La Droite forte, courant de l'UMP, a réuni sa première convention thématique sur l’éducation et émis de nouvelles propositions fortes et inédites « pour un vrai service public de l’Education : autorité, autonomie et performance ».
La Droite forte, cofondée par Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, tient aujourd’hui, mardi 2 avril à 18h15 au siège de l'UMP, sa première convention thématique sur l'Ecole, convention pilotée par Camille Bedin, secrétaire générale adjointe de l’UMP. En tant que premier mouvement de l’UMP, nous entendons participer pleinement au débat d'idées de notre famille politique. Ce débat est urgent : il est impératif de le faire avec bon sens, avec l'envie d'innover et sans tabou !
L'Ecole est en grande partie au coeur de notre malaise économique et social : à 6 ans, le destin de nos enfants est quasiment déterminé, et l'Ecole n'est malheureusement plus un lieu d'espérance, ni un moteur de promotion sociale. Elle est à 'origine de la peur du déclassement et de l'angoisse face à l'avenir, toute origine ou milieu confondu.
Pire, l'Ecole publique est fuie par nos concitoyens : jamais la demande vers le secteur privé n'a été aussi forte. Or, il est anormal de devoir payer pour être certain de donner à ses enfants de meilleures chances ! Qu'est-ce qu'un service_public, gratuit et facile d'accès, auquel de nombreux usagers souhaitent en échapper, si ce n'est un système en échec ? Arrêtons donc l'hypocrisie ! Agissons. En deux temps:
- Le premier temps est celui de l’urgence. Nous proposons un cadre pour établir immédiatement les conditions dans lesquelles l'Ecole pourra achever sa mission fondamentale : la transmission des fondamentaux pour tous, et la construction d'une Ecole où chacun trouve sa place.
Concrètement, nous proposons de doubler les heures de français à l’Ecole primaire, de mettre en place des classes de remise à niveau entre le primaire et le collège, de mettre fin au moule du collège unique, d’introduire 50% de personnalités issues de l’entreprise et de
la société civile dans les conseils d’administration des établissements et de former les enseignants, comme les hauts fonctionnaires de l’ENA, 6 mois en entreprise.
- Le second temps est celui de l’ambition que nous avons pour l’Ecole._ _Nous rêvons d’une société dans laquelle les parents peuvent choisir l’établissement de leurs enfants ; une sociéé où les élèves trouvent un établissement qui leur permette de réussir, quelle que soit leur origine ; une société où les enseignants soient à nouveau motivés par un projet collectif.
Concrètement, pour construire cette Ecole du mérite qui donne à chacun sa chance, nous proposons de libérer l’Ecole grâce à un référendum sur la liberté de choix des parents et l’autonomie des établissements : la totalité des établissements doit être autonome en 15 ans, dont un tiers en 5 ans. Cette mesure va de pair avec la libération de l’offre de l’éducation pour tous : la hausse du quota de l’offre privée et la mise en place d’un « ticket éducation ».