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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 19:02
Lumieresdumonde vous invite à découvrir le nouveau et (déjà) cinquième numéro d'Eden94, la revue des communutés juives du 94, l'un de nos partenaires.

Journal gratuit, vous le trouverez dans les points de vente communautaire du 94 et nous le diffusons également ici.
L'élection de Barack Obama, une interview de François Léotard, les 100 ans de Tel Aviv, l'investiture de Gilles Bernheim nouveau grand Rabbin de France et les infos de la communauté : retrouvez tout cela sur Eden94, n°5.

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/26/76/26/Eden-94/NUMERO-5_v12.pdflink
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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 12:45
Chers Amis  !!!!!!!

 Le porte parole de l'armée israélienne a ouvert une chaine sur YouTube  mettant à disposition du public des films sur l'opération militaire se déroulant à Gaza.
YOUTUBE envisage de retirer ces films sous prétexte du nombre de visiteurs limités !!
C'est pourtant un excellent moyen pour que la voix de Tsahal, elle aussi, soit entendue, prouvant que les opérations ont un but et des cibles précises.
 Merci de faire suivre à TOUS vos contacts le lien suivant et leur demander de visionner ces films, et qu'ainsi le nombre de visites augmentent de maniére notable, de sorte à ce que TSAHAL puisse continuer à communiquer sur la scène mondiale sa propre version des faits.
 
 Voici le lien : http://www.youtube.com/user/idfnadesk
 

Au passage cette vidéo revirement de France 2 apporte un minimum de vérités sur la dernière guerre. Ca vaut le coup de regarder, on n'y est tellement pas habitué.

 

 חברים, נא העבירו הלאה!!!!
 
 דובר צה"ל מעלה באתר יוטיוב סרטונים על פעולותיו במבצע "עופרת יצוקה".
 סרטון אלה מסבירים מה קורה ואילו הנהלת אתר יוטיוב רוצה להסיר סרטונים אלה
 בטענה שאין לה מספיק כניסות של צופים לסרטונים אלה.
 אנא הפיצו קישור זה לחבריכם בארץ ובחו"ל כך שככל ירבה מס' הנכנסים לאתר וכך
 יעלה מס' הצופים בסרטונים, תהיה לצה"ל במה עולמית להשמיע את קולו וגרסתו.
 
 Here is the link : http://www.youtube.com/user/idfnadesk
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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 14:38
http://www.elysee.fr/ecrire/        

 Ashkelon, samedi 27 décembre 2008

 Monsieur le Président,

 Je réclame Justice pour mon Peuple !

 Justice pour mon Pays !

 Justice pour ma famille !

 Israël, mon Pays, a évacué les territoires de la bande de Gaza en geste de bonne volonté et de paix il y a maintenant plus de trois ans.

 Cette évacuation a brisé la vie de milliers d'Israéliens qui vivaient et travaillaient sur une zone de vie prospère qui n'était que du sable stérile lorsqu'ils y sont arrivés et qu'ils avaient transformé et fertilisé.

Qu'ont fait les populations arabes de gaza de ce petit paradis évacué par les Juifs israéliens ?

Depuis cette évacuation, les villes et les villages limitrophes de la bande de Gaza sont quotidiennement la cible de tirs des habitants de Gaza (généralement depuis les zones que nos concitoyens ont évacuées) !

Tirs de missiles "Qassam", Grad, tirs de mortiers, tirs de snipers sur nos compatriotes…

Mes concitoyens, ma famille et moi-même sommes choqués par les déclarations que vous avez faites aujourd'hui ; comment pouvez-vous qualifier les attaques ciblées de l'aviation israélienne "d'utilisation disproportionnée de la force", alors que, depuis des années, les habitants de Gaza tentent, jour après jour, de massacrer nos populations, alors que nos forces de défense ont adressé de multiples mises en garde, après un cessez-le-feu au cours duquel les habitants de Gaza ont tiré plus de 300 engins explosifs contre nos populations ?

Comment pouvez-vous demander à notre armée de défense de renoncer à sa mission et d'abandonner la population Israélienne qui tente de survivre aux tentatives meurtrières quotidiennes des habitants de Gaza ?

Nous fournissons aux populations de Gaza de l'électricité, en reconnaissance de quoi ils bombardent notre centrale électrique !

 Quant au blocus israélien, là aussi, malgré les tirs quotidiens sur nos populations, mon pays laisse entrer régulièrement les convois, et les Gazaouis ne manquent de rien grâce aux traditions juives d'humanité.

Accepteriez-vous, Monsieur le Président, qu'une région de France soit bombardée quotidiennement et que des centaines de milliers de français, hommes femmes, enfants vieillards, soient contraints de se réfugier, plusieurs fois, jour et nuit et quotidiennement, dans des abris.

Cela fait des années que nous vivons injustement et patiemment ainsi !

Alors maintenant cela suffit !

L'Occident, en général, et la France, en particulier, auraient pu mettre un terme à cette situation, vous en aviez les moyens (économiques et diplomatiques), nous l'avons espéré lors de votre arrivée à l'Elysée… Force est de constater que nous nous sommes trompés !

Le Peuple juif aspire à la Paix… Mais cette Paix ne sera possible que lorsque les pays occidentaux cesseront leur double langage.

Cessez votre pont d'or aux Arabes de Judée Samarie et Gaza, aidez-les à construire leur économie, leur industrie et à travailler, et nous arriverons à la paix. Vos subventions sont autant de primes à la corruption, au désœuvrement et à la violence.

La pauvreté en France ferait certainement un meilleur usage de ces milliards ainsi gaspillés.

Nous, Peuple survivant du génocide perpétré par les nazis et leurs alliés, ne permettrons pas qu'un pouvoir, quel qu'il soit, mette en péril des vies juives impunément.

Nous préférons vos blâmes à vos condoléances !

 Nous sommes plusieurs centaines de milliers en Israël à être de nationalité française et à refuser les prises de positions, trop souvent injustes, de la France concernant Israël.

Voila, Monsieur le Président, ce qu'un Juif israélien d'origine française avait à exprimer au Président du pays qui l'a vu naître.

Recevez, malgré tout, l'assurance de ma considération.


Mosche d'Ashkelon


Mis en ligne le 27 décembre 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org

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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 22:46
C'était aujourd'hui à Jérusalem. Grecs orthodoxes contre Arméniens, des disputes religieuses, qui, pour des cérémonies à l'Eglise du Saint Sépulcre, régulées au centimètre près, tournent  à de véritables bagarres.
Moines et prêtres en tenue de combat pour contestation de l'entrée du grand prêtre, soit pour un fait qui nous paraitrait mineur voire insignifiant mais qui pour eux est un symbole majeur, ça vaut le détour.

C'est à la fois la difficulté de la gestion de Jérusalem, que la police et et l'armée d'Israël assurent mieux que quiconque avant eux, et la beauté de la ville trois fois millénaires où les courants religieux se comptent par dizaines au mètre carré.

Si vous n'êtes jamais allés en Grèce ou en Arménie, vous n'aurez jamais vu de tels moines! Pour les trouver tous ensemble, il n'y a qu'à Jérusalem!

Cliquez sur le titre de l'article pour voir la vidéo ...


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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 00:49
Eden 94 Octobre 2008. Partenaire de lumieresdumonde.net.

Cliquez ci-dessous pour le consulter :
Eden 94 : Octobre 2008-Roch hashana-Kippour





S o m m a i re
Edito              p°3
Fêtes de Tichri p°4 - 5
Voeux du Président    p°6
Voeux du Député-Maire p°7
Les bâtisseurs de la communauté p°8-9
Israël a 60 ans             p°10 et 12
Le chant du mois                 p°14
Infos-com                        p°15
Le carnet                        p°16
Fous rires                       p°14

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 21:38

Après une une courte interruption, nous reprenons nos billets d'actualité et de réactions aux événements. Voici ici l'article non publié écrit queques temps après la visite de Sarkozy en Israël. L'auteur, ami de Lumièresdumonde et qui écrit aussi dans quelques journaux dont Israël est le noyau, nous livre une analyse historique qui met en parallèle Sarkozy et Mitterrand, deux amis d'Israël ... pourtant !!

                                                                                                                                  La Rédaction


Voilà 26 ans qu’un président de la République française ne s’était pas adressé à la Knesset. Voilà maintenant 13 ans qu’aucun ami d’Israël et des Juifs n’avait dirigé le pays des lumières et 12 ans encore écoulés depuis la visite controversée de Jacques Chirac et ses réprimandes envers les méthodes de la sécurité israélienne.

 

Sarkozy ami d’Israël

 

Nicolas Sarkozy fut accueilli avec chaleur et ferveur par un public israélien qui voit en lui un pro-israélien capable de mettre fin aux relations si tendues qu’ont pu connaître les deux pays. Même si la fin de l’ère Chirac-Sharon avait vu un réchauffement des rapports franco-israéliens, nul doute en effet que le ton est meilleur depuis l’accession de Nicolas Sarkozy à la tête de l’Etat français, lui le petit-fils d’un Juif de Salonique pétri de culture talmudique et de tradition juive. Sarkozy est un ami d’Israël et des Juifs et avec lui, « Israël ne sera jamais seul », il l’a dit, comme Mitterrand avant lui. Il n’y a pas lieu d’en douter et ses prises de position contre un Iran nucléaire ont été la preuve d’un courage que son prédécesseur n’avait pas montré. On aurait tort pourtant de s’en contenter. Car Sarkozy ne peut pas tout et lui non plus, n’est pas seul. Et il l’a déjà prouvé. C’est en tant qu’ami qu’il vient mais c’est en tant qu’ami qu’il soutient Abou Mazen, c’est en tant qu’ami qu’il se permet de critiquer les constructions à Jérusalem, et c’est en tant qu’ami qu’il va jusqu’à préconiser Jérusalem capitale de deux Etats. Car c’est parce que c’est un ami qu’il peut se permettre de critiquer.

 

Méfie-toi de tes amis

 

 Certes, critiquons, au plaisir. Mais critiquons avec du sens, critiquons Israël pour ce qu’il fait de mauvais, pas pour rassurer les investisseurs et les pays arabes en prenant pour base leur hostilité à Israël et la primauté du marché arabe pour la France. Dans son discours, Sarkozy ne critique pas, il suit le mouvement, tout comme son ministre des Affaires étrangères, un grand ami d’Israël lui aussi, qui n’en suit pas moins la tradition d’hostilité du Quay d’Orsay. Tout comme Pierre Moscovici et d’autres à gauche, tous amis d’Israël, qui ont trouvé son discours « juste et équilibré ». Pas étonnant, il n’avait rien d’innovant en vérité. Mitterrand lui-même aurait pu tenir le même discours lorsqu’il y a 19 ans, le 2 mai 1989, ce grand ami d’Israël — et cela ne fait aucun doute — recevait Yasser Arafat à l’Elysée[1].

 

De Mitterrand à Sarkozy

 

L’homme dont le conseiller personnel et directeur de Cabinet, Jacques Attali, était un Juif réputé pour son engagement pour Israël et dans la communauté juive, l’ami de Georges Dayan et le père politique de Strauss-Kahn, de Fabius et de Jack Lang, ne donnait pour autant pas moins une entrée officielle au leader de l’arabisme palestiniste [2], la dernière trouvaille et invention arabe dans sa lutte contre Israël. La dernière propagande arabe pour toucher un public occidental à l’origine du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » et marqué par son passé colonial. Un geste qui lui valut les foudres de la communauté juive de France, mais avec le temps, une image de visionnaire pour nombre de leaders politiques et intellectuels français ou étrangers. En parlant de Sarkozy comme un « visionnaire » et un « homme d’action » dans son discours à la Knesset, Shimon Peres a peut-être aussi pensé à Mitterrand. Car après Kreisky en Autriche, Mitterrand ouvrait la porte à l’O.L.P. en Europe occidentale et préparait déjà, à son échelle, la conférence de Madrid de 1991 et le processus d’Oslo. Un « visionnaire » difficile à dire, car on a bien du mal aujourd’hui à voir ce processus comme un succès, mais un « homme d’action » sans doute. Un homme qui appuyait officiellement et politiquement — après vingt ans de travail intellectuel — l’idée d’un nouvel Etat arabe fondé sur une reconnaissance de l’O.L.P. et avec elle du discours arabiste palestiniste, un discours né et construit entièrement comme une arme contre Israël, quoiqu’on en dise. Qui sait donc si Sarkozy, cet autre ami d’Israël, n’est pas en train de sceller le destin de Jérusalem et avec lui d’Israël, au nom de son Amitié.

"Oh Dieu, Protège-moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge"

                                                                                        

MU.


[1] Yves Azeroual, Yves Derai, Mitterrand, Israël et les Juifs, Paris : Robert Laffont, 1990, 281p.

[2] Voir sur cette expression l’article « Israël et les intellectuels français » in Controverses, Février 2008 (du même auteur)

 

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 08:24
Partenaire du journal Le Lien et du site israel-diaspora.info, nous reproduisons la présentation du numéro du mois de mai. Vous pourrez justement, ce mois-ci, découvrir gratuitement ce petit mais très intéressant journal, appelé à se développer, nous l'espérons.

Bonne découverte et bonne lecture.

Par Nessim Cohen-Tanugi
Sommaire du Lien N° 287 : Nous offrons à tous les internautes qui ne connaissent pas encore Le Lien ( créé en 1980 ! ) le N° 287 paru le 7 mai. Il suffit simplement pour cela de nous envoyer votre mail à info@israel-diaspora.info et vous recevrez dans la journée le numéro, évidemment sans aucun engagement ni obligation de votre part. Et en prime La Librairie du Lien ! A bientôt.


Pacifisme et diplomatie douce : (N. Cohen Tanugi) deux stratégies qui ne sont adaptées ni au problème israélo-arabe, ni à la menace des nazislamistes.

Grandes manips et petites ficelles : (Robert Cotta) les "pourparlers" de paix d'Olmert avec la Syrie ne sont que des manipulations médiatiques destinées à permettre à Olmert de survivre par respiration "artificielle". En effet, il est tout à impossible que cette manoeuvre réussisse. Voici pourquoi...

"Juifs ! Versez de l'eau !" : (Paul Giniewski)  la politique de l'autruche menace l'avenir et la pérennité d'Israël.

Attaque contre la Syrie : effets collatéraux : (J. Cohen) Les U.S.A. n'ont pas toujours apprécié...

Lobby pacifiste américain : (F. Eminente) les pacifistes américains de la nouvelle gauche et  Shalom Archav investissent les USA pour les élections présidentielles

Point de vue sur les Palestiniens (Yashiko Sagamori) : Ils sont loin, très loin du Moyen-Orient mais les Japonais sont parfaitement lucides;

Gros plans sur Israël (Misha Uzan) : des actualités courtes et pas toujours connues.

Brèves monde arabe : (Memri) Aussi des actualités courtes mais sur le monde arabo-musulmman

La Suisse et le gaz iranien : (Philippe Barraud, de Commentaires.com) Mme Calmy-Rey, le voile et les petro-dollars.

Les fous de l'économie (Misha Uzan) : l'idéologie économique face au conflit israélo-arabe.

Vient de paraître : livres à lire

Gilad Ophir et Ioni Heller (Shoshana Cohen) : visions contemporaines sur l'art photographique

La Librairie du Lien

Ceux qui s'abonneront au Lien bénéficieront à titre de bienvenue une remise de 20% sur le livre de leur choix dans notre catalogue.

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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 22:19

Fidèle à notre tradition de découvertes de jeunes auteurs, nous publions ici un article de Yerum Dark, notre plus jeune auteur, travaillé dans un cadre universitaire.

On appréciera son talent et son style.
Comme quoi les jeunes aussi savent écrire.


L'article date de la fin du mois de mars.

 


Il fait souvent meilleur chez les autres… C'est ce qu'on pourrait penser au vue des récentes températures sur les principales villes israéliennes avec 27° à Jérusalem, 30 à Tel-Aviv, et jusqu’à 37 à Eilat.

Ces températures de rêves uniquement envisageables pour le mois d’août en France représentent malheureusement un véritable poids pour l’Etat d’Israël que seul l'or bleu pourrait alléger…

 

           

Toujours d'actualité pour l'Etat hébreu, la chaleur amplifie la situation de sècheresse et d'approvisionnement en eau déjà ancienne de plusieurs années. En effet, le pays subit actuellement des dommages hydrologiques et écologiques de masse puisque même l'hiver, au Proche-Orient, n'offre que 60 % des pluies habituelles.

C'est un manque considérable d'eau, environ un milliard de mètres cubes que l'État d'Israël cherche à combler.


Dos au mur, l'Etat juif voit s'étendre ce problème jusqu'au lac de Tibériade, véritable réservoir d'eau, qui atteint aujourd’hui son niveau le plus bas depuis 46 ans pour se situer 3,5 mètres en dessous de son niveau normal.

Le porte-parole de l'autorité en charge des ressources en eau, Ouri Shani, craint « une chute sous la ligne rouge du niveau du lac » ce qui laisserait le pays dans une situation de catastrophe majeure.


Du haut de ses 60 ans d'existence, l'État d'Israël est bien décidé à ne pas rester impuissant face cette sécheresse dévastatrice. Le gouvernement israélien se prépare à déclarer une nouvelle guerre, cette fois écologique, avec la mise en place d'une campagne de sensibilisation à l'eau et son importance, auquel viendront s'ajouter certaines mesures restrictives. Ces mesures seront globales, autrement dit elles concerneront autant les particuliers que les villes et communes.

 

Par ailleurs conscient de son fort besoin en or bleu, l'État juif s'est pleinement investit dans la création de systèmes permettant l'exploitation et la gestion de l'eau. Son implication a fait de lui un leader incontestable et innovateur sur ce marché en pleine expansion. L'État hébreu est à la genèse de nouvelles techniques de déssalement de la mer et d'irrigation afin d'assurer son approvisionnement en « liquide de vie ».


Enfin l'or bleu semble avoir des vertus de paix puisqu'à présent Israël travaille étroitement avec ses voisins Jordaniens et Syriens pour rehausser le niveau de la mer Morte. En effet ce vestige historique est menacé de disparition dans une trentaine d'années. Pour le sauver un canal de 200 kilomètres devrait être construit à partir de la Mer Rouge déversant, chaque année, près de 800 millions de mètres cubes d'eau dans la mer morte.

 

A défaut d'obtenir l'aide de D.ieu, le cœur historique des trois grandes religions monothéistes, a un nouveau sauveur : l'État d'Israël. Il s'apprête en effet à investir plusieurs milliards de dollars afin de rétablir une situation déjà bien critique et prévoir 2009 annoncée comme une année de grande sécheresse.

Yerum Dark.

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 05:45

Par MU

Les Arabes israéliens marquaient, le 30 mars dernier à Sakhnin en Galilée, la « Journée de la Terre ». Un événement devenu aujourd’hui « l’événement central de tout le pays », au dire du  député arabe israélien du parti Hadash, Mohammed Barakei. Mais de quel pays parle-il au juste ? Commémorant le 32e anniversaire de la manifestation du 30 mars 1976, contre des réquisitions de terrains par l’Etat, et dont les débordements avaient fait 6 morts arabes israéliens, la « Journée de la Terre » illustre la contradiction incessante des Arabes israéliens, se revendiquant Arabes et « Palestiniens », en Israël, tandis que leurs dirigeants parlent de « lutte des Arabes pour leur existence en Israël  et contre leur exclusion de la société israélienne »

[1].  Tandis qu’Ibrahim Sarsour, député de la liste arabe unie, dit ne pas appeler « à l’indépendance ou à l’autonomie » mais avoir pour seul  slogan qu’ « Israël doit inclure la minorité arabe dans ses plan nationaux », ce sont des drapeaux palestiniens et non israéliens qu’arborent les manifestants[2], se considérant eux aussi « sous occupation ». En clair l’occupation par Israël … de l’Etat d’Israël, dans ses frontières reconnues de 1948. A l’évidence donc, et le constat est de plus en plus clair depuis les manifestations de Nazareth en faveur du Hamas, ce n’est pas l’intégration que cherchent les Arabes israéliens mais bel et bien la confrontation à un Etat d’Israël refusé, rejeté, dénié. Les discours intégrationnistes de leurs dirigeants, qui portent leurs accusations sur Effi Eitam de l’Union nationale, parti national religieux, et sur Avigdor Lieberman, président d’Israël Beiteinou, tous deux qualifiés de racistes, ne sauraient cacher les revendications ethniques et elles, bel et bien racistes — et non pas seulement communautaires — de manifestants qui se disent « Arabes palestiniens de toutes les manières » et qui n’ont que faire de leur carte d’identité israélienne, si ce n’est peut-être que cette dernière leur apporte quelques  avantages financiers non négligeables, en termes d’allocations ou autres indemnités...[3] Il y a 32 ans déjà en 1976, selon des sources pro-arabes elles-mêmes, c’est la population qui avait poussé à la grève générale et à la manifestation contre l’avis de ses dirigeants locaux. Une population qui, à l’instar de  tous les collectifs de soutien à la population arabe d’Israël — qui parlent de « Palestiniens de l’intérieur et de l’extérieur »— , réunis partout dans le monde pour la « Journée de la Terre » (et notamment en France où manifestations, comités et rassemblements se déroulaient à Paris, Gentilly, Fontenay-sous-bois, Valenton, Montpellier, Orléans …), n’a que faire de la pseudo solution de « deux Etats pour deux peuples », inventée par des mouvements de gauche européenne et israélienne. Il conviendrait donc, afin d’appréhender le plus objectivement possible la situation dans ce conflit, de ne pas négliger la vox populi, tant en Galilée, qu’en Judée-Samarie ou dans la bande de Gaza, car, si des dirigeants peuvent signer un « accord de paix », seuls les peuples, peuvent faire La Paix.   

 



[1] Jerusalem Post, Edition française, du 1er au 7 avril 2008

[2] Dans son célèbre et ultra controversé ouvrage Le Choc des civilisations, qui date de 1994 seulement et qui est l’aboutissement d’un article paru même en 1993, Samuel Huntington prenait l’exemple d’une manifestation d’immigrés mexicains aux Etats-Unis qui, réclamant pourtant une meilleure considération des autorités à leur égard, arboraient le drapeau mexicain et non américain, qui aurait été pourtant un bien meilleur symbole d’une volonté d’intégration. En mai 2002, à la victoire de Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen, de la même façon, les drapeaux français se faisaient rares comparés aux drapeaux marocains et algériens qui cachaient la tête du Président français sur tous les écrans de télévision du monde.

[3] A noter à ce propos la « panique » s’emparant de certains habitants des villes « arabes » israéliennes, qui, entendant parler d’échanges éventuels de territoires dans le cadre d’un futur accord de paix, tentent d’acquérir un logement « de l’autre côté » de la nouvelle possible frontière…

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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 23:28

 

Pourim est une fete juive qui commemore la survie et la victoire des Juifs vivant en Perse a l'epoque de l'ancien empire perse ayant succede a l'empire babylonien, il y a pres de 2500 ans. Sous le regne du roi Assuerus, le ministre perse Amman menace les Juifs (ou Judeens, expulses de Judee par Nabuchodonosor de Babylone) d'extermination. L'intervention d'Esther et de son pere Mordechai aupres du Roi sauveront les Juifs du massacre prevu et commandite.
Commemore chaque annee par la tradition juive depuis, la fete de Pourim celebre la survie des Juifs. La coutume est de se deguiser, d'offrir des friandises ou des gateaux, des jouets pour les enfants et de preparer des plats aux demunis. Chaque annee aussi est lu le livre d'Esther (la meguila) temoignant de l'histoire de Pourim, la tradition consiste aussi a faire du bruit et a taper des pieds a la prononciation du mot d'amman, en signe d'opposition a sa volonte d'extermination.



Odette CS nous raconte le Pourim de Tunis en 1930. Nee a Tunis en 1919, elle vit aujourd'hui en region parisienne.
Les details contenus dans cet article plairont sans aucun doute a ceux qui ont connu la Tunis d'antan.


La veille de Pourim, la fête se passait à la maison. Mon père, ainsi que ses amis qui savaient très bien l’hébreu, lisaient la Méguila à toute la famille (femme, enfants, oncles, tantes, cousins…) réunie autour de la table qui s’était agrandie de trois rallonges et on criait tous contre Aman, on tapait des mains, des pieds. Puis c’était le repas de méchoui, grillades de mouton. Nous habitions dans le « ghetto » près de la rue Sidi Bou Ha’did, rue folklorique et très animée. Parmi les diverses boutiques et échoppes tenues par des juifs, se situaient le marchand d’huile (qu’on pouvait en venant avec sa bouteille acheter à partir d’ ½ litre), l’épicerie Riahi avec ses sacs de semoule, de sucre…, la pâtisserie Nakache si réputée pour ses délicieux makroudes saupoudrés de sucre, le marchand de jouets Benmoussa, le boucher Sarfati dont la devanture ornée d’une photo indiquait qu’ il n’aimait pas le crédit (un petit monsieur tout malingre disait « moi je vis à crédit » tandis qu’un gros homme à l’air heureux répliquait « moi je vis au comptant »), le marchand de beignets qui trônait assis en tailleur sur son banc de pierre face à son immense friteuse dont il retirait de grands et de petits beignets qui étaient ensuite sucrés ou miellés et qui faisaient la joie des gourmands, le marchand de dröö (soupe de sorgho sucrée), la pharmacie Attal au croisement de la rue Sidi Mardoume… et bien d’autres encore. Dès le matin du jour de Pourim, la rue se transformait en magasin de jouets et s’animait très rapidement ; très tôt, les enfants sortaient avec leurs jouets, cadeaux de Pourim. C’était des jouets tout simples, de la trompette à la trottinette (grand luxe) en passant par les moulins à musique ou les crécelles que tous faisaient sonner ; les garçons un peu plus âgés achetaient de petits pétards qu’ils faisaient sauter et la joie envahissait tout le quartier dans un ruissellement de soleil et de bruit. Les rues étaient pleines d’enfants qui faisaient le va-et-vient entre leur famille et les amis en portant des assiettes remplies de gâteaux au miel, les lichloah’ manote. Enfin, il y avait aussi la musique qui partait dans tous les coins : la fête de Pourim étant la fête de la reine Esther, il y avait au moins une Esther par famille dont l’une au moins pouvait être une fiancée. Ce jour-là, on voyait circuler dans les rues un cortège musical composé des « ouled el bayoute » (jeunes orphelins pris en charge par la communauté) qui marchaient en chantant accompagnés par des musiciens, parmi lesquels un tambour arabe et une petite trompette à son aigu, et par les parents du fiancé qui portaient un panier recouvert d’un joli napperon brodé et où se trouvaient des gâteaux au miel faits par la future belle-mère et un bijou qui allait constituer le début du coffret à bijoux des futurs mariés. Arrivés devant la maison de la fiancée, la musique s’arrêtait et la fiancée venait accueillir sa future belle-mère, puis c’était le grand repas festif de Pourim. Chaque « ouled el bayoute » recevait une grande tranche de pain et une belle barre de chocolat ainsi qu’une pièce d’un sou (ou à peu près). Puis les enfants repartaient avec leur maître (un rabbin probablement mais je n’en suis pas sûre). Chez nous, pendant que les femmes travaillaient à la cuisine, mon frère arrivait avec des amis qui portaient 2 ouds (luths) et une darbouka et il y avait également un poète qui composait une chanson à la gloire de Morde’haï. Puis on leur servait une « areugma » (soupe au pied ou à la queue de veau très épicée). Le soir, quand mon père rentrait de la synagogue on mangeait de nouveau du méchoui et des fèves mais l’apothéose était la poule farcie et le repas de fête pouvait comporter plusieurs poules farcies suivant le nombre de jeunes femmes mariées de la maison.

Odette CS

 

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