régie.

 

Suivant les modèles de Londres et Montréal, les mairies d’arrondissement et les associations de quartier doivent s’unir pour sensibiliser les citoyens à l’enjeu de la collecte et du recyclage des déchets. L’étude de l’école des Mines prouve que c’est l’échelon local qui fait le plus défaut à Paris. Or, le contrat de copilotage que vous nous avez proposé est une décentralisation en trompe-l’œil qui se heurte à la réalité du jacobinisme municipal. Il n’est de surcroît pas dénué de quelques arrière-pensées pour le moins sournoises... En déléguant la verbalisation et la communication aux maires d’arrondissement, vous entendez leur confier à la fois le rôle du gendarme et celui du pompier dans un domaine où vous avez démissionné depuis longtemps. L’échec du copilotage démontre à l’envi la nécessité de renforcer les compétences des mairies d’arrondissement et d’amorcer un mouvement indispensable vers une réelle décentralisation des compétences et donc des moyens.

 

   Le marché public qui nous intéresse aujourd’hui a pour corollaire le passage de sept à six jours de collecte par semaine. Le bilan de votre politique se résume donc bien à une contradiction éclatante : toujours plus de matraquage fiscal et toujours moins de services rendus aux Parisiens. Mais vous n’êtes plus à une contradiction près. Vous demandez à juste titre aux futurs prestataires du marché public de bannir les bennes fonctionnant au diesel mais celles de la régie vieillissent et polluent davantage ! Vous supprimez la collecte le dimanche au nom de la qualité de vie mais le tonnage atypique du lundi générera davantage d’embouteillages et donc plus d’émissions de particules fines !

 

            Les exemples de Barcelone, Copenhague ou Séville montrent pourtant qu'une gouvernance moderne permet de conjuguer la fluidification de la circulation et la lutte contre la pollution. En développant la collecte pneumatique, ces villes ont révolutionné l'évacuation des déchets et promu une croissance verte. La mise en place de ce système à Paris s'inscrirait pleinement dans les objectifs du Grenelle de l'environnement en favorisant le tri sélectif, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en limitant le bruit. Elle optimiserait l'hygiène et la sécurité, supprimerait les conteneurs dans les immeubles et les espaces publics, bannirait les nuisances olfactives et diminuerait le déplacement des bennes. Au nom de l'exemplarité écologique, les déchets, après leur compactage, pourraient être évacués par transport fluvial à l'échelle du Grand Paris.

 

            Le développement de la collecte pneumatique aurait été la marque d'une ville en mouvement. Vous avez malheureusement préféré le conservatisme à l'éco-responsabilité. En privilégiant depuis douze ans les dépenses somptuaires au détriment des investissements utiles, vous condamnez notre collectivité à vivre en marge des équipements urbains novateurs. Au cours de votre premier mandat, Paris avait régressé sur la scène internationale ; au sortir du second, la capitale de la France est même devancée par les villes de banlieue. Issy-les-Moulineaux et Romainville développent la collecte pneumatique pendant que vous perpétuez les organisations du passé.

 

            Il est pourtant urgent, au-delà des belles déclarations d'intention, de construire un espace urbain où le développement durable sera une réalité tangible. Je souhaite que les nouveaux systèmes de capteurs électroniques permettent demain de faire évoluer la taxe d’enlèvement des ordures ménagères dans un sens plus incitatif et écologique : je pense évidemment à l’application du principe pollueur-payeur qui doit trouver toute sa place dans une société de liberté et de responsabilité.

 

Nous espérions, Madame Hidalgo, du courage politique. Nous attendions une réforme globale de l’organisation et de la gestion de la propreté à Paris.

 

Vous nous proposez un marché public précipité, frappé du double sceau du dogmatisme et de la dépense publique. Vous vous désintéressez de la souffrance au travail exprimée par les agents de la régie municipale. Vous ne répondez pas aux enjeux environnementaux liés à la collecte des déchets.

 

Je ne soutiendrai pas ce projet parce qu’il est sur la méthode comme dans le contenu emblématique de votre échec.

 

La majorité sortante, sans idées et sans vision, est à bout de souffle. Le changement c'est dans un an.

 

 

Pierre-Yves BOURNAZEL

 

Conseiller de Paris

Élu du 18ème

Candidat à la Mairie de Paris

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 12:38

Marseille-canebiere.jpgLe quartier Noailles à Marseille est connu pour être populaire. On le dit bruyant et mouvementé, avec des vendeurs de cigarettes "pas chères", des petits commerçants de produits orientaux et africains, une odeur de poissons et d’épices. Et pourtant c'est bien là qu'ouvrira d'ici peu un hôtel de petit luxe, quatre étoiles, à 150€ la nuit.

Avec Citizenkane.fr.


Le luxe d'Indigo et Intercontinental pour faire refleurir les quartiers

Avec cet hôtel, Marseille, qui accueille toutefois l'année de la culture, fait parler d'elle avec autre chose que la violence urbaine. Le projet a été choisi pour la requalification de l'îlot Feuillants, entre la Canebière et la rue Longue des Capucins, et vient d'être dévoilé : ce sera une brasserie surmontée d'un hôtel quatre étoiles. En effet, le maire l'a annoncé, la société d’aménagement de la Ville, la Soléam, a trouvé un opérateur pour l’îlot Feuillants. Le lauréat n'a pas été donné, mais tout le monde sait qu'il s'agit du groupe Agir Promotion, une filiale du groupe Fondeville. Le projet a été dessiné par l'agence Tangram et comprend 83 chambres dans les étages supérieurs géré par Indigo une filiale du groupe Intercontinental.

Indigo pour 2014

Sur son site, Indigo met l'accent sur "le quartier où nous sommes implantés" et "les goûts et les cultures des communautés où nous vivons". En outre, la livraison est prévue pour 2014. Souffrant d'une très mauvaise image au niveau national, la municipalité de Marseille veut faire de la réhabilitation de ces immeubles qui borde le quartier Noailles un symbole de la reconquête du centre-ville et du renouveau de la Canebière. Au contraire, pour ses détracteurs, il s'agit d'un exemple de plus des errements de sa politique de rénovation.

Et Indigo dans les quartiers nord?

Dans les rues, on se demande bien ce qu'un hôtel de luxe vient faire ici, mais on sourit aux occasions qu'il va pouvoir rapporter. En revanche, à quelques mètres de là, l’immeuble existant où doit être implanté l'hôtel, a encore des locataires et ceux-ci voient d’un très mauvais œil l’hôtel de luxe attendu. "Ils veulent nous jeter dehors ! Ça fait quatre ans qu’ils nous harcèlent pour qu’on parte mais ils ne nous proposent rien de décent en échange", s’exclame une locataire du 3 de la rue des Feuillants. En attendant du bruit dans la cage d’escalier, son voisin sort sur le palier. "J’ai 80 ans, je quitterai mon logement quand on m’en proposera un équivalent et dans le centre ville", prévient-il. Il semble que tout ne soit pas bien réglé avec la mairie. Indigo fera-t-il des locataires des heureux? Et si Indigo s'implantait aussi dans les quartiers nord?

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 15:01

Roselyne-Bachelot.jpgAvec Citizenkane.fr. La manifestation en faveur du mariage gay qui s'est déroulée dimanche à Paris a indirectement relancé le débat sur le lobby gay. En cause : une phrase de Roselyne Bachelot et une autre de son fils.

Etre gay friendly : une condition nécessaire

Au cours de la manifestation parisienne en faveur du mariage gay, Roselyne Bachelot, l'une des seules représentantes UMP à soutenir la loi et sans doute la seule à avoir participé au rassemblement, a, avec son fils Pierre, fait plus de bruit qu'elle ne pensait le faire par ses déclarations. En effet, captée par les caméras de la chaîne LCP et repérée par le site Le Lab Europe 1, elle y affirme qu'à Paris 'Etre gay friendly, ce n'est pas une condition suffisante, mais c'est une condition nécessaire" … sous-entendu pour gagner la mairie de Paris.

Bien que Roselyne Bachelot a exprimé son soutien à la loi de nombreuses fois, ces déclarations pourraient avoir l'effet inverse que celui voulu : Roselyne Bachelot est-elle gay friendly pour ne pas se priver du vote de la communauté gay si elle devenait candidate à la mairie de Paris?

Etre gay-friendly à Paris … ou ne pas être

Mais les propos qui ont fait plus de bruit encore et qui prêtent à confusion, sont sans doute ceux de son fils, Pierre Bachelot, âgé de 43 ans, qui lors de la manifestation, en train de dialoguer avec d'autres personnes, s'emporte sur le sujet et renchérit les propos de sa mère. "Vu la saturation du Ier, IIe, IIIe et IVe arrondissement en terme de sociologie…", assure t-il, "c’est aussi bien de se balader avec un uniforme SS en Israël. Tu as un grand succès". Si on le comprend bien, à Paris, il faudrait être gay-friendly pour obtenir des voix, ou bien faut-il comprendre qu'il serait dangereux de ne pas l'être? Ou bien encore compare-t-il le fait de ne pas être gay-friendly avec des SS? Au passage, il faut convenir qu'il s'agit là d'une nouvelle forme de shoaïsation de la société (lire ici pour en savoir plus sur la signification de ce terme), qui s'étend à présent au débat sur le mariage gay. Y aura-t-il bientôt des manifestations, non plus aux cris de "CRS-SS" mais de "pas gay-friendly-SS"? Il faut reconnaître que le débat sort de toute proportion.

Qu'est-ce qu'être gay-friendly?

En outre, il reste encore à définir ce que signifie être gay-friendly, car il n'existe pas de définition précise. Car le terme même de "gay" fait débat. Est-ce que gay (en français) et homosexuel ont la même signification? Certains répondront oui. Mais tous les homosexuels (ou non homosexuels) ne seront pas d'accords. Certains, homosexuels ou non, décrivent en effet une différence entre la préférence sexuelle, l'homosexualité, qui ne fait pas débat, et l'appartenance à une communauté publique et politique, la communauté gay. Certains vont plus loin et dénoncent même un communautarisme de la communauté gay. Ils expliquent que si être homosexuel ou lesbienne est un droit privé, être gay en revanche est une revendication politique qui s'accompagne de revendications de droit publics. Ce qui est tout à fait différent.

On ne tranchera pas ici le débat. Un débat qui se poursuivrait en outre en analysant le terme de gay friendly. Car être amical ou proche de la communauté gay signifie-t-il épouser toutes ses convictions? Et la communauté gay elle-même (différente de la communauté homosexuelle), est-elle unie dans ses opinions?

C'est un vaste sujet là encore. Quoiqu'il en soit, constatons simplement que la loi sur le mariage gay provoque des tensions plus fortes et des conceptions plus éloignées et élargies que ne le font la plupart des lois. C'est incontestablement le sujet de société le plus en vogue, à Paris ou ailleurs.

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