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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 00:56
par La Rédaction
jeudi 7 août 2008 - 21:37


Ce numéro est consacré à deux thèmes principaux, Israël : la démission ratée d'Olmert et ses risques consécutifs ainsi qu'une réflexion de N. Cohen-Tanugi sur La nécessaire double rupture qu'il faut opérer en Israël. En France, les relations décevantes entre Sarkozy  et Israël. Suit ensuite un étude sur le duo - ou duel - McCain, Obama aux USA. En rubrique culturelle, un article sur l'artiste Kamy Raviv et La Librairie du Lien.

( Les non-abonnés peuvent recevoir gratuitement ce numéro en abonnement découverte à condition de nous l'envoyer par mail à "lelien.israel.diaspora@gmail.com" )

ISRAEL
Olmert suite et (pas encore...) fin
- L'éditorial "Olmert rate sa démission" a été reproduit intégralement sur le site en avant-première.
- "L'entre-deux de tous les dangers" : la démission-calcul, une démission qui laisse intact le problème du conflit, et enfin quelques réflexions sur le changement futur du Premier ministre.

La nécessaire double rupture
- Depuis Olmert et son équipe, la politique israélienne est à la remorque des événements, ce qui est la conséquence inévitable de l'idéologie de la non-idéologie que  prône Kadima : le pragmatisme. Une politique saine doit être fondée sur un grand dessein, des choix fondamentaux de gouvernement. Il faut rompre avec la politique au jour le jour.
Par malheur, les ratés de la démocratie israélienne ne peuvent qu'amplifier ce mouvement. A l'image de la quatrième république, la démocratie israélienne interdit de voter sur des personnes mais uniquement sur des partis politiques. Les Israéliens avaient voté pour Sharon à travers Kadima. Sharon hors jeu, Kadima demeure et mène la politique. Son leader est retors, incompétent, corrompu, menteur et arrogant. Il faut mettre un terme au désastreux système du régime des partis aggravé par la proportionnelle quasi intégrale. Une double rupture est nécessaire

FRANCE
- Deux réflexions de Paul Giniewski. La première concerne la très décevante intervention de Sarkozy à la Knesset, qui fait preuve, certes, de son amitié et de sa sympathie avec Israël, mais qui, malheureusement, s'aligne sur le poiltique arabe dans le conflit.
La seconde concerne ce 14 juillet mémorable qui a honoré le tueur en série Bashar el Assad.
- L'un de nos lecteurs, André Moisan, dénonce les illusions de Sarkozy sur la prétendue paix israélo-palestinienne.
- Robert Cotta démontre sans appel que la politique de la France s'appuie sur cinq constantes  et qu'en conséquence, la politique de Sarkozy est et restera identique à celle  de ses prédécesseurs.
- Filippo Eminente souligne le fossé entre les mots et les choses de la politique française.
- Un "Repères" : les trois règles de la Ligue arabe.

USA : Le duel Obama-McCain
Il faut apprendre à connaître les "hommes du (futur) Président" et les grandes lignes de leur politique

Art
Shoshana Cohen présente le remarquable travail de Kamy Raviv, une juive irakienne merveilleusement douée pour la tapisserie.

enfin : La Librairie du Lien

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 20:26

Carte animée du Moyen-Orient - 3000 ans d'Empire en 90 secondes.

Intéressant et joliment fait.  Cliquez ci-dessous.

Animated Map of Middle East - 3000 years in 90 seconds


 

This is an amazing, constantly changing map of the Middle East region, illustrating how various "empires" have risen and fallen in the past 3000 years--in just 90 seconds.

 

Animated Map of Middle East - 3000 years in 90 seconds

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 12:00

 Par GUY MILIERE

© Metula News Agency

En France, la détestation d’Israël se dissémine en général de façon plutôt feutrée. On peut accuser des Juifs de manipuler d’autres Juifs et de fomenter un complot et une offre publique d’achat des Israélites de France. On peut aussi, bien sûr, accuser l’armée et le gouvernement israéliens de tous les crimes possibles, s’abriter à cette fin derrière la défense du « peuple palestinien », trouver des justifications au terrorisme en invoquant le « désespoir » des individus concernés. Il arrive même, dans l’exercice de cette torsade, que ce soient des auteurs juifs qui se montrent les plus virulents à soutenir ce qui n’est pas intelligemment soutenable.

Ce phénomène inquiétant n’est, hélas, pas propre à la France. En Scandinavie ou au Royaume-Uni, où la parole est plus libre, la détestation est, en général, plus explicite encore. Aux Etats-Unis, pour les mêmes raisons, des ouvrages peuvent même en appeler à la nécessité de voir Israël, entité décrite comme « intrinsèquement maléfique », disparaître. Et là, encore, ce sont, souvent, il faut le dire et nous sommes ici pour ça, des auteurs juifs qui se portent à la pointe des théories menant à l’anéantissement d’Israël..

C’est aux fins de montrer la dangerosité des propos de ce genre, les liens entre la haine de soi, qui se manifeste ainsi, et une forme de racisme réflectif particulièrement malsain qui permet de parler de « Juifs antisémites », que l’American Jewish Committee a décidé de publier, voici quelques mois, un petit ouvrage d’Alvin Rosenfeld, professeur à l’Indiana University, « Progressive » Jewish Thought and the New Antisemitism (« la pensée juive « progressiste » et le nouvel antisémitisme »).

Rosenfeld y procède de manière scrupuleuse, détaillée, précise. Comme il l’écrit dès l’introduction, en citant Jonathan Sacks, grand rabbin du Royaume-Uni : « Le fascisme allemand est venu et a disparu, le communisme soviétique est venu et a disparu lui aussi, l’antisémitisme, lui, est venu et il est resté. Il a simplement changé de masques, d’atours et de visages ». Et il est « extrêmement triste » de constater que, chez ceux qui s’appellent eux-mêmes les « Juifs progressistes », on rencontre des « contributions au climat intellectuel et politique » qui alimentent l’antisémitisme contemporain » sous couvert d’ « antisionisme ». Tout en citant de nombreux auteurs dont les phrases ont, effectivement, de quoi donner des frissons, Rosenfeld en distingue quelques-uns plus particulièrement.

Ainsi l’universitaire britannique Jacqueline Rose, qui procède à des comparaisons très spécieuses entre Herzl et Hitler, sous prétexte que ceux-ci assistaient l’un et l’autre à des concerts de Richard Wagner, n’hésite pas à écrire que, « dès sa naissance, on trouvait dans le sionisme les graines de la catastrophe ». Ainsi encore Michael Neuman, intellectuel canadien qui, après avoir parlé de « complot sioniste », note qu’Israël est engagé dans la perpétration d’un « génocide contre les Palestiniens ». Rosenfeld met en exergue, enfin, un livre qui semble particulièrement pernicieux, Wrestling with Zion, ouvrage collectif dont l’essentiel des contributeurs, parmi lesquels on ne s’étonnera pas de trouver Noam Chomsky et Norman Finkelstein, pense qu’il faut « mettre fin au plus vite à « l’existence de l’Etat juif ».

Rosenfeld conclut de la façon suivante : « Le fait que l’antisionisme, compris comme le rejet du droit imprescriptible des Juifs à leur patrie sûre en Israël, partage aujourd’hui des traits avec les idéologies antisémites du passé, ne semble pas troubler les Juifs qui participent à cette entreprise. C’est plus que répréhensible, c’est une trahison ». Puis : « Au fil des décennies, nombre de gens de gauche ont été des opposants sans concessions à l’antisémitisme et ont combattu celui-ci. Voir certains de ceux qui prétendent être leurs héritiers  contribuer à un antisionisme qui est porteur de nombreux traits de l’ancien antisémitisme ne peut que troubler et donner la nausée. Cela donne davantage la nausée encore de voir des Juifs se placer en première ligne de cette contribution ».


Les principaux intéressés auraient pu répliquer, argumenter, tenter de défendre leurs positions. Ils ne l’ont pas fait. Par contre, on a vu, au fil des mois, paraître des articles qui ont attaqué insidieusement Rosenfeld et l’American Jewish Committee. Dans le New York Times, Alan Wolfe, directeur du Boisi Center for Religion and American Public Life, n’hésite pas à clamer que ce sont Rosenberg et l’AJC qui font preuve d’ « antisémitisme ». Dans le Boston Globe, Stanley Kutler énonce que la vraie cible de Rosenfeld et l’AJC, ce sont ceux qui se sont « courageusement opposés à la guerre en Irak ». Dans The New Republic, John B. Judis accuse Rosenfeld et les gens de l’AJC de « loyauté partagée » entre Israël et les Etats-Unis.
L’antisémitisme est venu, note Rosenfeld. Et il est resté, oui. Cela donne effectivement la nausée de voir que des Juifs, sous prétexte de « progressisme », contribuent à l’antisémitisme d’aujourd’hui. Le fait que, dans certains pays, aux Etats-Unis tout particulièrement, la parole soit libre, ne fait pas disparaître l’antisémitisme mais lui permet de s’exprimer de façon plus explicite. Ce qui a, au moins, le mérite de la clarté.

Le fait qu’en ces pays la parole soit libre permet aussi que la réplique et la critique puissent s’exprimer elles aussi de façon plus explicite, sans que, à l’instar de ce qui est la norme dans tout Etat de droit digne de ce nom, la justice puisse se trouver saisie.

Cela ne change rien au fond des choses et il est évident que l’une des plus vieilles haines de l’histoire de l’humanité, et l’une des plus persistantes, n’en a pas fini de disséminer ses poisons. La vigilance et la détermination s’imposent donc, plus que jamais.

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 10:00
Affaire Redeker : 3 question à.. (tiré du site du MPF).

Trois ans avant Robert Redeker, Louis Chagnon, professeur certifié d’histoire fut poursuivi pour avoir rappelé quelques vérités historiques sur l’islam. «Je suis bien le dernier étonné par cette affaire», déclare-t-il à pourlafrance.fr qui l’a interrogé sur cette affaire.

> Sans aller jusqu’aux menaces de mort dont est victime le Pr Robert Redeker, vous avez été vous-même victime d’une affaire similaire, affaire évoquée par Philippe de Villiers dans son livre Les Mosquées de Roissy. Pouvez-vous nous la rappeler en quelques mots ?
À la suite d’un cours sur le monde musulman dans lequel j’avais respecté la vérité historique, j’avais fait l’objet d’une campagne médiatique diffamatoire de la part du Mrap, de la Ligue des droits de l’homme et d’un collectif de pseudo-parents d’élèves musulmans, sur la base d’un cahier falsifié. Le rectorat de Versailles avait été complice en avalisant toute l’affaire (il a fait arracher les pages de mon cours et a donc fait entrer la censure mahométane dans l’école laïque !) et en me sanctionnant d’un blâme car, pour lui, tout en reconnaissant la validité historique de mon cours, qualifier d’assassin quelqu’un qui a fait égorger des centaines de Juifs est «simpliste» ou «provocateur».

> Êtes-vous surpris par «l’affaire Redeker» ?
Je suis bien le dernier étonné par cette affaire, et encore moins par la lâcheté de l’Éducation nationale ou par l’attitude ignominieuse du Mrap, qui voudrait poursuivre M. Redeker en justice alors qu’il est déjà menacé de mort ! Les Français doivent savoir qu’ils vivent en terre d’islam depuis que les organisations musulmanes l’ont décrété en 1988 ; la charia s’applique donc sur l’Europe : nous sommes déjà des dhimmis et n’avons pas le droit de porter un regard critique sur l’islam. La mort peut sanctionner ce délit.

> Aujourd’hui, vous vous êtes engagé aux côtés de Philippe de Villiers. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de votre adhésion au MPF ?
La situation actuelle est le résultat de la volonté politique de nos élites et de nos gouvernants qui, depuis trente ans, ouvrent nos frontières à une immigration massive. S’est ensuivie une islamisation rampante de la France remettant en cause nos libertés fondamentales. Seul Philippe de Villiers aborde le problème de l’islamisation de notre pays et a la volonté politique d’y mettre fin. C’est pourquoi j’ai rejoint son mouvement.

Source : Site du MPf.
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12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 17:17
OCCIDENTALIS (le 6 septembre).
Le Mrap veut interdire le "Petit Robert"...

Décidemment, l'ayatollah Aounit est très en forme en ce moment. En forme de quoi, la question reste en suspend, mais après avoir demandé la fermeture des sites internet résistants et annoncé vouloir porter plainte contre nos amis de France-Echos, le groupuscule islamo-marxiste s'attaque désormais au célèbre dictionnaire.

http://www.mrap.asso.fr/communiques/petit_robert

Ce qui lui est reproché est de donner une définition de la colonisation trop positive, à savoir : "coloniser : coloniser un pays pour le mettre en valeur, en exploiter les richesses". Le Mrap s'insurge donc, et demande le retrait du commerce de ce dictionnaire (rien que ça), et appelle à son boycot par les professeurs. Il semblerait que le premier souhait d'Aounit ait été d'en brûler des exemplaires sur la place publique, mais ses conseillers en communication (si si, il doit bien en avoir !) ont considéré que cela risquait de mécontenter les écolos à cause des rejets de CO². Déçu de ne pouvoir imiter ses modèles islamistes et nazis, Mouloud Aounit se serait donc contenté d'une banale interdiction à la soviétique. Ayons une pensée pour lui et les concessions qu'il a dû faire...

Plus sérieusement, je suis effaré d'entendre un responsable d'association subventionnée par nos deniers, qui défile sous les drapeaux du Hezbollah, qui soutient ces terroristes, qui manifeste en criant "mort aux Juifs" demander, en France, en 2006, l'interdiction d'un dictionnaire parce qu'une définition ne convient pas à Monsieur Aounit. On se croirait revenu aux heures les plus sombres de notre histoire, quand ses amis communistes et musulmans soutenaient le régime hitlérien.

Nous assistons depuis quelques mois à une surenchère du Mrap. Il ne discute plus, il veut interdire tout et tout le monde, du moins ceux qui ont le malheur de ne pas penser comme lui. On peut sérieusement se demander si le bateau Mrap n'est pas en train de couler, son capitaine faisant des trous au lieu d'écoper. A moins que le grand complot judéo-maçonnique ne se soit offert les services de Mouloud, avec l'aide de la CIA et du Mossad, afin qu'il sabote son organisation de l'intérieur...

Mais au delà de ce délire paranoïaque d'un chef de groupe dont l'esprit semble de plus en plus embué (peut-être un abus de Coran ?), cette nouvelle atteinte à la liberté d'expression pose le problème de la représentativité et du bien-fondé des financements publics pour de telles associations. Je comprends tout à fait qu'on ne soit pas d'accord avec la ligne d'Occidentalis, mais nous au moins nous sommes bénévoles, nous ne touchons aucun revenu, et nous ne coûtons rien à la collectivité. Seul le soutien de nos adhérents et sympathisants nous permet d'exister ! Pour le Mrap par exemple, c'est exactement le contraire. Dans son budget prévionnel pour 2005, les charges salariales représentaient 258 961 euros, soit un peu plus d'un tiers du budget total (725 586 euros), quant aux subventions diverses elles représentent 449 900 euros, soit 62% des recettes. En résumé, les adhésions, dons, manifestations payantes (exposés dans les écoles publiques), abonnements de complaisance pour leur revue, etc. parviendraient à peine à payer les salaires des 8 permanents (dont deux mi-temps, soit 7 postes complets). Et le salaire de Mouloud Aounit est d'un quart supérieur au mien (mais reste toutefois raisonnable). C'est beau l'engagement militant, et en plus ça nourrit son homme !!!

De notre côté, nous hésitons entre hilarité et inquiétude. Hilarité car, il faut bien l'avouer, dans le dur combat que nous menons il ne nous est pas donné tous les jours la possibilité de nous bidonner autant qu'à la lecture des proses aouniennes. Dans ce style inégalable qui fusionne à la perfection emphases, invectives, exortations et menaces (tient, ça me rappelle à nouveau le Coran, étrange...), chaque communiqué du Mrap nous réserve son lot d'humour, de second degré, et de bonnes blagues Carambar (je m'excuse de mêler cette célébre marque à notre débat, la qualité des Carambar - surtout les classiques au caramel - étant évidemment bien supérieure à celle du Mrap !). Inquiétude néanmoins, car la bête, surtout blessée, peut se révéler encore dangeureuse, et surtout on peut se demander au vu des 450 000 euros de suventions quelle est la somme totale que nous versons à des associations de ce type.

Reste que, finalement, nous sommes quasiment les derniers en France à nous intéresser au Mrap, ses communiqués ne faisant plus beaucoup recettes, et ses amitiés terroristes commencent à lasser - et inquiéter - ses amis d'antant. Mais nous continueront à profiter de ces petits délices que sont ses communiqués, et à vous en faire profiter aussi !

Denis Greslin.

Au fait, n'oubliez pas de préférer le "Petit Robert" !

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9 septembre 2006 6 09 /09 /septembre /2006 18:02

The Israel Ministry of Foreign Affairs has produced a short film entitled
"Hizbullah - Attacks by Proxy" which describes the Israeli withdrawal from
Lebanon and the subsequent terror attacks against Israel that have been
carried out with the support of Syria and Iran. The film not only describes
Israel's military actions, but also reflects the effect of Hizbullah's
terrorism on Israel's population.

Please click here to view the film
http://switch3.castup.net/cunet/gm.asp?ClipMediaID=191786&ak=null

You can also click here to download a copy of the film ( 19.4 MB)
http://switch3.castup.net/cunet/gm.asp?ClipMediaID=191784&ak=null


Please distribute to all your family and friends

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9 septembre 2006 6 09 /09 /septembre /2006 17:24
L'Institut de recherche des medias du Moyen-Orient
Dépêches spéciales - No. 1276
Septembre 1, 2006 No.1276
Un hebdomadaire égyptien sur les milices d'enfants armés du Hezbollah

Le n° du 18 août 2006 de l'hebdomadaire égyptien Roz Al-Youssouf publie un article de Mirfat Al-Hakim intitulé "Les milices d'enfants du Hezbollah". L'article révèle que le Hezbollah a recruté plus de 2000 enfants âgés de 10 à 15 ans pour servir dans des milices armées et que les Scouts Mahdi, affiliés au Hezbollah, les entraînent au martyre. [1] Extraits:

 

Le Hezbollah recrute des enfants d'à peine dix ans

 

Roz Al-Youssouf rapporte: "Le Hezbollah a recruté plus de 2000 enfants innocents de 10 à 15 ans pour former des milices armées. Avant la dernière guerre avec Israël, ces enfants apparaissaient uniquement lors des festivités annuelles de la Journée de Jérusalem sous le nom d' 'Unités du 14 décembre', mais ils sont aujourd'hui appelés istishhadiyun ('martyrs')…

 

Le Hezbollah a l'habitude de recruter des enfants et des jeunes gens et de les entraîner dès le plus jeune âge. Ces enfants âgés d'à peine dix ans portent des uniformes de camouflage, se couvrent le visage de peinture noire, jurent de mener le djihad et rejoignent les Scouts Mahdi…

 

Ils sont sélectionnés par des (officiers) de recrutement du Hezbollah, sur la base d'un seul critère: la volonté de devenir martyr."

 

Les enfants s'entraînent à devenir des martyrs

 

"Les enfants sont éduqués au martyre dès le plus jeune âge, sur l'exemple de leurs pères ; l'organisation de jeunesse des Scouts Mahdi se charge de leur entraînement… (Cette organisation), affiliée au Hezbollah, enseigne aux enfants les principes de base de l'idéologie chiite et de l'idéologie du Hezbollah (…) La première leçon que ces enfants reçoivent du Hezbollah est '(la nécessité de) la disparition d'Israël' ; c'est toujours une partie importante du programme (d'entraînement) (...)

 

L'organisation des Scouts Mahdi a été fondée au Liban le 5 mai 1985… Selon le site de l'organisation, le nombre de scouts ayant subi un entraînement fin 2004 s'élevait à 1491, le nombre de groupes scouts ayant rejoint (l'organisation) était de 449, avec un total de 41 960 membres. Selon les dernières statistiques de l'organisation, 120 de ses membres ont été prêts à devenir martyrs depuis 2004.

 

Le but de l'organisation est de former une génération exemplaire de musulmans sur le principe du 'pouvoir de la jurisprudence' (principe fondateur de la Révolution islamique d'Iran) et de préparer la venue de l'Imam Mahdi (le messie des chiites). Ses membres, enfants compris, s'engagent à obéir à leurs commandants, à apporter l'honneur à la nation (musulmane) et à se préparer à aider le Mahdi."

 

Une nation d'enfants martyrs sera victorieuse

 

Selon l'article, Naïm Qassim, adjoint du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, a déclaré dans une interview sur Radio Canada: 'Une nation d'enfants martyrs sera victorieuse, quelles que soient les difficultés qui l'attendent. Israël ne peut pas nous conquérir ou violer nos territoires, car nous avons des fils martyrs qui purgeront le territoire de la saleté sioniste (…) Cela se fera par le sang des martyrs, jusqu'à ce que nous atteignons nos objectifs.' "

 


[1] Roz Al-Youssouf (Egypte), le 18 août 2006

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6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 17:15

Le 27 août dernier, et grâce à un travail de renseignement, les forces de sécurité israéliennes ont découvert un tunnel creusé dans la bande de gaza en direction du passage frontalier de Karni. Ce tunnel, long de 150 mètres et creusé à 13 mètres de profondeur devait servir à commettre une attaque terroriste au poste frontière. L’entrée du tunnel se situait dans une maison de la zone résidentielle de Sajaiya.

Le passage de Karni est essentiel à la vie des Palestiniens puisque c’est par là que transite les marchandises à destination de la bande de Gaza. A chaque fois qu’il y a eu des attentats et des tentatives d’attentats à cet endroit, la fermeture de ce passage a eu des conséquences directes sur la vie quotidienne des Palestiniens.

Karni a déjà été pris pour cible le 26 avril 2006, dernière tentative avant celle-ci, le 14 décembre 2005, le 13 janvier 2005, le 15 avril 2003 (attentat-suicide). De plus, ce point de passage a été utilisé par des groupes terroristes pour passer en Israël commettre leurs attentats (cas notamment de l’attentat d’Ashdod du 14 mars 2004 qui a fait 10 morts civils et 12 blessés : les deux terroristes s’étaient cachés dans une caisse à double-fond ; cas également en mars 1996, lorsqu’un terroriste du Jihad islamique s’est dissimulé dans un camion de marchandises, et, arrivant à Tel-Aviv, s’est fait exploser en tuant 13 Israéliens et en en blessant 125). C’est enfin par ce passage, entre autres, que des Palestiniens ont fait passer de grandes quantités d’armes, comme l’a révélé Bassel Arif, membre des forces palestiniennes de sécurité, en 2002.

 

Source : Ambassade d'Israël en France.

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 22:18

Le Figaro 28 aout

Le président du MNR a défendu l'idée, prônée par le dirigeant du FN, d'une Union des patriotes.

«2007, l'autre scénario» : c'est devant une banderole proclamant cet objectif que Bruno Mégret a prononcé hier le discours de clôture de l'université d'été du MNR au château de Terrides, à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). Cet «autre scénario, a-t-il dit, ne serait pas un duel Royal-Sarkozy, mais un duel entre notre candidat (Le Pen, ndlr) et un candidat du système, avec cette fois la crédibilité pour l'emporter ou, à tout le moins, pour jeter les bases qui permettront de l'emporter la fois suivante». Devant cent cinquante militants, le président du MNR a exposé le moyen de faire en sorte que «le basculement se produise». Ce moyen, c'est l'Union des patriotes en cours de préparation, dont Bruno Mégret a précisé l'idée qu'il s'en fait : «Une dynamique nouvelle et puissante.»

Desiderata

Bruno Mégret appelle de ses voeux une «union réelle, sincère, loyale», pour «construire ensemble une force fédératrice», «respectant l'identité et l'indépendance de chaque partie». La «dynamique» qui résulterait d'une telle union, et la rendrait capable, selon lui, de rassembler non seulement les partisans du FN et du MNR mais aussi «ceux qui se fourvoient chez Villiers ou qui ont posé leur sac, qui doutent, se dispersent».

Alors que les négociations doivent reprendre, entre le FN et le MNR, sur les modalités exactes de la future Union des patriotes, Bruno Mégret a donc profité de son université d'été pour faire connaître à distance ses deside rata : l'union comprendra certes un accord électoral, par lequel il s'effacera devant Jean-Marie Le Pen à l'élection présidentielle, en échange de quoi le FN soutiendra ses candidats dans un certain nombre de circonscriptions législatives (circonscriptions qui font l'objet, de toute façon, d'âpres négociations). Il faut aussi que l'accord porte sur le rôle que joueront respectivement Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret dans la campagne présidentielle, le second entendant bien y jouer sa propre partition.

Denis Greslin répond : Tout ça pour ça...
 
L'Union des Patriotes se met en place. Vous ne savez pas de quoi il s'agit ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul.
En quelques mots, l'Union des Patriotes c'est la réunification des clans. En 1998, le FN explose en deux tribus rivales, ou plutôt ennemies : les fidèles du grand chef Jean-Marie, qui après moults  recours judiciaires conservera le nom et l'appareil du parti, et les partisans du "réformateur" Bruno Mégret. Le premier clan mettra 4 ans pour panser ses plaies, mais retrouvera dès 2002 avec l'élection présidentielle des résultats électoraux importants. Le second groupe explosera à nouveau en vol en 2002/2003, avec une sécession des partisans de Franck Timmermans, ancien secrétaire du FN puis du MNR, qui créera avec Christian Perez le Parti Populiste.
 
J'ai fait partie des "réformateurs" de 1998, j'ai quitté le MNR avant la seconde guerre fratricide. Je suis parti car je n'étais pas d'accord sur la ligne politique, en particulier sur la ligne très anti-américaine et anti-israélienne (pour ne pas dire pire) de ces mouvements. Je suis parti sans heurts, sans colère et sans haine, et je conserve respect et amitié pour la plupart des cadres que j'y ai connus.
 
Néanmoins, quand je vois l'union qui s'est concrétisée récemment (du moins pour le MNR qui tente de négocier son soutien au FN, la ralliement du PP étant plus ancien de quelques mois), je me dis que ce n'était pas la peine de faire tout ça pour en arriver là ! Car le spectateur de la vie politique n'a pas idée des insultes, bassesses, règlements de compte, et de la dose de haine qui ont accompagné ces divorces. Une haine encore bien réelle, du moins dans l'encadrement, et je ne peux pas croire que les protagonistes puissent pardonner cela aujourd'hui. Je ne vois pas non plus ce que le PP ou le MNR peuvent négocier face à un FN triomphant... en tout cas, pas les signatures des maires, car je ne pense pas que le MNR puisse en compter beaucoup...
 
Ça, c'est pour la forme. Car sur le fond, même si on efface l'ardoise, il reste que le terme de "patriotes" ne signifie pas grand'chose. Sur le plan idéologique, les différences sont inexistantes, et effectivement trois mouvements ne sont pas indispensables pour dire la même chose. Autant essayer de tenter de récupérer quelques places pour les petits poucets dissidents, bien conscients que c'est là leur seule chance de survie. Par contre, j'imagine mal JMLP pardonner quoi que ce soit...
Mais peut-on justement qualifier cette idéologie de "patriote" ? Sincèrement, malgré l'amitié que je peux avoir pour beaucoup d'entre-eux, je ne le crois pas. Un patriote qui présente les USA, Israël, ou un complot judéo-maçonnique comme les principaux dangers menaçant notre pays est au mieux un naïf, au pire un traître. Un patriote qui veut armer Ahmadinejad, qui soutien Saddam Hussein ou trouve des excuses à Ben Laden n'est pas un résistant. Un patriote qui condamne les racailles caillasseuses de France et soutien les terroristes palestiniens est un collabo. Enfin, un patriote dont la principale cible politique est Villiers est un arriviste ambitieux qui fait passer les intérêts du parti avant ceux de son pays.
 
Alors, finalement, cette union est un accord commercial qui ne bouleversera ni les foules, ni les électeurs, ni les résultats, mais il sera probablement amusant pour ceux qui ont connu cette période et qui en ont tiré les bonnes conclusions de retrouver Jean-Marie LePen et Bruno Mégret côte à côte sur une tribune...
 
Pour ma part, je ne regrette que deux choses, c'est d'avoir perdu tant d'années avant de réaliser que je me fourvoyais, et de voir des personnes que je ne croyais motivées que par leur combat politique mettre leur dignité dans leur poche pour gratter quelques grammes de notoriété...
 
Denis Greslin
(à titre personnel).
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27 août 2006 7 27 /08 /août /2006 17:35

RTL, août 2006

 

Ce document, entendu sur la radio RTL, est le témoignage d'une mère de famille libanaise qui est restée près de 2 semaines prisonnière des bombardements dans son village du sud-Liban. Elle explique comment le Hezbollah se sert des civils comme boucliers humains et comment il tire sur des convois de réfugiés pour les empêcher de partir et les faire passer pour des victimes de Tsahal.

Ecouter le document 

http://www.rtl.fr/player/PlayerAudio.asp?Type=&Dicid=460083&mediaid=460133

 

Transcription :

Femme libanaise : « Hezbollah se cache parmi les civils pour tirer leurs obus et les Israéliens ripostent et derrière, ils frappent. Je l’ai vue la tactique du Hezbollah, je l’ai vue. Ils sont arrivés là, dans le coin où j’étais, ils ont tiré et ils sont partis, et après on a eu deux jours de bombardements intenses. Ils se mettent parmi les civils et ils utilisent les civils comme des boucliers. C’est pas eux qui sont morts, c’est les civils qui trinquent. Leur but est atteint : c’est la guerre de l’image. »

Journaliste, Mathieu Jego : « La guerre des images, autrement dit faire passer Israël pour l’unique agresseur qui tue aveuglément des civils innocents. La réalité est donc tout autre d’après cette habitante qui a eu toutes les peines du monde à faire partir des combattants du Hezbollah. »

Femme libanaise : « Ils sont venus se cacher sous l’arbre, devant la maison. Ils étaient là. Heureusement qu’ils n’ont pas tiré. On est venu tous les supplier de partir. Par tous les moyens on a essayé. S’il fallait baiser les mains on faisait des baise mains pour qu’ils partent. C’était à ce point là, c’était [la vie de] nos enfants en jeu. Non, ils ne partaient pas. Ils sont partis au bout de 4 jours, je ne sais pas, ils ont reçu un ordre, ils sont restés 4 jours collés à nous comme ça. »

Journaliste, Mathieu Jego : « Les combattants qui selon ce même témoignage n’ont pas hésité à tirer ensuite sur un convoi de civils en fuite, là encore afin de les faire rester au sud-Liban et d’en faire cyniquement des victimes potentielles de l’aviation israélienne. »

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