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26 août 2006 6 26 /08 /août /2006 00:31

La suite de l'article L'Huma contre occidentalis. Plutôt marrant. Tiré du site de france - echos.  

Affaire de la mosquée du Muret : l'Huma défend ses ouailles

Voici que l'organe officiel du dernier parti communiste occidental encore agonisant entre avec retard dans la défense de l'élue du PCF et du financement public des mosquées. Il est vrai que les partisans de l'idéologie aux 100 millions de mort ont des choses à nous apprendre. Après tout, le PCF a défilé avec le Mrap sous les drapeaux du Hezbollah !

C'est ici : http://www.humanite.fr/journal/2006-08-22/2006-08-22-835255

« Croisade raciste contre les mosquées

Extrême droite . Deux conseillers municipaux de Muret ont reçu des lettres de menaces pour avoir soutenu la construction d'une mosquée.

Toulouse,

correspondance particulière.

« Le vendredi 11 août, Monique Marty trouve dans sa boîte un courrier qu'elle aurait aimé ne jamais recevoir : une lettre de menaces intitulée « La peur doit changer de camp ». À côté du texte, la photo de la jeune femme, téléchargée sur le site Internet de la ville de Muret. Monique Marty, élue PCF, est en effet conseillère municipale d'opposition dans cette commune de la Haute-Garonne. Le même jour, Guy Montariol (Alternatifs Midi-Pyrénées), lui aussi conseiller municipal d'opposition, reçoit une missive identique. Les courriers stigmatisent les élus car ils ont exprimé leur accord avec la vente à une association musulmane d'un terrain où sera construit un lieu de culte.

Pourquoi ces lettres anonymes visent-elles plus particulièrement ces deux conseillers municipaux puisque la vente du terrain a été votée à l'unanimité ? Parce qu'un compte rendu du conseil municipal, publié quelques jours plus tôt dans la Dépêche, rapportait les interventions remarquées de Monique Marty et de Guy Montariol, alors que certains élus de la majorité de droite traînaient des pieds à l'idée de voir s'élever un lieu de culte musulman sur leur commune. « Et puis, ajoute Monique Marty, les communistes sont toujours de bonnes cibles pour l'extrême droite. »

Le site France-echos. com, à l'origine des lettres anonymes, est ouvertement islamophobe. Son discours entretient une confusion systématique entre musulmans et islamistes, tous qualifiés de « terroristes ». Le site se permet de publier des noms d'imams à qui il est conseillé de « rendre une visite d'allégeance ». Il apporte aussi un soutien ouvert à Philippe de Villiers : « Grâce à Philippe de Villiers le problème de l'islam et de sa compatibilité éventuelle avec la République s'est invité à la une de l'actualité. »

L'envoi de lettres d'intimidation n'est pas réservé aux deux conseillers municipaux de Muret. Partout en France où une commune contribue à l'élévation d'un lieu de culte musulman, ses élus reçoivent des courriers du même type. Un site associé, Coranix, développe même une méthodologie pour envoyer des courriers menaçants à ces élus. Derrière les deux sites Internet se trouve un groupuscule avec statut d'association, Occidentalis, fondé et présidé par un certain Denis Greslin, semble-t-il basé dans le Béarn. Monique Marty et Guy Montariol ont déposé plainte à la gendarmerie pour « intimidation, menace, harcèlement, diffamation et droit à l'image ». Peu après cette plainte, la page qui les calomniait a été retirée du site Internet. Monique Marty entend mener le combat jusqu'au bout : « Nous voulons la suppression de ce site. »

Bruno Vincens »

 

Ainsi donc l'Humanité réagit le 22 août pour copier-coller partiellement les désinformations données par La Dépêche du Midi il y a 5 jours. Il est vrai que comme seule l'AP avait repris le texte de La Dépêche du Midi, la campagne a tourné court. Donc il était normal que l'Huma vienne au secours de l'élue communiste du Muret.

Faut-il prendre la peine de répondre à des communistes ? Oui, allez, pour le fun.

« Croisade raciste contre les mosquées »

Ca commence bien ! Accusation de « racisme », évidemment, dont pourtant l'article ne donne pas le début de l'ombre d'un argument, d'une citation, d'un fait. Nada. Mais les héritiers de Staline et de Béria ne sont pas trop gênés par le mensonge. « Croisade », bien sûr, pour donner une tonalité droite-catho, alors que nos actions anti-mosquées sont des plus laïques et républicaines, et que nous ne manquons jamais de dénoncer les curés et les églises dhimmis.

« Extrême droite . Deux conseillers municipaux de Muret ont reçu des lettres de menaces pour avoir soutenu la construction d'une mosquée. »

Ah oui, France-Echos ne peut être qu'à l'« extrême-droite », sinon qu'elle a des rédacteurs et des lecteurs de tous bords (sauf évidemment des communistes, des nazis, des islamistes, puisque nous sommes contre tous les fascismes.) Mais bon, on connaît la chanson : ils sont d'extrême-droite, donc racistes, etc. Amusant de se voir « extrémiser » alors que le communisme est on ne peut plus extrême dans les horreurs qu'il a commises en un siècle. Ils n'ont vraiment pas peur du ridicules, à l'Huma ! Et enfin on parle de « lettres de menaces » alors qu'on verra que l'article, une fois de plus, ne cite aucune menace. Mais bon, quand l'idéologie sert d'arguments et de neurones, il ne faut pas trop en demander.

« Toulouse,

correspondance particulière.

« Le vendredi 11 août, Monique Marty trouve dans sa boîte un courrier qu'elle aurait aimé ne jamais recevoir : une lettre de menaces intitulée « La peur doit changer de camp ». »

 

Là, le journaliste a dû mal lire la Dépêche du Midi. La lettre soi-disant de menace, d'après son confrère et l'AP, reproduisait une copie d'article de France-Echos. Or sur la version imprimable de nos articles, le logo France-Echos est en haut, tandis que le slogan « La peur doit changer de camp » est en bas de page. Ce n'est donc pas un intitulé, ou alors la Dépêche du Midi ment. Il faudrait vous entendre entre vous, tout de même !

« À côté du texte, la photo de la jeune femme, téléchargée sur le site Internet de la ville de Muret. Monique Marty, élue PCF, est en effet conseillère municipale d'opposition dans cette commune de la Haute-Garonne. Le même jour, Guy Montariol (Alternatifs Midi-Pyrénées), lui aussi conseiller municipal d'opposition, reçoit une missive identique. Les courriers stigmatisent les élus car ils ont exprimé leur accord avec la vente à une association musulmane d'un terrain où sera construit un lieu de culte. »

L'article de France-Echos, dont la Dépêche du Midi dit qu'une copie a été envoyée depuis Toulouse à ces élus par on ne sait qui, cite deux déclarations précises de ces élus, favorables au financement de cours d'arabes dans une école coranique hébergée par la municipalité. Voilà pourquoi ces deux élus sont visés, comme favorisant le communautarisme. Et épargnez-nous ce terme de « stigmatisés », jargon éculé des islamogauchistes à la sauce Mrap, alors qu'il est inspiré des souffrances de Jésus et des chrétiens. Pour des bouffeurs du curé, ça fait pas très malin.

« Pourquoi ces lettres anonymes visent-elles plus particulièrement ces deux conseillers municipaux puisque la vente du terrain a été votée à l'unanimité ? Parce qu'un compte rendu du conseil municipal, publié quelques jours plus tôt dans la Dépêche, rapportait les interventions remarquées de Monique Marty et de Guy Montariol, alors que certains élus de la majorité de droite traînaient des pieds à l'idée de voir s'élever un lieu de culte musulman sur leur commune. »

Non. C'est pour les phrases précises mentionnées plus haut que ces élus sont cités. Et ce qui est critiqué plus largement par l'article, ce n'est pas « voir s'élever un lieu de culte musulman sur leur commune » mais le financement public, direct ou indirect, de celui-ci. Amusant de voir que l'Huma profite de cette affaire pour taper sur la droite, alors qu'il dit que tous les élus, « à l'unanimité », ont voté la vente, ou plus exactement le bradage du terrain municipal. Faudrait savoir…

« « Et puis, ajoute Monique Marty, les communistes sont toujours de bonnes cibles pour l'extrême droite. » »

Oui. Mais ils sont d'excellentes cibles pour tous les anticommunistes, c'est-à-dire tous les gens qui dénoncent les 100 millions de mort du communisme, les goulags, les déportations, la misère imposée au peuple, etc. Quand on représente une idéologie totalitaire agonisante et plus meurtrière que le nazisme, il ne faut pas s'étonner d'être ciblé par à peu près tout le monde sauf soi-même, quelques gauchistes et autres Mouloud Aounit. On a les amis et les ennemis qu'on peu.

« Le site France-echos. com, à l'origine des lettres anonymes, est ouvertement islamophobe. »

Oui. Et alors, c'est un délit ? L'Huma va nous refaire le coup du Mrap : islamophobie = racisme ? Là encore, pour des bouffeurs de curés et des ex-bouffeurs d'imam, c'est fort de café, d'assimiler critique d'une religion et racisme ! Mais bon, c'est vrai que le PCF doit jouer le jeu de l'alliance islamogauchiste, puisque les prolétaires ont disparu. Il faut bien trouver d'autres mythes, et aussi d'autres alliés. Les communistes étaient alliés au nazisme quand ça les a arrangé, maintenant ils sont alliés aux islamistes, à chaque époque son alliance de petits (ou grands) dictateurs !

« Son discours entretient une confusion systématique entre musulmans et islamistes, tous qualifiés de « terroristes ». »

Ah bon ? Exemples ? Citations ? Nada, comme au Mrap ! Nous dénonçons l'islam, oui, cette idéologie aussi meurtrière que le communisme, ce qui est peu dire. Nous dénonçons les terroristes, bien sûr, pas comme le PCF qui défile sous les drapeaux du Hezbollah en plein Paris. Nous dénonçons les islamistes, propagandistes de l'islam jihadiste. Pas vous ? Mais nous n'avons jamais assimilé tout musulman à un fanatique ou à un terroriste. Au contraire, nous défendons les victimes de l'islam partout, y compris en terre d'islam où ce sont des musulmans (ou supposés tels) et surtout des musulmanes qui subissent la dictature de la charia. Mais bon, l'Huma a sans doute des leçons d'amalgames à donner, alors qu'elle classe tous les racistes à l'extrême-droite et inversement, ou que du temps de la défunte URSS tout l'Occident était un enfer à ses yeux. Quand on a servi en même temps la soupe d'Hitler et de Staline lors du pacte germano-soviétique, on ne la ramène pas !

« Le site se permet de publier des noms d'imams à qui il est conseillé de « rendre une visite d'allégeance ». »

Exact, c'est ici : http://www.france-echos.com/actualite.php ?cle=7340.

D'une part il s'agit d'UN imam, et pas « des noms d'imams » (mais la rigueur n'est pas l'apanage de l'Huma comme on peut le voir), et d'autre part le quotidien communiste pourrait citer la phrase entière : « Dépêchez vous de téléphoner à l'imam ou de lui rendre une visite d'allégeance afin de vous convertir à la magnifique religion d'amour de paix et de tolérance du chamelier gigolo pédophile assassin Mahomet, tant que vous pouvez encore vous convertir volontairement. Bientôt, vous n'aurez plus le choix. » Ah oui, ça prend un autre sens que de laisser croire qu'on appelle seulement à aller voir DES imams (sous entendu pour les menacer !) On comprend pourquoi l'Huma n'a pas cité la phrase en entier, tel le Dalil Boubakeur moyen qui saucissonne des versets coraniques pour leur faire dire le contraire des horreurs qu'ils disent. Non seulement ça obligerait l'Huma à reproduire un blasphème qui choquerait le Petit Prophète des Peuples du Mrap, mais en plus l'ironie de la phrase saute immédiatement aux yeux, et le procès de Moscou de l'Huma ne marche plus. Méthodes classiques de trucages de citations, tout comme quand les communistes faisaient disparaître des personnages sur des photos en URSS pour d'obscures raisons politiciennes. On ne se refait pas ! Il faudrait proposer vos services à vos potes du Hezbollah, ils recrutent des faussaires en information ! D'ailleurs l'Huma a largement utilisé les travaux de ses confrères proche-orientaux dans les dernières semaines. Faut-il lui rappeler sa couverture sur Cana ?

« Il apporte aussi un soutien ouvert à Philippe de Villiers : « Grâce à Philippe de Villiers le problème de l'islam et de sa compatibilité éventuelle avec la République s'est invité à la une de l'actualité. » »

Oui, France-Echos est plutôt villiériste, mais pas uniquement, loin de là, et nous avons assez critiqué le MPF pour quelques-unes de ses erreurs pour montrer que nous ne sommes des godillots. En tout cas France-Echos est moins villiériste que l'Huma n'est communiste, et je préfère Villiers et ses idées plutôt que l'idéologie communiste aux 100 millions de mort. En quoi c'est un défaut ? Quand à la phrase de Villiers que vous citez, l'Huma lui reproche quoi, au juste ?

« L'envoi de lettres d'intimidation n'est pas réservé aux deux conseillers municipaux de Muret. »

France-Echos n'a jamais appelé à envoyer des lettres d'intimidation. Calomnie, là encore ! France-Echos invite à protester auprès d'élus ou d'autres personnes pour manifester un désaccord. C'est interdit en démocratie ? C'est vrai que quand on a soutenu Staline et l'URSS, les mots « démocratie » et « désaccord » ne doivent pas être dans le dictionnaire. Sinon pour parler des « républiques démocratiques populaires » colonisées et saignées par l'URSS, et qui n'étaient ni républicaines, ni démocratiques, ni populaires. Alors finalement, après réflexion, je pardonne à l'Huma ses erreurs sémantiques, parce qu'avec un passif pareil, c'est dur de guérir et de sortir de la langue de bois !

« Partout en France où une commune contribue à l'élévation d'un lieu de culte musulman, ses élus reçoivent des courriers du même type. »

Ah là c'est le clou du spectacle ! L'Huma, organe du communisme (enfin ce qu'il en reste) anticlérical comme c'est pas possible, qui ne jure que par la sainte laïcité républicaine, ne trouve rien à redire qu'une « commune contribue à l'élévation d'un lieu de culte musulman », et s'indigne même qu'on proteste contre ! Don Camillo et Peppone doivent se retourner dans leurs tombes ! Mais c'est vraiment des charlots, qui livrent eux-mêmes les verges pour se faire battre ! Eh oui, c'est dur de renier son passé maintenant que les cocos font alliance avec les barbus ! Et quand il faudra rompre cette alliance (comme ils ont jadis rompu celle avec Hitler), il faudra encore vous contredire ! Car les communistes devront rompre avec les islamistes. S'ils croient leurs alliés honnêtes, qu'ils pensent aux communistes iraniens qui s'étaient alliés avec Khomeiny et qui ont tous fini au bout d'une corde, sauf ceux qui ont pu quitter le pays.

« Un site associé, Coranix, développe même une méthodologie pour envoyer des courriers menaçants à ces élus. »

Ah oui, très « menaçants » ! Coranix parle même de « redoutables cartes postales » avec des photos de monuments. Hou que ça fait peur ! Hé oui, envoyer un courrier à un élu pour dire son opposition, c'est « menaçant » par défaut pour l'Huma. Belle idée de la démocratie, une fois de plus ! Mais c'est vrai que sous les régimes communistes, ça n'existe pas : celui qui exprime son désaccord fini au goulag, à l'asile psychiatrique ou sous les chenilles d'un char.

« Derrière les deux sites Internet se trouve un groupuscule avec statut d'association, Occidentalis, fondé et présidé par un certain Denis Greslin, semble-t-il basé dans le Béarn. »

Ah revoilà la super thèse de Gérard Kerforn du Mrap ! Occidentalis c'est le chef du clan, de la « nébuleuse » ! Au fait, ça a changé. Pour le Mrap, maintenant c'est France-Echos le chef. Faut actualiser les logiciels à l'Huma ! Et quand l'Huma parle de groupuscule, elle ferait mieux de regarder chez elle ! Les communistes sont une espèce en voix d'extinction, et heureusement ! Bon ceci, dit, personne n'est derrière personne. Les trois sites sont indépendants et coopèrent. Mais c'est quand même sympa de nous faire de la pub à tous ! Notre audience va augmenter, comme après l'article de la Dépêche du Midi.

« Monique Marty et Guy Montariol ont déposé plainte à la gendarmerie pour « intimidation, menace, harcèlement, diffamation et droit à l'image ». Peu après cette plainte, la page qui les calomniait a été retirée du site Internet. »

Bon on a répondu à tout ça en répondant à la Dépêche du Midi. Mais c'est quand même amusant, une fois de plus, que le seul truc qu'ils ont trouvé contre France-Echos c'est « droit à l'image ». En effet, « intimidation » et « harcèlement » concernent les lettres anonymes qui ne sont pas de nous, et qui sont au nombre de deux pour la Dépêche du Midi et d'une pour l'Huma (et on n'a pas compris ce que l'Huma lui reproche, au fait). Un « harcèlement » pour une ou deux lettres anonymes, ça fait pas très sérieux. Et il faut prouver qu'on puisse « diffamer » en citant les propres paroles des élus, ou alors ceux-ci trouvent que ce qu'ils disent publiquement est diffamatoire envers eux-mêmes. Quand au « droit à l'image », on se demande quel droit peut être invoqué pour les photos publiques d'élus publics publiées sur le site public et officielle de leur ville. Le « droit à l'image », on l'invoque pour une célébrité nue ou photographiée dans l'intimité ou à son insu, pas pour deux portraits municipaux officiels ! Remarquons aussi que l'Huma a écrit une belle connerie : « plainte pour (…) droit à l'image ». On porte plainte pour atteinte au droit à l'image, pas pour droit à l'image ! C'est comme si je portais plainte pour honnêteté, pour bonne mœurs, pour réputation, etc. A l'Huma, il faudrait apprendre ce que parler veut dire !

« Monique Marty entend mener le combat jusqu'au bout : « Nous voulons la suppression de ce site. »

Bruno Vincens »

 

Fallait le dire tout de suite ! France-Echos dénonce certains agissements d'élus (en l'occurrence le financement indirect d'un culte avec l'argent public, ce qui est tout de même contraire à la Constitution et aux lois), donc l'une de ces élus veut supprimer France-Echos. Mais quel aveu ! Remarquons que Monique Marty est tout à fait représentative des pratiques des pays communistes : quand il y a de l'opposition, on la supprime. C'est plus simple. Evidemment il faut trouver des prétextes. « Social-traître », « fou » ou « conspirateur », ça passe quand même mal en France. Alors on dit « raciste », même si on est infoutu de le prouver. Les potes du Mrap et du CFCM sont là pour donner le coup de pouce « islamophobie = racisme », et donc tout site qui critique l'islam doit être « supprimé », comme en Iran ou en Arabie Saoudite, et comme toute critique du communisme devait être supprimée dans le paradis soviétique aux 100 millions de morts. On ne se refait pas.

Hélas, chers amis de l'Huma, chers communistes, quand bien même vous « supprimeriez » France-Echos, vous n'empêcherez pas des centaines d'autres sites de dire la vérité, de démonter vos Pravda, de dénoncer vos nomenklatura. Et vous n'empêchera pas la France d'en Bas de penser, de réfléchir, de prendre conscience que vous la prenez pour des imbéciles. Rien que vos scores électoraux prouvent que vous n'êtes que les derniers fossiles d'un totalitarisme au bilan globalement catastrophique et meurtrier. Le mur de Berlin est tombé, ne l'oubliez pas, et à l'heure d'internet, votre âge de pierre est enterré dans les égouts de l'Histoire.

Bon, maintenant que Bruno Vincens a fait sa B.A. envers sa coreligionnaire en communisme, ça vous avance à quoi ? Car franchement, il faut être idéologisé comme un communiste pour trouver le moindre argument qui tienne la route dans cet article, ou alors il faut être communiste soi-même, lisant l'Huma-Pravda comme parole d'évangile : « c'est vrai parce que je l'ai lu dans l'Huma », à l'instar de vos prédécesseurs niant qu'il y avait des goulags en URSS. Et en quoi vous empêcherez les gens de vérifier ce que vous dites en venant sur nos sites ?

Bien au contraire, vous allez rendre un immense service à tous ceux qui, déçu du communisme, ne trouvaient pas de médias parlant de leurs problèmes de Français d'en Bas. Merci pour eux ! Ceci dit, ça nous ramènera moins de nouveaux échonautes que l'article de la Dépêche du Midi, qui a une couverture plus importante et un lectorat plus éclectique. Parce qu'enfin, à part si l'on est communiste intégriste, qui lit encore l'Huma de nos jours ? Ah si, il y a les gens comme moi qui vont y chercher quelques perles à leurs heures perdus, histoire de rire ou d'écrire un article marrant. Mais ces lecteurs sont déjà avec nous !

Plus sérieusement, cette élue communiste du Muret n'avait que l'Huma pour relancer le schmilblik ? Parce que vraiment, entre nous, c'est quand même pas terrible ce qu'il a fait, le camarade journaliste ! Déjà écrire dans l'Huma c'est un handicap, alors il aurait quand même dû faire un effort.

Bon on a eu la Dépêche du Midi, régionale de l'étape, dont un journaliste cru bon de rendre service à des élus locaux en nous assimilant à des skinheads, ce qui n'a provoqué que rires ou indignations. L'AP a relayé en copiant-collant. Cinq jours plus tard l'Huma fait une piqûre de rappel. Et maintenant ? On attend toujours le communiqué du Mrap, et la dépêche AFP qui va avec ! Il y aussi Xavier Ternisien du Monde qui pourrait donner un petit coup de pouce, puisque ça parle de mosquées. Côté Libé ils continuent à se déchirer entre pro et anti-islam donc il ne faut rien espérer d'eux. Il y avait bien le type qui nous a traité de « nazillons » à propos de la mosquée de Tournon-sur-Rhône, mais ça n'a pas vraiment profité aux protagonistes de l'affaire. C'est tout ce que je vois pour l'instant dans le camp islamo-de-gauche. A droite on se dispute sur la stratégie, certains retournent leurs vestes tandis que d'autres font le dos rond. Donc les journalistes de droite ne vont pas prendre de risques, surtout qu'ils ne feraient que donner raison à Villiers, le grand gourou de France-Echos ! Rappelez-vous les mosquées de Roissy, qui n'existaient pas mais que Sarkozy a fait fermer avec la médiatisation ad hoc ! De plus, évoquer l'islam et les mosquées en ce moment où l'on parle de lutte antiterroriste à tout va, ça craint un peu.

Et puis sur l'affaire du Muret, c'est vrai qu'un « harcèlement » pour une ou deux lettres anonymes qui ne proviennent même pas de France-Echos, c'est dur à faire avaler à des lecteurs, même en plein mois d'août. Par contre, le contribuable ou le RMIste qui découvrent ces scandales ont dû être surpris d'apprendre que leurs élus financent allègrement mosquées et écoles coraniques avec l'argent public. C'est drôle, ça ne choque pas l'Huma, qui défend pourtant les classes défavorisées. Ah oui, j'avais oublié : pour être un bon prolétaire aujourd'hui, il faut être jeune, musulman, sans papiers, émeutier et il faut détester la police et cracher sur la France. Crier « Israël, nazis ! » sous les drapeaux du Hezbollah est un plus. Pauvre Jaurès !

Francis Percy Blake
blake@france-echos.com

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24 août 2006 4 24 /08 /août /2006 16:01
 http://www.humanite.fr/journal/2006-08-22/2006-08-22-835255

http://www.occidentalis-leblog.info/index.php/lente-a-reagir-la-pravda-delire

Voici un article du journal l'Humanité et la réponse de Denis Greslin, président du site et association occidentalis. Les propos sont reproduits tels que reçus. Chacun se fera ses opinions selon ses connaissances. Lumieresdumonde reste à votre disposition pour plus de détails.

Gad.

L'Huma : « Le vendredi 11 août, Monique Marty trouve dans sa boîte un courrier quelle aurait aimé ne jamais recevoir : une lettre de menaces intitulée « La peur doit changer de camp ».

Denis Greslin : "A priori, faux, daprès les éléments fournis par la Dépêche du Midi, les lettres anonymes reprenaient pour lune un argumentaire contre lislam, et pour lautre était un montage grossier se faisant passer pour des islamistes… Quant à « la peur qui doit changer de camp », cela fait bien évidemment allusion à tous ces Français qui ont peur aujourdhui de sortir de chez eux pour aller travailler, alors que ce sont les voyous qui, dans un état civilisé, devraient avoir peur de la justice"…

L'Huma : "À côté du texte, la photo de la jeune femme, téléchargée sur le site Internet de la ville de Muret. Monique Marty, élue PCF, est en effet conseillère municipale dopposition dans cette commune de la Haute-Garonne. Le même jour, Guy Montariol (Alternatifs Midi-Pyrénées), lui aussi conseiller municipal dopposition, reçoit une missive identique. Les courriers stigmatisent les élus car ils ont exprimé leur accord avec la vente à une association musulmane dun terrain où sera construit un lieu de culte."

Denis Greslin : "Vrai. Mais sil sagit de photos officielles délus de la République , en quoi cela constitue t-il une atteinte au droit à limage ?"

"Pourquoi ces lettres anonymes visent-elles plus particulièrement ces deux conseillers municipaux puisque la vente du terrain a été votée à lunanimité ? Parce quun compte rendu du conseil municipal, publié quelques jours plus tôt dans la Dépêche , rapportait les interventions remarquées de Monique Marty et de Guy Montariol, alors que certains élus de la majorité de droite traînaient des pieds à lidée de voir sélever un lieu de culte musulman sur leur commune. « Et puis, ajoute Monique Marty, les communistes sont toujours de bonnes cibles pour lextrême droite. »"

Vrai et faux. Il est logique que les complices de lislamisation de notre société soient mis devant leurs responsabilités vis-à-vis de leurs électeurs, mais ce nest pas parce quils sont communistes ou dextrême-gauche, cest uniquement parce quils collaborent…

Le site France-echos. com, à lorigine des lettres anonymes, est ouvertement islamophobe. Son discours entretient une confusion systématique entre musulmans et islamistes, tous qualifiés de « terroristes ». Le site se permet de publier des noms dimams à qui il est conseillé de « rendre une visite dallégeance ». Il apporte aussi un soutien ouvert à Philippe de Villiers : « Grâce à Philippe de Villiers le problème de lislam et de sa compatibilité éventuelle avec la République sest invité à la une de lactualité. »

Pour cette partie, je laisserais aux gens de France-echos le soin de répondre.

Lenvoi de lettres dintimidation nest pas réservé aux deux conseillers municipaux de Muret. Partout en France où une commune contribue à lélévation dun lieu de culte musulman, ses élus reçoivent des courriers du même type.

Cela prouve bien que la résistance sorganise, et si la Pravda le dit…

Un site associé, Coranix, développe même une méthodologie pour envoyer des courriers menaçants à ces élus.

Les courriers ne sont pas menaçants, ils évitent simplement que des élus trahissent leurs électeurs en finançant à leur insu, et en catimini, le culte musulman.

Derrière les deux sites Internet se trouve un groupuscule avec statut dassociation, Occidentalis, fondé et présidé par un certain Denis Greslin, semble-t-il basé dans le Béarn.

Hormis le terme groupuscule, cest probablement la seule chose vraie dans cet article ! Si ce nest que nous ne sommes pas « derrière » ces deux sites, ils sont assez grands pour se gérer seuls, mais simplement « aux côtés » deux.

Monique Marty et Guy Montariol ont déposé plainte à la gendarmerie pour « intimidation, menace, harcèlement, diffamation et droit à limage ». Peu après cette plainte, la page qui les calomniait a été retirée du site Internet. Monique Marty entend mener le combat jusquau bout : « Nous voulons la suppression de ce site. »

Pour tout ce qui touche à censurer, interdire, sanctionner, éliminer, supprimer, rééduquer, exterminer, etc. on peut faire confiance aux communistes, ils ont une expérience inégalée en la matière.
Une question demeure cependant : en se fondant sur les informations communiqués par la Dépêche , sur le contenu des deux lettres (deux !), on ne voit pas très bien où se situent les intimidations (à moins que de devoir assumer sa collaboration active soit intimidant ?), les menaces (« la peur doit changer de camp » est un slogan dont nous navons pas le copyright, Pasqua, Sarkozy et même Royal lont évoqué), le harcèlement (deux lettres ! Que devrais-je dire alors que mon nom et mes coordonnées circulent depuis des années sur tous les sites islamistes !!!), la diffamation (à moins encore une fois que citer leurs propres propos soit diffamant… je trouve cela plutôt démocratique mais ça aussi, cest étranger aux communistes…). Quant au droit à limage, il sagit de photos officielles de personnages publics, prises dans le cadre de leurs fonctions, pas de clichés de paparazzis volés au détour dune réunion de cellule un peu arrosée !

Si intimidation il y a, elle provient deux. Mais il est vrai que nous navons pas la même conception de la démocratie, nous cest liberté dexpression (surtout sur un sujet aussi grave), eux cest goulag, camps de rééducation et élimination des opposants.

Denis Greslin.

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2 juillet 2006 7 02 /07 /juillet /2006 20:54

Source : Via Resistancia (voir leur site pour confirmation de la véracité de l'information).

 Le samedi 10 Juin, mariage d'un couple marocain de nationalité française, quelques 300 personnes réunies dans la grande salle des mariages, et un élu de la République célébrant l'union du couple. Pendant la cérémonie, plusieurs dizaines de personnes brandissent des drapeaux marocains et exigent que le drapeau français soit retiré et remplacé par un drapeau marocain. L'élu cède, le drapeau français est retiré le temps de la cérémonie devant un personnel de la mairie médusé. C'est sous un drapeau marocain que se poursuivra la cérémonie, tandis qu'un employé de la ville range le précieux drapeau français qu'il remettra en place une fois les barbares partis... La dernière fois que le drapeau français a été retiré d'une mairie, c'était pendant l'Occupation...

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12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 14:46

Voici un entretien donné par Ivan Roufiol du Figaro, à Primo Europe. Je n'ai pas grand chose à y ajouter, si ce n'est quelques petits détails. Bien sûr, Ivan me paraît un peu trop optimiste dans cet entretien, il le dit lui-même. J'aimerais aussi que le moyen-orient s'ouvre à la modernité libérale - et non pas seulement à la modernité technique, qui poserait plus de problème qu'autre chose - mais je ne suis pas sûr que ce soit à l'ordre du jour. Malheureusement, les islamistes, au moins par les moyens qu'ils utilisent, prennent une longueur d'avance; et que dire encore de leur élection, là où les musulmans ont eu exceptionnellement l'occasion de voter. Que dire même du silence des représentants de l'islam, soit disant modéré d'Europe ou de France, lors de l'affaire des caricatures. Les deux personnes citées, ne font pas partie de l'islam officiel reconnu, mais ont seulement été cités comme musulmans; ce qui revient encore à dire qu'il y a des musulmans modérés mais pas d'islam modéré. Ce qui laisse plutôt pessimiste. Ne mélangeons pas les hommes et les principes. Les principes sont à réformer, les hommes, heureusement quand ils sont mauvais, n'appliquent pas toujours intégralement leurs principes.

Ensuite, il me paraît ne pas insister suffisamment sur la légitimité d'Israël à exister, en soi, pour soi, et non pas seulement, à toujours devoir analyser son rôle en fonction des autres Etats. Il est agaçant de voir que le peuple juif doive toujours se demander s'il ne dérange pas les autres, s'ils peuvent l'accepter, si cela ne froissera pas tel ou tel ou ne mettra pas tel ou tel en danger. Aucun autre pays au monde ne le fait, alors qu'il y en a plus d'un dont la légitimité peut être remise en cause. Par ailleurs, on dit toujours qu'Israël est un espace divergent des autres pays du moyen-orient, cela devrait plutôt être pris comme une qualité et un bienfait, plutôt qu'un défaut, surtout quand on pense à ce que sont les autres pays. Roufiol approuverait sans doute mes propos: c'est quand même incroyable que ceux qui crient à tout va à la diversité culturelle, la dénigre quand il s'agit d'Israël.

Enfin, concernant le tournant pris par des hommes dits de Gauche, comme Finkielkraut; le problème c'est qu'il faudrait alors distinguer la gauche, disons originelle, de principe, de sensibilité, dans le bon sens du terme "gauche", et dans ce cas, je suis aussi de gauche, comme je l'ai toujours été; et la gauche politique, qui ne suit pas, qui n'est plus capable de défendre réellement la modernité du libéralisme politique, ne serait-ce que cela, et qui fait que moi-même, comme Finkielkraut, comme d'autres encore, force est de constater que dans l'état actuel du discours et des actes de nos représentants politiques: nous ne sommes plus à gauche. Si gauche doit conserver son sens mélioratif, et droite sons sens péjoratif, issus de la Révolution française, alors la gauche, aujourd'hui, c'est la droite, et la droite, c'est la gauche. Pardonnez-moi pour ce petit jeu de termes.

Gad.

Ivan Roufiol:

Un autre pan de notre société aussi ressent un profond malaise. Il s'agit de l'Éducation Nationale. Nous recevons à Primo un grand nombre de témoignages de professeurs, personnels d'encadrement qui disent que le couvercle de la marmite va sauter. Mais ils refusent de témoigner autrement que de manière anonyme, ne se sentant pas soutenu par leur hiérarchie.

Vous avez raison. L'école est un excellent révélateur de ce qui se passe aujourd'hui. Vous avez encore le discours dominant qui assure, avec Jack Lang en première ligne, que l'École française est parmi les meilleures et qu'il n'y a aucun problème. Il y a même eu un bouquin qui assurait: « le niveau monte! ». C'est dire !

Mais vous avez en même temps de jeunes enseignants, catastrophés par la faillite du système éducatif et l'occultation des faits, qui montent au créneau et demandent sans rougir le retour à l'autorité et aux valeurs, le respect des savoirs, des maîtres, de la hiérarchie, la réforme des IUFM, etc. Ceux-là sont d'ailleurs beaucoup moins politisés que leurs aînés.

D'ailleurs, je trouve que le ministre actuel, même s'il ne fait pas beaucoup de bruit, a lancé en douce des réformes qui auraient été inimaginables il y a un an, avec notamment la fin de la méthode globale d'apprentissage de la lecture dont on savait qu'elle était assassine pour le langage et le raisonnement, et l'apprentissage à partir de 14 ans, qui annonce la fin du collège unique.

Le fait que de jeunes enseignants osent se réclamer d'un retour en arrière, en privilégiant le travail et le mérite, est un autre motif d'espoir.

On a longtemps eu peur de ce terme : le mérite. Or, rien ne peut se faire sans travail. Le savoir ne s'acquiert pas sans peine. Ce concept était souvent assimilé à d'autres comme capitalisme effréné, libéralisme.

La France est une drôle de nation. Nous sommes le seul pays en Europe pour qui « libéralisme » est encore un gros mot. Il n'y a pas un parti politique en France qui ose se réclamer ouvertement du libéralisme, mise à part une petite organisation, Alternative libérale, qui vient de se créer dans une indifférence quasi-générale.

Si vous vous dites libéral, ce qui est mon cas, vous êtes taxé « d'ultra-libéral ». Chirac lui-même a dit récemment que « le libéralisme était aussi dangereux que le communisme ». A partir de là, comment voulez-vous que les jeunes, à qui on explique que le CPE est un premier petit pas vers le libéralisme, le voient d'un bon œil ?

Et comme on leur a généralement appris dès l'école que le patron était l'exploiteur, et que l'entreprise était un asservissement et une aliénation, ils sont naturellement portés à refuser, par méconnaissance et endoctrinement, toute réforme. Ils rêvent tous de devenir fonctionnaires.

Est-ce inexorable ? Je ne le pense pas. Ces étudiants et lycéens qui manifestaient contre le CPE n'étaient pas forcément représentatifs de l'ensemble d'une génération. De surcroît, je crois ces jeunes, y compris ceux qui manifestaient, parfaitement capables de comprendre l'état du pays et d'entendre des discours qui leurs expliqueraient que le libéralisme n'est pas ce monstre froid décrit partout. Mais qui leur parle ainsi?

Ils vous répondront qu'il y a tout de même des patrons qui n'hésitent pas à exploiter et qu'il faut un minimum de garanties, de sécurité. On ne peut pas nier qu'il y a une exploitation, on l'a vu pour ce problème des stages, par exemple.

Il y a des abus et je ne dis pas que les patrons sont tous des anges, mais je dis que la description qui est faite des patrons et du monde entrepreneurial devrait être à tout le moins équilibrée. Pour l'instant, elle ne l'est pas. Je ne défends pas les patrons particulièrement mais leur diabolisation ne correspond pas à la réalité.

Dans les petites entreprises, lorsqu'un patron décide de former un employé pendant 2 ans, il est faux de penser qu'il va le virer juste avant l'échéance. Cela témoigne d'une méconnaissance totale de l'entreprise. Il y a des salauds et des exploiteurs chez les patrons, d'accord, mais il y a surtout des gens attachés à leur personnel, pour qui l'acte de licenciement est un acte difficile. Alors que l'on a vu les professeurs inciter leurs élèves à aller manifester, il serait plus utile d'ouvrir l'école sur le monde de l'entreprise, me semble-t-il.

Toujours cette paresse, cette peur de la complexité. On a l'impression que plus une pensée est complexe, moins elle a de chance d'être analysée.

C'est tout à fait vrai. On ne sait pas aborder la complexité, qui force souvent à penser contre soi-même. On ne raisonne que par slogans réducteurs, toujours en référence à ces idées pré-mâchées issues d'une idéologie « humaniste » se présentant comme irréfutable.

Or, la réalité est évidemment multiple. C'est aussi bête que ça : la réalité ne se range pas dans des cases, sous des étiquettes. Elle n'est ni de droite, ni de gauche.

Mon sentiment est que cette opposition droite-gauche est dépassée. Je crois qu'à terme, la véritable opposition va être entre ceux qui accepteront de voir la société partir à la dérive et se dissoudre et ceux qui vont vouloir défendre un idéal, un héritage, une culture. L'opposition se fera entre les capitulards et les résistants. Il y a des résistants à droite comme à gauche. Tous sont horrifiés par les mauvais coups qu'encaisse la France.

Vous ne décrivez pas le centre au point de vue politique ?

Par tradition, le centre est toujours flexible et mou. Je ne le trouve pas très courageux, peu porteur d'un projet nouveau. Je cherche ses propositions et ses indignations.

A propos de l'islam, maintenant. A quelques semaines de l'affaire des caricatures, avec ce qu'il faut bien appeler une démission de la classe politique française, quel regard portez vous sur cet épisode ? Je pense par exemple à Raoult et Roubault qui voulaient renforcer la loi sur le blasphème.

Cela est très décourageant. De la même manière qu'il a été décevant de voir l'état capituler devant la rue à propos du CPE, j'ai été navré de voir que Jacques Chirac et de nombreux autres hauts responsables politiques ont apporté leur caution aux plaintes orchestrées des musulmans. Il y avait une liberté d'expression à défendre avant toute chose.

Or, nous avons entendu des discours conciliants appelant à « faire preuve d'esprit de responsabilité » et plaidant même pour l'autocensure.

Au pays de Voltaire, une religion a réussi à imposer le respect au détriment de l'esprit critique. C'est grave. L'Islam est évidemment respectable, mais la liberté d'expression est notre bien sacré. Or, qui a manifesté pour elle?

J'ai été déçu de l'attitude de la France mais aussi des pays européens qui se sont inclinés devant le courroux du monde musulman. Cette affaire a cherché à tester nos résistances. Elle n'augure rien de bon sur nos capacités à faire respecter nos propres valeurs face à un monde qui ne cherche pas particulièrement à se fondre dans la culture occidentale.

A quoi attribuez-vous le silence des intellectuels musulmans ?

C'est, là aussi, une déception. On aurait aimé entendre les intellectuels musulmans modérés, au contact avec notre démocratie depuis des années, défendre la liberté d'expression. Or, ils ont tenu grosso modo, la violence en moins, des indignations semblables à celles entendues dans les pays musulmans.

J'ai attendu une réaction laïque de la part des représentants de cet Islam français dont nous on dit qu'il s'est modernisé. J'ai attendu qu'ils nous disent qu'il était insupportable de voir ces manifestations, ces ambassades brûlées.

Or, il y a eu un lourd silence, mis à part une ou deux exceptions, comme cette admirable députée néerlandaise, Ayaan Hirsi Ali, plusieurs fois menacée de mort par des islamistes radicaux et placée constamment sous protection.

Et Wafa Sultan...

Elle aussi, bien sur. Ce sont les femmes qui ont réagi le plus vigoureusement. Belle leçon !

Le Hamas remporte les élections dans les territoires, les Frères Musulmans en Egypte prennent de plus en plus de poids. Comment voyez vous l'avenir du Moyen Orient ? Etes vous optimiste ?

La réponse est évidemment très difficile. On sent bien que là bas, se déroule la répétition générale de ce qui pourrait nous arriver. C'est en cela que les événements du Moyen-Orient nous sont proches et que l'avenir qui s'y joue nous concerne aussi, en Europe.

En effet, nous assistons à ce qu'il faut bien appeler un choc des cultures, qui n'épargne pas les musulmans eux-mêmes. Ils en sont d'ailleurs les premières victimes. Un choc entre modernité et obscurantisme.

Je suis évidemment inquiet pour la survie d'Israël dans l'avenir. Comment ne pas l'être? Mais en même temps, je veux être là aussi optimiste. Je crois en la sagesse des hommes. Ils n'aspirent qu'à la liberté et à la tranquillité. Je ne peux pas imaginer que les Musulmans qui se font embrigader par le Hamas et le Hezbollah, qui s'étourdissent de discours de haine et de mort, puissent très longtemps se reconnaître là-dedans.

Concernant la multiplication des attentats en Irak par exemple, - qui sont des crimes commis par des musulmans contre des musulmans - j'imagine que cette honte doit ébranler, à la fin, plus d'un islamiste. Mais je suis peut-être trop naïf...

Les musulmans aspirent, comme tout le monde, à plus de démocratie et de liberté. Si la démocratie a tant de peine à s'installer en Irak, ce n'est pas parce que les irakiens n'en veulent pas - ils ont voté trois fois sous les bombes!- c'est parce que le totalitarisme islamiste empêche, par ses attentats, cette démocratie de fonctionner. Je suis persuadé qu'une forme de démocratie peut s'installer dans le monde arabo-musulman.

Je pense que le pari des néo-conservateurs peut encore être gagné à terme. Mais je reconnais bien volontiers que ce que je dis là est actuellement contredit par les faits, et que les Américains ont fait preuve de beaucoup d'incompétences dans la gestion de la guerre d'Irak.

Pourtant, ce que l'on entend dans les médias, et c'est devenue une doxa admise, c'est encore que Sionisme égale racisme et qu'Israël est le principal facteur de désordre. Il suffirait qu'Israël disparaisse pour que la Paix revienne sur le monde.

C'est un raisonnement qui ne résiste pas aux faits. L'islamisme n'existe pas à cause d'Israël. L'islamisme est présent partout dans le monde musulman. En Indonésie par exemple, où la question d'Israël n'est tout de même pas centrale. De surcroît, l'islamiste en tant de doctrine de reconquête est apparu bien avant la création de l'État d'Israël.

J'entends bien que l'existence d'Israël pose un problème aux musulmans, qui voient cet État comme un défi lancé au Coran et à l'inviolabilité de la terre d'islam. Mais supprimez Israël, vous ne supprimerez pas l'islamisme. Bien au contraire.

Vous ne vous sentez pas un peu seul en France à penser cela ?

Bien entendu, je me sens seul, mais en même temps, les gens ne sont pas sots. Ils voient bien cette barbarie islamiste, ces égorgeurs, ces poseurs de bombes, ces kamikazes. Ils l'ont vu spectaculairement le 11 septembre 2001.

Les gens commencent à comprendre que cette lecture littérale d'un coran guerrier qui pousse à tuer les juifs et les chrétiens est un problème qui dépasse les explications habituelles sur le sentiment de frustration et d'injustice des terroristes.

Je sais bien que cette prise de conscience est lente, mais elle arrive.

J'ai été surpris de voir la façon dont Sharon a été jugé en France. Il était taxé de lepéniste, de fasciste en 2003, 2004, tandis que le « palestinisme » était louangé. Mais tout le monde peut mesurer combien le discours a évolué après le désengagement de Gaza, puis la victoire du Hamas. Les gens, me semble-t-il, ont commencé à se rendre compte que le portrait de Sharon, brute épaisse, ne correspondait pas à la réalité. Et que le fascisme pouvait ressembler, comme deux gouttes d'eau, à l'islamisme.

Tout individu de bonne foi ne peut qu'être conscient de la difficulté qu'il y a pour Israël à obtenir une paix avec des dirigeants qui ne veulent pas en entendre parler et qui ne souhaitent, pour les plus fanatiques, que la disparition de l'État ennemi.

Je veux faire confiance à l'intelligence de mes contemporains. Je crois qu'ils se rendent compte qu'Israël est en première ligne et qu'il est en train de vivre ce qui pourrait bien nous advenir. D'ailleurs, les premières Intifadas des banlieues, en novembre dernier, nous ont donné un avant-goût de ce qui nous attend.

Certes. Rappelez vous que ceux qui tenaient un tel discours se voyaient répliquer immédiatement, « pas d'amalgame, pas de stigmatisation d'une communauté ».

Cela fait partie là encore de ce déni de la réalité qui est coutumier en France. On dénie tout. Il n'y pas un événement, visible comme le nez au milieu de la figure, dont la réalité ne soit contestée.

Il a été interdit à Finkielkraut de dire que la révolte des cités était aussi, d'évidence, ethnico-religieuse. Il est interdit de dire que l'islamisme est une menace pour la démocratie, que l'immigration de masse est une menace pour la culture d'accueil, etc.

Dés qu'il y a un problème, vous voyez se lever la cohorte des bien pensants qui clament que ce que l'on voit n'est pas ce que l'on voit. Je pense néanmoins qu'on en sortira par le bon sens. Il ne faut pas désespérer de la puissance de la Raison.

Je ne pensais pas prendre des leçons d'optimisme avec Ivan Rioufol aujourd'hui (rires)

Peut-être suis-je trop optimiste. En réalité, je suis partagé. Parfois, je pense que tout est foutu. Parfois, je pense qu'il reste de la place pour un sursaut. Son potentiel existe, mais il faut qu'il s'exprime vite. Il faut sortir maintenant de cette situation.

Je crois que nous sommes en train de vivre un temps capital. C'est aujourd'hui qu'il faut retrouver l'héritage des Lumières, de la Raison, de la tolérance et de la liberté. Si on ne le fait pas maintenant, on repartira en arrière et ce sera trop tard.

Il est urgent de désigner quels sont les dangers qui nous menacent, de faire l'inventaire de nos failles et nos faiblesses. Je pense d'ailleurs que la gauche n'est pas dans son rôle, quand elle participe à la consolidation des vieux héritages dogmatiques qui freinent la libération de la pensée.

La gauche à un rôle à jouer dans cette libération frémissante, dans cette révolution qui reste à mener. Il lui revient, en effet, d'équilibrer un certain nombre d'idées lancées.

Par exemple, la réhabilitation de la nation doit éviter de tomber dans le nationalisme. L'autorité est importante mais doit éviter l'autoritarisme. L'identité est respectable, mais la xénophobie est dangereuse, etc.

Sur cette ligne de crête, des dérapages sont possibles si la droite se trouve seule à manier ces concepts. N'oublions pas que l'extrême droite est à l'affût.

Les premiers apports de la gauche ont d'ailleurs tous été enrichissants. Des Bruckner, Taguieff, Finkielkraut, etc, ont fait beaucoup ces derniers temps pour lever des tabous sur la nation et son identité et, plus généralement, pour sortir du conformisme intellectuel. Si je ne crois plus, à terme, à l'intérêt d'une opposition droite-gauche, c'est parce que je constate, à travers ces personnalités, qu'il est possible de tenir des discours semblables sur des thèmes fédérateurs défendant la survie de notre civilisation.

Vous parlez de survie. Il n'est même plus question d'aller de l'avant, il n'est plus question de progrès.

Effectivement, ces questions me semblent dépassées. Il s'agit aujourd'hui de prendre conscience, ou non, des faiblesses qui menacent, à échéance de quelques générations seulement, la survie de notre culture, de notre civilisation. Il n'est pas déshonorant de se préoccuper de ce qui est le plus cher pour beaucoup d'entre nous.

Ivan Rioufol, je vous remercie.

Pierre Lefebvre © Primo Europe, 8 mai 2006.

D'Ivan Rioufol :

La république des faux gentils, Editions du Rocher, 2004

Chroniques d'une résistance, Editions du Rocher, 2005

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30 avril 2006 7 30 /04 /avril /2006 23:41

Le Juif réac est arrivé
 Jacques Tarnero
Comme toujours, nous nous faisons le relai d'articles publiés sur d'autres sites, ici Primo Europe, auxquels nous souscrivons, ou bien que nous critiquons. Ici nous ne pouvons que suivre Jacques Tarnéro, qui décrit si bien en nous faisant sourire, l'absurde auquel nous sommes confrontés.
Gad.

Le juif réac est arrivé

C’est le dernier filon médiatique, celui qui booste les bonnes feuilles, dope les ventes, fait causer dans les dîners : le juif réac est arrivé et c’est lui la menace majeure.

Entre Haaretz débusquant Finkielkraut le raciste, le Nouvel Observateur fichant tous les néo-réacs, Le Monde traquant les milices fascistes juives et Marianne dévoilant les séductions juives pour l’extrême droite, les rédactions ont compris le truc.

C’est bon ça, coco, le facho juif, le raciste juif, le juif nazi, ça dope les ventes.

Il est certain que tous ceux pour qui la chasse au réac est une garantie identitaire de gauche, pour tous les Vigilants patentés de l’Ecole des Hautes Etudes, trouver le « réac » permet une réassurance idéologique à peu de frais.

Là où le filon repoussoir Sharon montre des traces d’usure et paraît moins menaçant que les amis progressistes de Tariq Ramadan, voilà que le néo-réac, juif de surcroît, donne au débat politique une saveur qui faisait défaut au défunt Cépéheu.

C’est bien connu, en France on aime le débat d’idées. Le drame c’est que cet antifascisme là rend aussi idiot qu’aveugle.

Dans Marianne de cette semaine, on peut lire quelques extraits du livre de Cécilia Gabizon et de Johan Weisz analysant l’« OPA sur les juifs de France. Enquête sur un exode programmé ».

Tout y passe, de l’Agence juive officine sioniste super réac (c’est un pléonasme, ou avais je la tête ?) à William Goldnadel (carrément lepéniste), de Pierre André Taguieff à Jacques Tarnero (ex gauchos de shalom archav, virés sharono-gauchistes), nous voilà tous catalogués dans la catégorie « prophètes du pire » avec Philippe de Villiers pour mentor.

Quelle jolie presse nous avons la ! quelle analyse fine et subtile !

Il y a quelques années un hebdomadaire progressiste à 100% de pages progressistes, dénonçait sous la plume d’un historien 100% progressiste le « retour à l’ordre » et la lourde déviance de certains intellectuels qui avaient poussé jusqu’à la droite la critique du stalinisme.

Daniel Lindenberg dans Le Nouvel Observateur pointait déjà l’esprit versaillais chez ces intellectuels dévoyés par l’esprit abusivement critique.

Dénoncer la mécanique intellectuelle stalinienne en URSS, à Cuba au Cambodge, cela pouvait aller mais en dénoncer les reflets et les réflexes dans la pensée française, cela annonçait bien ce retour de balancier droitier si détestable. Le néo-réac s’était infiltré au détour et au retour de la nouvelle guerre d’Algérie en France.

Car c’est bien cette matrice là qui est encore et toujours à l’œuvre dans le paysage idéologique actuel.

Pourquoi la guerre d’Algérie et pas une autre ? Car elle est la fracture dont on n’arrête pas de solder les comptes fantasmatiques et les projections imaginaires.

A défaut

A défaut d’avoir été Résistants, à défaut d’avoir été porteurs de valises, à défaut d’avoir été barbudo dans la Sierra Maestra, les Vigilants des justes causes, les gardiens du temple progressiste avaient enfin trouvé leur dénominateur 100% de gauche.

La Propalestine (finement analysée par Luc Rosensweig) devenait l’ultime incarnation substitutive de la Prochine qui avait elle même succédé à la Provietnam ou à la ProFLN.

La Propalestine avait un avantage sur les autres, elle possédait cette synthèse concrète du prolétaire convoité et du guerillero tant recherché.

Ces fellagha palestinien de la Propalestine devenait l’étalon rédempteur en platine iridié déposé au pavillon de Breteuil à Sèvres. Toute critique de la Propalestine ne pouvait qu’être frappée des foudres du progressisme vigilant et c’est autour de ces représentations que se sont construits les clivages actuels.

Le para Sharon (Charonne, c’est tout dire !) possédait son Jean Cau-Finkielkraut tandis que le progressiste défunt Arafat-Franz Fanon avait sa cohorte de soutien lucide et éclairée des Garaudy, Badiou, Balibar, Serge Thion et autres François Genoud.

Les errances nostalgiques, les souvenirs enfouis passaient par dessus les faits.

Au diable l’histoire puisque c’est le mythe qui fait rêver. Tal El Zaatar, Beyrouth, Sabara et Chatila seront autant de batailles d’Alger par procuration. Au diable le massacre de Damour ou celui de Mélouza, les causes justes ne peuvent supporter les dégats idéologiques collatéraux.

Massu-Barak contre Yacef Saadi-Georges Habbache. Qui est le bon ? qui est le méchant ? Au fil du temps, des contradictions secondaires pouvaient bien entacher la cause des causes et si cette dernière glissait progressivement de la lutte-laïque-et-démocratique vers la charia, ces aléas secondaires ne pouvaient occulter la menace majeure : celle du complot américano-sioniste et de ses agents stipendiés.

Les vertus progressistes et émancipatrices de cet anti-impérialisme pouvait bien crier « mort aux juifs » à Durban en août 2001 au cours de la conférence (progressiste, forcément progressiste) de l’ONU sur le racisme, ou chasser le sioniste dans les rues de Paris au cours d’une manifestation pacifiste en mars 2002, un an plus tard après le 11 septembre, la messe politique était dite à gauche:

si Israël n’était pas l’agresseur, si les juifs (sauf quelques uns plus à gauche que les autres) n’étaient pas solidaires de cet agresseur, si l’Amérique n’était pas l’Amérique et si au bout du compte les juifs n’existaient pas, hé bien, ces excès condamnables n’auraient jamais eu lieu.

De Jean Genet à Gilles Deleuze, d’Alain Badiou à Edgard Morin, de Daniele Sallenave à Daniel Bensaid, c’est la même pensée savante, précieuse et tordue qui a déroulé au fil du temps les cautions théoriques de la haine progressiste et sophistiquée des juifs.

Elle nommait la cause juste et dénonçait le mal et ses divers avatars. L’énigme de la millénaire résistance juive rétive à leur grille de lecture devait courber l’échine devant celle ci.

Incapable d’en saisir la dimension symbolique, ces grands esprits ont préféré rabattre l’histoire juive dans les catégories plus aisées des mécaniques de l’intrigue historique.

Ce système de pensée a servi de référent politico moral pour l’apothéose d’intelligence progressiste dont nous sommes aujourd’hui les témoins : à Londres, au dernier Forum Social Européen, le secrétaire du Social Worker Party (trotskyste) en a donné la résultante sommaire : qui est l’ennemi principal ? L’Amérique avec son épigone Israël.

Qui s’oppose à cet ennemi ? Les islamistes combattants ! Le Social Worker Party a choisi son camp. L’ennemi de son ennemi est son ami, fut-il le camarade Oussama, Ben Laden Grand Leader.

Pauvre, pauvre Léon Davidovitch…

Il n’ y a pas de passage à l’acte sans un air du temps qui lui donne sa légitimité.

Depuis des années les frustrés du Grand Soir nomment l’ennemi du peuple. Ils l’ont identifié. La métastase est passé du sioniste au juif « victime de la plus ignoble des barbaries, devenu barbare à son tour » comme dirait Edgard Morin.

Il n’en faut pas plus aux esprits simplets, aux égarés, pour trouver leur caution.

Dieudonné en a rêvé, Youssouf l’a fait.

C’est bien à la télé qu’on a vu des soldats sionistes tuer le petit Mohamad et même si on ne l'a pas vu, on a deviné.

Cet air du temps ne s’est pas nourri en un jour et à chaque jour suffit sa peine.

Mais il y a des jours comme ça où on se dit qu’il est peut être plus honorable de boire un coup avec un maquereau de Pigalle qu’avec un journaliste bien pensant.

Jacques Tarnero © Primo Europe

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24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 00:53

J'ai trouvé cet article - publié sur LIMES - très juste. Il a été ecrit par Bescond David pour Liberty vox. Je n'ai rien non plus contre BHL, qui souvent dit des choses avec raison, mais souvent aussi, manque de vigueur et de ténacité. Si vous le voulez bien, je compte ajouter bientôt un supplément sur BHL et le vote "juif" de gauche. Je crois que c'est une question importante qui doit être débattue, au moins au sein de la communauté juive.
En revanche, je trouve peut-être exagéré de dire, comme LIMES l'a fait ailleurs, que BHL est une escroquerie à la philsophie, tout de même !!

Gad.

19 février 2006. Publié sur LIMES.

Réponse à Monsieur Bernard-Henri Lévy

En préambule nous nous devons de souligner qu'il ne s'agit pas de porter sur le philosophe français un regard négatif. Trop souvent pris pour cible par des extrémistes nous exprimons dans notre réponse un simple désaccord sur des passages importants de son intervention au journal "Le Monde" du 14 février 2006. Nous lui gardons un profond respect.

Vous dites que l'on peut trouver les caricatures danoises sur le prophète médiocres. Nous vous répondons que cela importe peu. L'essentiel n'est pas là. Et l'appréciation d'un art est toujours très subjectif. Vous dites que ces caricatures peuvent avoir un "air de famille avec les caricatures antisémites ou racistes des années 1930 ou 1950". Comparaison n'est pas raison. Nous ne voyons pas dans ces caricatures des attaques contre les musulmans en général, comme jadis contre les juifs, mais uniquement une dérision envers une figure religieuse. Et puisque vous aimez les comparaisons nous trouvons que ces caricatures se rapprochent davantage de celles de la fin du XIXème siècle et du début du XXème qui tournaient en dérision, et avec quelle férocité, l'église catholique en France. Le récent centenaire de la séparation de l'église et de l'Etat a permis à nos compatriotes de se remémorer l'audace de ces caricatures.

Vous dites que "montrer ainsi le Prophète et le montrer, qui plus est, sous ce visage bête et odieux n'était pas la meilleure idée qui soit dans le contexte du moment et équivalait à jeter une allumette dans une flaque d'essence". Une fois encore nous ne relèverons pas votre appréciations sur la qualité de ces caricatures pour les deux raisons citées plus haut. En revanche pourquoi faudrait-il réserver à Mahomet un traitement de faveur qui ne s'applique ni au Pape, ni à Jésus, ni à Bouddha, ni à Yahvé, ni à aucune autres figures religieuses ou non. Et si tel devait être le cas les mêmes qui aujourd'hui prennent la défense des intégristes musulmans condamneraient les réactions des fidèles catholiques, juifs ou autres au nom de la liberté d'expression. Faut-il comprendre que les musulmans ne sont pas doués de raison ? Les réactions disproportionnées de millions de musulmans à la publication de simples dessins sont en effet à mettre en parrallèle avec l'absence de réaction des masses musulmanes devant les morts du terrorisme islamiste, les actes de barbaries commis au nom de l'islam. Que l'interdiction de caricaturer Mahomet ou de le blasphémer, et nous revendiquons cette liberté de blasphémer, s'applique également aux non-musulmans ? Il convient alors de se demander si la minorité musulmane en Europe est capable d'accepter et de comprendre les règles démocratiques de nos sociétés libérales. Que face au fascisme il existe un bon et un mauvais moment pour s'opposer, se battre ? Nous estimons que le combat contre le fascime islamique est un combat de chaque instant et que ce brasier n'est pas né de la publication des caricatures mais de la percussion des tours du World Trade Center le 11 septembre 2001. Croire que l'on peut tergiverser avec les islamo-fascistes, gagner du temps, les amadouer, les amener à la raison, attendre un contexte plus favorable, c'est commettre la même erreur, allons-y pour une nouvelle comparaison, que celle commise par les pacifistes ou les germanophiles vis-à-vis des nazis.

A plusieurs reprises vous qualifiez le "Jyllands Posten" de journal "obscur", de "journal inconnu". De votre part il est difficile de croire en l'innocence des mots utilisés. Et à vous lire on ressent dans le choix de ces qualificatifs un profond mépris à l'égard de la source à l'origine de cette affaire des caricatures. Là encore nous nous attacherons pas à polémiquer sur la qualité de ce journal. Mais force est de constater que tout inconnu et obscur qu'il était, il fut le SEUL à avoir le courage dans cette Europe de 2006 à briser un tabou, à briser une censure imposée par des esprits totalitaires. Le SEUL à avoir eu le courage de dire que dans l'Europe de 2006, qui se gargarise tellement du mot liberté, il n'était pas admissible que des journalistes, des intellectuels, des politiques ou de simples citoyens renoncent à parler librement d'un sujet quel qu'il soit. Le SEUL à démontrer que la présence de l'islam pose un réel problème à nos vieilles démocraties judéo-chrétiennes, le SEUL à démontrer que les intellectuels, les journalistes, les politiques, les artistes, les publicitaires tremblent de peur devant l'intolérance intrinsèque de l'islam. Oui ce qu'un quotidien obscur et inconnu a fait c'est aux journaux réputés, aux artistes surmédiatisés, aux intellectuels reconnus, aux politiques élus qu'il revenait de le faire. Mais nous touchons là la frontière entre le courage et la lâcheté. Cette dernière trouve toujours un prétexte pour se déployer devant l'intimidation des fanatiques.

Un peu plus loin vous proposez face au triangle de la haine (Syrie, Iran, Hamas) un triangle de raison (Etats-Unis, Europe et Israël). Nous sommes d'accord. Mais pas sur sa finalité qui doit-être selon vous "le refus d'une guerre des civilisations voulue par les extrémistes du monde arabo-musulman et par eux seuls". "Par eux seuls" ? Tout le problème est là. A la différence des Etats-Unis, de l'Europe ou d'Israël, les extrémistes du monde arabo-musulman ne représentent pas 10 à 20 % du corps électoral mais sa majorité comme le démontre chaque élection. Si les terroristes sont minoritaires, les adeptes de l'idéologie islamo-fasciste sont majoritaires. Dans l'Allemagne nazie les SS étaient également minoritaires mais les partisans du nazisme majoritaires. Et tant que l'on refusera de voir cette réalité, tant que l'on persistera dans la promotion de l'islamiquement correct, tant que l'on préférera adopter la politique de l'autruche il nous sera impossible de comprendre que nous sommes en guerre et par conséquent dans l'impossibilité de concevoir enfin une riposte efficace et salutaire.

Oui vous avez raison lorque vous dites plus loin qu'il convient de venir en aide aux musulmans modérés et réformateurs. Mais ce n'est pas en abdiquant nos libertés fondamentales qu'on leur sera d'une quelconque utilité.

LIMES.

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