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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 20:40

Les partiels finis, reprenons à présent nos lectures et nos discussions en matières politiques et économiques. Je rends compte aujourd'hui d'un petit livre de 100 pages, paru chez Grasset en 2004, La démocratie et le marché de Jean-Paul fitoussi, célèbre professeur d'économie à l'institut d'étuds politiques de Paris. 

Fidèle à lui-même, homme dit de sensibilité de gauche, Fitoussi cherche à montrer que le meileur des régimes qui conviennent au marché, lui qui selon Kenneth Arrow ne s'accomode d'aucun régime politique, reste, malgré tout, la démocratie. La démonstration est intéressante, bien que sur lumières du monde, nous n'en n'ayons pas eu besoin pour croire en le bien-fondé de la démocratie. Mais Fitoussi fait en fait la chasse à ceux qui défendent qu'un bon fonctionnement du marché doit s'accompagner d'une baisse du niveau de démocratie, pour permettre à l'inégalité économique de mieux prendre racine. Telle n'est pas notre vision des choses, la démocratie étant, pour nous, avant tout, un lieu libre de débats, discussions et d'échanges de savoirs faisant place à une libre décision de la majorité, dans le respect de la minorité. Ainsi les avantages du marché doivent être défendus fièrement, en comparant les différentes possibilités, et par un débat d'idées, assorti de pragmatisme. Je le répète, Fitoussi, lutte avec raison contre le dogmatisme et l'idéologie. Mais comme toujours en économie - qui n'est pas du tout mon domaine, même si j'essaie quand même de la travailler - je ne reviens pas sur l'ensemble de la thèse, mais simplement sur quelques aspects.

Ainsi, ce professeur d'économie, qualifié de gauche, avance qu'n des avantages de la démocratie, comme régime le plus adapté au marché, est qu'elle permet la flexibilité dans la décision, du côté des gouvernants. Car, comme ceux-ci doivent se faire élire, ils changent la politique, si mécontentement ou désaccord trop grand, il y a. C'est la flexibilité des gouvernants, de la politique pratiquée, qui est vantée.

Imaginez à présent que ceux qui sont impassibles, idéologues, dogmatiques, ne soient plus du côté des gouvernants, mais du côté de certaines catégories de populations, associationss, lobbys et syndicats. C'est alors le populisme idéologique de certaines gens du peuple qui menaçe la démocratie.

Et où trouver celà? Rappelez-vous, c'était il y a peu, dans les rues de France ... C'était faire comme le voulait la rue, ou bien ... la casse

 

Gad.

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